Le temps des patriarches, comment procrastiner avec discernement, la vie sociale des moutons, qui se souviendra de moi ?

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« Le péril s’évanouit quand on ose le regarder. »

(Chateaubriand)

Le patriarcat est un mot galvaudé, assimilé à toute forme de domination masculine. Pour les historiens, le terme a un sens plus précis. Dans le passé, le patriarche est celui qui règne en seigneur et maître absolu sur une maisonnée. Le pater familias romain en est un prototype. Des patriarches, on en trouve en Chine, en Inde, en Afrique et au Moyen-Orient jusqu’à une époque récente. Et ils n’ont pas grand-chose à voir avec les papas-poules et les papys-gâteaux d’aujourd’hui. Esquisse d’une longue histoire qui reste encore à écrire.

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Comment procrastiner avec discernement

« Pourquoi remettre à demain, ce que je peux faire après-demain ? », notait malicieusement Alphonse Allais. Tout le monde procrastine plus ou moins mais ce penchant revêt chez certains des formes pathologiques. Et dans ce cas, il est temps de prendre les choses en main. Pour cela, il existe quelques techniques simples qui aident à mieux doser la part de plaisir et de contrainte dans les tâches du jour.

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La vie sociale des moutons

« Le mouton est l’animal grégaire par excellence. L’image d’Épinal est celle du « comportement moutonnier » : quand l’un se met en marche, tout le monde suit. Pourtant, à y regarder de près, la vie sociale des moutons est plus riche qu’il y paraît… L’observation de la façon dont le bélier séduit la brebis, dont les femelles nous des amitiés ou encore le jeux des agneaux, sur la façon dont un ainé guide le troupeau, nous apprend beaucoup sur la façon le vie en société (qui n’est pas un invention humaine).

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Qui se souviendra de moi ?

Que restera-t-il de moi après ma mort ? Mes héritiers devront se partager le patrimoine : la maison, les meubles, l’argent sur les comptes. Mes livres ? Trop nombreux, ils seront forcément dispersés. Les souvenirs ? Comme un fantôme furtif, je ferai des incursions dans les pensées de mes enfants et (un peu moins) de mes petits-enfants. Puis plus rien ! Pour aider les générations suivantes à conserver quelques traces de ces gens disparus dont il ne reste qu’un nom sur une tombe, il serait bon de confectionner pour chacun un petit coffret de souvenirs, avant que la mémoire de nos chers défunts s’efface à jamais.

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