Il fut avocat, garde des Sceaux, président du Conseil constitutionnel et sénateur. Décédé le 9 février dernier, le père de l’abolition de la peine capitale nous laisse parmi son illustre héritage, l’article 66-1 de la Constitution qui dispose que " nul ne peut être condamné à la peine de mort ". Si l’abolition de la peine de mort est intervenue le 9 octobre 1981 par la loi n° 81-908, ce n’est que depuis la révision constitutionnelle du 23 février 2007 qu’elle est inscrite dans la constitution. Dalloz Actu Etudiant vous invite à regarder l’interview, ici, donnée par Robert Badinter à l’occasion de la sortie du livre consacré à Désiré Dalloz, de Thibault de Ravel d’Esclapon, aux éditions Lefebvre-Dalloz. |