« Le Vercors, Montagne en partage», le numéro de printemps de la revue L'Alpe, est disponible en kiosque et en librairie
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La revue L’Alpe vous emmène à la redécouverte d’un massif souvent familier, toujours surprenant, à travers son numéro de printemps : le Vercors.
Le Vercors véhicule une image de beauté, celle associée notamment à ses hauts plateaux, qui abritent la plus grande réserve naturelle de France. Mais également celle d’une terre de résistance, à travers l’histoire de ses maquis. On ignore plus souvent que ce territoire est une construction humaine très récente. Jusqu’à la fin du XIXe siècle en effet, il est constitué d’une mosaïque de pays, dont l’unité sera structurée par l’ouverture des routes, l’importance de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale et la création du Parc naturel régional en 1970. Face aux défis globaux auxquels est confrontée la moyenne montagne, quel modèle de développement entend-il porter? Réponses dans ce numéro publié en partenariat avec le Musée dauphinois et le Parc naturel régional du Vercors.
Très belle lecture,
La rédaction de L’Alpe
Derrière l’autoroute inachevée et contestée du Trièves (A51), se dressent les murailles orientales du Vercors d’une spectaculaire beauté. Photo : Emmanuel Breteau.
3 juillet 1944 : la République française est officiellement restaurée dans le Vercors. Cet épisode fut-il un cas isolé en France ? Par Gilles Vergnon, historien.
Paroles de Néo-vertacos
La population du Vercors a bondi de 40 % en 40 ans. Qui sont ses nouveaux habitants et que sont-ils venus chercher ici ? Par Philippe Bourdeau, professeur de géographie.
Les Dessous du Vercors
Le Vercors est l’un des hauts lieux de la spéléologie scientifique et sportive. Plongée dans l’histoire de l’exploration du réseau du Clot d’Aspres, qui dépasse les mille mètres de profondeur ! Par Clément Garnier, spéléologue.
Souvenirs et chimères
Entretien avec le neuropsychiatre Boris Cyrulnik qui fut accueilli, enfant, après la guerre, dans une institution de Villard-de-Lans. Un lieu et une époque dont il conserve des souvenirs fragmentés. Par Audrey Passagia, de la rédaction de L’Alpe.
Extrait
Des hôtes de passage
Par Philippe Hanus, docteur en histoire, chercheur associé au LARHRA.
Le Vercors a accueilli au gré des soubresauts de l’histoire des réfugiés de tous horizons qui ont participé à son brassage culturel.
« Enserré dans d’infranchissables barrières rocheuses », tel apparaît le Vercors aux yeux de l’excursionniste Étienne Mellier (Les Alpes illustrées, 6 août 1896). Combien d’autres auteurs ont-ils ultérieurement adopté cette vision romantique de la « citadelle inaccessible » ? Convoquer la figure de l’étranger dans un univers où il n’est pas spontanément pensé, et souvent oublié, contribue à interroger les représentations d’un territoire de moyenne montagne plus ouvert que ne l’imaginent les visiteurs (découvreurs) de l’Alpe d’hier et d’aujourd’hui.
Dominant les vallées de la Drôme et de l’Isère ̶ voies de circulation majeures depuis la plus haute Antiquité ̶ et situé dans l’aire d’influence de Grenoble, Romans et Valence, le massif du Vercors ne peut être sérieusement considéré comme un territoire isolé. Aussi allons-nous l’appréhender métaphoriquement, à la suite de l’historien Michel Wullschleger, comme une «forteresse ouverte» aux populations du proche et du lointain ailleurs…
Photo : le lycée Cyprian Norwid, créé pour accueillir des élèves et étudiants polonais exilés, fut déplacé en 1940 à Villard-de-Lans. Collection Franciszka Hynko-Berard. Source : Association des anciens élèves du lycée polonais Cyprian Norwid.
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