Good Economie Les Echos Vendredi 08 juillet 2022
 
 
 
 
Le mot de la rédaction
 
 

Le pouvoir du consommateur est au cœur de votre newsletter, cette semaine, avec une appli qui veut lui permettre d’inciter les entreprises à accélérer la réduction de leurs émissions de CO2. C’est ce levier également que veut actionner, sur le front de la pêche, la start-up au joli nom de Poiscaille. En regard, la responsabilité des acteurs économiques est immense, comme en témoigne un pionnier de l’entreprise à mission. On la voit à l’œuvre, d’ailleurs, avec la mise en place de nouvelles filières de recyclage. Enfin, il sera aussi question d’écosystèmes naturels, à restaurer, et urbains, à rafraîchir. Bonne lecture et bon week-end!

 
 
 
 
 
A la Une
 
Le «Yuka du climat» qui traque le greenwashing
 
 
 
 
 
 
 
À table !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le chiffre de la semaine
 
41%
 

C’est la part des jeunes pousses au sein de Station F, l’incubateur parisien qui fête ses 5 ans, qui ont été fondées ou cofondées par des femmes depuis sa création. Soit bien plus que la moyenne nationale, d’à peine 16%.

 
 
 
 
 
 
 
L’entrepreneur à impact
 
 
 
 
 
 
 
 
La Chronique de Stefano Lupieri
 
 
Obligation de restauration

Protéger les écosystèmes en danger, c’est bien. Réparer tous ceux qui ont été dénaturés ou détruits par la main de l’homme, c’est mieux. Et d’ailleurs, ce sera bientôt une obligation. La Commission européenne a dévoilé le 22 juin dernier son nouveau projet de règlement sur la restauration des écosystèmes. Ce texte devrait contraindre les Etats membres à présenter tous les deux ans des plans d’action pour remettre en état les cours d’eau, les plaines inondables et autres tourbières ayant subi des transformations préjudiciables pour la biodiversité. Bon an mal an, le travail a commencé. En particulier pour restituer aux fleuves leur libre cours. 239 barrages ont ainsi été retirés des rivières européennes en 2021, selon la coalition Dam Removal Europe. Bon élève, l’Espagne en a supprimé 108 à elle seule. Mais on estime à encore plus d’un million le nombre de barrages, écluses et autres déversoirs qui se dressent au travers des rivières européennes et qui empêchent la circulation des poissons migrateurs, dont la population aurait chuté de 93% en cinquante ans. En France, les choses commencent aussi à se mettre en place. 39 barrages ont été retirés ou réaménagés en 2021. Il s’agit parfois de gros ouvrages, comme celui sur l’Allier qui a été abaissé de 7 mètres et va disposer de deux nouvelles vannes pour faciliter le passage des saumons jusqu’à leur zone de frayère. Les poissons ne sont pas les seuls à bénéficier de ces nouveaux dispositifs de transit. Le département de la Loire-Atlantique a par exemple débloqué une enveloppe de 1 million d’euros pour aménager près de 250 tunnels, berges artificielles et autres passerelles pour éviter à la petite faune de traverser les routes. Dans le Lot et l’Hérault, l’association Cohab a installé des ponts aériens pour les écureuils. A Lyon, on a même prévu de constituer une trame noire contre la pollution lumineuse pour garantir la bonne santé de la faune nocturne. Beaucoup de remue-ménage pour quelques bestioles? Il en va bien au contraire de notre responsabilité.

 
 
 
 
 
L’objet éthique de la semaine
 
 
 
 
 
 
 
 
Déchets
 
 
 
 
 
 
 
 
Good tech
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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