Leçon de com' par AOC Mark Zuckerberg a passé un très mauvais quart d'heure. Auditionné ce mercredi au Congrès américain pour défendre son projet de monnaie numérique Libra, le PDG de Facebook a été confronté à la rhétorique assassine d'Alexandria Ocasio-Cortez. La représentante démocrate n'a pas hésité à pousser le fondateur de Facebook dans ses retranchements en le confrontant à ses contradictions. « À quelle date avez-vous appris pour Cambridge Analytica ? », « Quand la directrice d'exploitation de Facebook a-t-elle été mise au courant ? »... À ces questions concrètes, le dirigeant du réseau social n'a apporté que des réponses vagues. « Il s'agit du plus gros scandale de données personnelles qu'a connu Facebook, aux conséquences dramatiques sur l'élection présidentielle de 2016, et vous ne savez pas ! », s'est insurgée la démocrate. Pour Nicolas Catillon, consultant en communication interrogé par Story Jungle, AOC a marqué les esprits grâce à l'« attaque surprise », laquelle s'appuie sur des exemples concrets et des scénarios imagés : « En terme de communication, c'est une image très forte dans le sens où elle personnifie la défense des intérêts, et en l'occurrence les données de la population » Terre à terre, n'hésitant pas à reformuler ses questions, s'appuyant sur une argumentation claire, l'étoile montante du parti démocrate est parvenue à délivrer une prestation convaincante, selon de nombreux médias internationaux. Le magazine Rolling Stone a salué « l'une des inquisitrices les plus pointues et efficaces de la Chambre des représentants ». Pour le magazine, l'échange a révélé une vérité fondamentale (inquiétante) sur Zuckerberg : « Il n'a aucune idée de ce qu'il fait. » | | UN PAVÉ DANS LA JUNGLE | Alors que la France a été le premier pays de l'UE à appliquer la directive européenne sur le droit voisin, les géants du numérique font de la résistance. Comme Google précédemment – contre qui la presse française vient de porter plainte –, Facebook annonce à son tour qu'il n'a aucune intention de payer pour le droit voisin. Pourquoi c'est un pavé ? Certains liens de sites d'infos français (Le Monde, Le Figaro) partagés avec son compte Facebook ne génèrent désormais plus aucun aperçu. Dans un communiqué, Facebook incite les médias à renoncer à leur droit voisin pour les articles partagés par les internautes : « S'ils souhaitent que les liens publiés par les utilisateurs s'affichent dans un format enrichi sur Facebook, ils auront la possibilité de nous donner leur accord », a annoncé le réseau social dans un communiqué. La bataille se poursuit. | UN FORMAT À LA LOUPE | | Avec l'arrivée du live sur LinkedIn, les influenceurs et autres experts de communication multiplient les vidéos sur la plateforme. Plus précisément, ils s'exercent à des live face cam - qui durent en moyenne une trentaine de minutes - pour délivrer des conseils business. On peut ainsi citer des experts marketing tels que Richard Moore, Yoel Israël ou encore Sally A Illingworh qui réalisent l'exercice avec succès. | LE CONTENU QU'ON AURAIT ADORÉ FAIRE | | Fini les discussions gênantes et le vide sidéral qui habitent certaines conversations Tinder ? Avec sa série interactive « Swipe Night », l'application de rencontres fournit un sujet de conversation tout trouvé. Les utilisateurs, à raison d'un épisode tous les dimanches, sont confrontés à un jeu d'aventure apocalyptique où ils doivent faire des choix plus ou moins importants en swipant à droite ou à gauche (dois-je prendre cette trousse de secours, me chercher à manger, laisser sans assistance cet homme blessé ?). En fonction des décisions, Tinder vous aiguillera vers un profil aux choix correspondants. Une initiative intéressante qui sauvera peut-être quelques âmes esseulées (et sans imagination) le dimanche soir. | UNE DERNIÈRE LIANE POUR LA ROUTE | « Être populaire, ça te fait penser que tu n'es pas juste une petite miette dans le pain. Tu es la mie. » Qu'est-ce qu'être populaire, quand on a 10-12 ans ? La journaliste Béatrice Leca a tendu son micro à une bande de préadolescents attachants – quatre 6e et un CM2 – préoccupés par leur cote de popularité. « Avoir des histoires d'amour, ça aide à la popularité, parce que tout le monde s'en mêle », glisse un fin stratège. Et ne pas oublier de médiatiser tout ça avec les réseaux sociaux, de préférence un iPhone. Un mode d'emploi drôle et touchant pour briller en société à l'ère de Snapchat et des Air Max, à écouter sur France Culture. |
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