| | Le mot d'Erick Sez Chaque jour, un membre de l'équipe vous raconte son Festival |
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Je suis le Directeur technique du Festival. Avec Martin Engstroem, c’est une longue histoire, une fidèle complicité qui nous unit : nous nous connaissions déjà avant la création du Festival. Dès la première édition, je l’ai soutenu pour faire vivre ce projet, avec le souci constant de veiller au bon déroulement et à la qualité des spectacles, de m’assurer que toutes les équipes travaillent en bonne entente pour garantir le confort et la sécurité des spectateurs, qu’ils puissent écouter de la musique dans les meilleures conditions possibles. Notre mission commence à la mi-mai et se termine à la mi-août ; elle couvre la construction, la mise en place technique, la gestion des spectacles et tout l’accompagnement sécuritaire qui va avec. On s’occupe aussi de la coordination entre les différents lieux qui accueillent nos partenaires, les sponsors, les Amis et les bars. On est là pour faire vivre le village du Festival. Pour faire marcher tout ça, je mets la barre très haut en termes de qualité, pour moi comme pour mes collaborateurs. J’ai plusieurs équipes : cinq personnes pour la sonorisation, cinq pour la lumière et huit autres pour la régie des scènes. Mon rôle consiste à les coordonner, entre autres avec les entreprises en charge des captations pour les enregistrements destinés aux archives sonores (qui existent depuis le début) et aux diffusions internationales, notamment par le canal de medici.tv. Je dois veiller à ce que chacun bénéficie de bonnes conditions de travail dans le respect de l’autre. Car chaque corps de métier est concentré sur la partie qui le concerne ; je me dois par conséquent de tout mettre en œuvre pour que tout se passe en harmonie. Tout ça est rendu possible grâce à la motivation de mes équipes, composées de personnes fidèles au projet, concernées par la musique et qui sont pour la plupart là depuis longtemps. La clé de cette réussite, c’est l’esprit convivial du Festival que Martin a su insuffler et qu’il faut maintenir. Erick Sez Directeur technique & Chargé de sécurité |
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Le questionnaire de Proust : Mao Fujita
Chaque jour, un artiste se prête au jeu ! |
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Le principal trait de mon caractère : Optimiste Mon principal défaut: Je mange beaucoup de sucre et je grossis. Ma principale qualité: Je suis très doué pour réserver des billets d'avion à bas prix et pour acheter mes billets avec mes miles. Mes héros de fiction: Pikachu Mes héros dans la vie réelle: Mes parents Ma nourriture et boisson préférées: Un œuf à la coque et du Coca-Cola Zero Ce que je déteste par-dessus tout: Les retards de train et de vol Le don de la nature que je voudrais avoir: J'aimerais parler plusieurs langues couramment. Comment j’aimerais mourir: J'aimerais mourir en buvant un milk-shake Oreo au Milk Bar de Verbier. Ma devise: Respecter ma devise |
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Mainstage
Bruce Liu, dans l'intimité de Chopin |
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Le jeune pianiste canadien Bruce Liu a attiré l’attention du monde entier lorsqu’il a remporté le Premier prix du prestigieux Concours Chopin de Varsovie. Après un récital à l’Église la semaine dernière, il est ce soir sur la scène des Combins dans le Concerto pour piano N°1 de Frédéric Chopin. Vous avez gagné le concours Chopin de Varsovie en 2021, vous continuez à jouer beaucoup de Chopin. De quelle nature est votre lien à sa musique ? Très profond et personnel. Chopin m’a accompagné pendant la pandémie de façon exclusive. J’ai eu la chance que la pandémie ne soit pas une période difficile pour moi, mais au contraire, un moment bénéfique d’approfondissement et de réflexion sur ce que je voulais faire en musique et ce, en relation avec Chopin. Jusqu’alors, pour mes études, j’avais toujours étudié simultanément tous les répertoires : baroque, classique, romantique, contemporain. Mais en l’absence de cours à cause du Covid et parce que je préparais le concours de Varsovie dont les épreuves comportent exclusivement du Chopin, je me suis consacré à ses œuvres. Ce compagnonnage a créé une relation unique avec sa musique. Le plus important pour moi dans Chopin, c’est la dimension d’improvisation inhérente à sa musique. Pourquoi une nouvelle version orchestrale pour le Concerto N°1 ? Souvent, l’orchestration n’est pas très intéressante pour les vents chez Chopin, aussi Mikhaïl Pletnev a-t-il revu celle du Concerto N°1 et mis en avant les mélodies qui restaient comme cachées dans la version originale. C’est cet arrangement que nous donnerons sous sa direction ce soir avec le Verbier Festival Chamber Orchestra. Le Concerto N°1 est une page enjouée, composée par Chopin avant qu’il ne doive quitter la Pologne. Le troisième mouvement, très connu, contient des rythmes de krakowiak, une danse polonaise en vogue à l’époque. Le deuxième mouvement est comme un rêve heureux. Que cherchez-vous sur le plan esthétique ? Je me méfie de la pédale, je cherche un son clair. J’aime les sons intimes. Quand j’étais adolescent, j’ai fait des expérimentations pour arriver au son le plus doux possible. En allant jusqu’au plus extrême pianissimo, jusqu’au au point ou l’on ne m’entendrait plus. Évidemment, pour les concours et en concert, c’est une autre affaire. Comme le disait Arthur Rubinstein, il faut toujours jouer pour le dernier rang. Comment travaille-vous ? Chaque jour est différent. En temps ordinaire, je ne dépasse jamais trois ou quatre heures d’affilée par plage de travail, pour toujours créer quelque chose lorsque je me mets au clavier. Redoutez-vous sur scène les fausses notes et les trous de mémoire ? Tout le temps (sourire) ! Mais je n’essaie pas toujours de les éviter. L’hyper-contrôle tue l’émotion. J’aime le jeu des pianistes des années 1950-1960, époque où l’enregistrement n’avait pas encore l’importance qu’il a aujourd’hui. Les pianistes ne craignaient pas que leur interprétation reste fixée pour toujours. Ils n’offraient pas forcément la perfection technique, mais transmettaient une émotion qui pouvait toucher le public. Faire passer une émotion est essentiel à mes yeux. Propos recueillis par Laetitia Le Guay-Brancovan |
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Academy
Helena Ricci : « Casser les codes du concert classique » |
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Le rêve d’enfance d'Helena Ricci était de se produire un jour au Verbier Festival. Le voici exaucé puisque la jeune harpiste suisse propose, le 31 juillet au Taratata dans le cadre de UNLTD, un spectacle immersif et sensoriel mêlant son instrument à des arts visuels. Vous avez une formation classique, d’où provient cette envie de renouveler le format de concert ? Tout au long de ma formation à la Guildhall School of Music and Drama de Londres, je me suis toujours interrogée sur la manière d’attirer de nouveaux publics et des jeunes au concert, d’autant que les gens sont de moins en moins intéressés de se rendre physiquement dans les salles puisqu’ils ont tendance à aller sur les plateformes de streaming. Il fallait donc trouver une vraie valeur ajoutée à être dans une salle de concert et présenter la musique autrement. Le public est ainsi au cœur du projet que je propose dans le cadre de la Creative Project Development Residency, pour lequel on m’a donné carte blanche. En quoi consiste ce nouveau projet Anima ? Il est le résultat d’un long processus de réflexion, de recherches et de développement. Le public va pouvoir y entendre des pièces allant de Bach à Philip Glass, soit une large palette temporelle, transcrites par moi-même pour harpe solo, accompagnées de films super 8 et d’images créées par l’intelligence artificielle, fruit de deux commandes passées à de jeunes artistes visuels, Infinite Vibes de Berlin et Emma Catnip de Londres. Entièrement acoustique, Anima s’inscrit dans le prolongement de mon concept MUS!LUX, avec toujours cette envie de mélanger la musique à d’autres arts et à la technologie, afin de casser les codes du concert classique. Trois thèmes y sont abordés : l’amour, la solitude et la transformation, l’idée étant que chacun peut être une lumière pour quelqu’un d’autre. De façon générale, j’essaie d’établir un lien de symbiose entre musique et image parce que quand je joue de la harpe, je vois toujours des couleurs, des images, des histoires. La musique raconte une histoire et touche à des émotions universelles : la peur, la joie, l’amour, la solitude, et le visuel peut vraiment apporter une autre dimension, susceptible d’attirer un nouveau public. Que vous inspire la configuration club tel qu’au Taratata ? J’adore puisque je cherche à apporter la harpe et la musique classique dans des lieux qui ne sont pas forcément des salles de concert traditionnelles. Avoir le public aussi proche et assis autour de la scène en cercle favorise l’intimité. Il ne suffit pas de présenter des projets différents, l’endroit y fait aussi beaucoup. Propos recueillis par Anne Payot-Le Nabour |
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Il était une fois en Val de Bagnes.. le 31 juillet 1994
Chaque jour, un clin d'œil à l'histoire de notre région Le 31 juillet 1994 : Fin du premier Verbier Festival |
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VF GOLD
Chaque jour, découvrez un album de notre playlist VF Gold |
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CONCERTI & ENCORES Mikhaïl Pletnev HAYDN Keyboard Concerto in D Major, Hob. XVIII TSFASMAN Suite for Piano and Orchestra Encores from 2018 & 2021 Mikhaïl Pletnev Verbier Festival Orchestra Kent Nagan Iván Fischer https://classical.music.apple.com/nl/album/1642330289?l=en-GB |
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Un regard sur Verbier...
Chaque jour, une devinette en photo Devinez où ce détail a été photographié ? Réponse demain dans le prochain Quotidien ! Réponse du Quotidien d'hier : Gargouille du Hameau |
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À la rencontre d'un festivalier Chaque jour, un festivalier nous décrit en une phrase son Festival |
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« Nous avons découvert le Verbier Festival sur Youtube. Les nombreux commentaires favorables nous ont convaincus d'organiser notre première visite en Suisse autour du Festival et nous sommes ravis de notre décision. La combinaison de l'écoute de nombreux jeunes musiciens talentueux et de la rencontre avec des artistes de renommée mondiale a fait de cette expérience un moment inoubliable. » Sun Hee et In Seok, 50 ans, venus des États-Unis. |
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« Les UNLTD Amplifiers amplifient notre message d'accessibilité » |
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Jamais à court d’idées novatrices, le Directeur de UNLTD Stephen McHolm nous en dit plus sur Amplifiers, initiative lancée cette année, destinée à trouver des donateurs prêts à apporter leur soutien financier en faveur de ce « labo créatif qui met la musique en effervescence et pique la curiosité de toutes les générations ». Comment cette idée de créer les UNLTD Amplifiers est-elle née ? L’année dernière, nous avons fait une enquête auprès de nombreuses personnes pendant le Festival, dont il est ressorti un grand enthousiasme autour de UNLTD. Il était donc évident que les gens étaient prêts à nous soutenir. Mais UNLTD ayant pour maître mot l’accessibilité, avec des billets à moindres prix et des événements gratuits, nous devons le financer d’une manière ou d’une autre. L’idée est donc venue de créer un groupe d’Amis spécifiquement dédié à UNLTD, que nous avons choisi d’appeler « Amplifiers » parce que ces personnes amplifient notre message d’accessibilité et notre programmation décloisonnée où on peut entendre un soir du Schoenberg, un autre une drag queen et le lendemain de l’électro. Le ticket d’entrée est très abordable, à partir de CHF 50.-, et nous proposons durant le Festival des « happy hour » les vendredis, samedis et dimanches de 18h30 à 19h30, où les membres se retrouvent autour d’un verre au Crock No Name. Nous avons également créé « Amplifiers Pro », avec un ticket d’entrée à CHF 500.-, pour les entreprises souhaitant promouvoir notre message. L’occasion aussi de faire plaisir à leurs clients. Je tiens à préciser que nous travaillons en partenariat avec les Amis du Verbier Festival qui se chargent de récolter les dons et les redirigent ensuite vers UNLTD. D’ailleurs, si vous donnez CHF 200.- à UNLTD, vous devenez automatiquement Ami du Verbier Festival. À quoi cette communauté ressemble-t-elle à ce jour ? Il y a aujourd’hui une quinzaine de membres parmi lesquels plusieurs font partie de l’équipe du Verbier Festival ce qui est très touchant pour moi, un vrai témoignage de confiance en notre projet. Les Amplifiers voient leur nom apparaître sur le site web et dans le programme. Ils reçoivent un autocollant « I Power UNLTD » et une casquette contribuant, quand ils sont portés à amplifier notre message. Néanmoins au-delà de ces quelques avantages matériels, la principale contrepartie est d'accéder à une communauté. Quelles seraient les deux raisons selon vous de devenir « Amplifiers » ? La première est de garantir la poursuite de notre programmation si riche et la deuxième de rencontrer des personnes à l’état d’esprit et aux préoccupations similaires. Nous allons d’ailleurs profiter de « hoplà », notre concert gratuit en plein air du 3 août à La Chaux, pour lancer un grand appel aux dons. Propos recueillis par Anne Payot-Le Nabour |
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La Billetterie est ouverte à Verbier tous les jours de 9:00 à 17:00, Rue de Médran 12, 1936 Verbier ou par télephone au +41 (0)848 771 882 [email protected] |
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