| | Le mot de Marie-Jo Valente Chaque jour, un membre de l'équipe vous raconte son Festival |
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Rendez-nous visite au bureau des Ami·e·s et découvrez plus de notre passionnant quotidien ! Ainsi, jour après jour, nous contribuons à faire du Festival un espace de partage et de rencontre, où chaque note résonne d'une humanité vibrante. Nous espérons qu'avec le dévouement et l'engagement de notre petite équipe, la communauté des Amis vit pleinement cette célébration musicale, enrichie par des expériences uniques et des souvenirs inoubliables. Une telle mission ne peut être accomplie sans une équipe dévouée. Je suis heureuse de partager ces multiples tâches avec Sandra, Pauline et Iris, qui jouent un rôle crucial en gérant l'administration quotidienne, en assurant la liaison avec les Amis et en coordonnant les dîners. En coordination avec les hôtes, je veille à chaque détail pour garantir une ambiance chaleureuse et propice aux échanges. Mais mon travail ne s'arrête pas là. La magie du Festival se manifeste aussi dans les moments de convivialité et de partage d’informations, notamment, les « dîners des artistes » organisés et offerts par nos généreux Ami·e·s, des instants précieux où musiciens et hôtes se retrouvent autour d'une table, partageant anecdotes et perspectives musicales. Le bureau et le desk d'accueil des Ami·e·s se trouvent dans les locaux de la billetterie, véritable centre névralgique du Festival. Dès le matin, je m'assure que chaque détail est pris en compte pour répondre aux besoins de nos membres : informations sur les concerts, réservations, questions logistiques et inscriptions aux événements dédiés, comme aujourd’hui, l’Assemblée générale annuelle dès 10h, suivie de la traditionnelle raclette. Ces rencontres leur permettent d'échanger, de partager leur passion pour la musique et de créer des liens durables. La mission de l'association des Amis est de soutenir activement les programmes éducatifs et les grands projets artistiques du Festival. Ce soutien est essentiel au développement et à la pérennité de notre événement. Arrivée au Festival en 2022 en tant que Responsable de l'Association des Amis, telle la cheffe d'orchestre, je veuille à l’harmonie de cette communauté vibrante composée de donateurs mélomanes. Mon rôle, est d'assurer une expérience harmonieuse et inoubliable pour nos membres tout au long de l’année, avec un accent particulier durant l’été à Verbier. Aujourd'hui, je vous emmène dans les coulisses du Festival des AMI·E·S. Marie-Jo Valente Responsable du développement, Les Amis |
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27.07 COMBINS |18:30 QUASTHOFF JUBILEE Soirée Jazz |
28.07 COMBINS |18:30 Verbier Festival Orchestra Antonio Pappano Mikhaïl Pletnev |
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Le questionnaire de Proust : Thomas Quasthoff
Chaque jour, un artiste se prête au jeu ! |
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Le principal trait de mon caractère: La générosité Mon principal défaut: L'impatience Ma principale qualité: Je suis un bon professeur Mes héros de fiction: Astérix Mes héros dans la vie réelle: Ma femme et mon agent Ma nourriture et boisson préférées: Ludies bouletten et un bon verre de Shiraz Ce que je déteste par-dessus tout: Le racisme Le don de la nature que je voudrais avoir: Voler comme un oiseau Comment j’aimerais mourir: Je ne veux pas mourir Ma devise: Profiter de chaque jour comme si c'était le dernier |
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Mainstage De Verbier à l'Égypte en passant par la Provence |
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Alexandre Kantorow ou l’art de prendre le temps Malgré son jeune âge, Alexandre Kantorow compte déjà parmi les fidèles du Verbier Festival. Tout juste sacré, pour la deuxième fois, Soliste instrumental de l’année aux Victoires de la musique classique et plus jeune artiste – en sus de premier Français – à avoir remporté le prestigieux Gilmore Artist Award 2024 décerné une fois seulement tous les quatre ans, il y revient cet été pour deux concerts. Autrement dit en quasi-pèlerinage, pour faire écho au recueil de Liszt dont le pianiste choisit d’interpréter un extrait, la Vallée d’Obermann, issu de la Première année : Suisse, comme un clin d’œil de circonstance à la station valaisanne qui s’apprête à l’accueillir. Un compositeur avec lequel il entretient d’ailleurs un lien étroit, à tel point que le magazine américain Fanfare n’a pas hésité à écrire de lui qu’il était « Liszt réincarné », rien de moins ! Mais le récital de ce soir sera également l’occasion de donner vie à plusieurs autres de ses compositeurs de prédilection comme Brahms, Rachmaninoff ou encore Bach : « Ce que j’aime particulièrement en tant qu’interprète, c’est le fait de vivre sur le long terme avec des œuvres, et de me rendre compte des changements qui s’opèrent au fil du temps », confiait-il ainsi à Pianiste. Le Concerto pour piano N° 2 de Brahms, proposé le 29 juillet. aux côtés du Verbier Festival Orchestra dirigé par Lahav Shani n’y échappe pas : « [Brahms a] toujours occupé une place particulière dans mes oreilles et dans mon cœur. Je me suis très vite connecté à [sa] musique, et j’y reviens donc naturellement : c’est un bon équilibre entre le cœur et l’intellect. Il s’inspire à la fois de la période classique, notamment de Beethoven, tout en s’inscrivant dans le romantisme. Ses œuvres sont empreintes de noblesse émotionnelle, mais savent surprendre par des moments de laisser-aller particulièrement touchants », expliquait-il encore à Diapason. Au-delà de ces deux soirées, la complicité avec Verbier ne s’arrêtera pas là et se poursuivra quelques kilomètres plus au Sud au Festival de La Roque d’Anthéron où Alexandre Kantorow se produira en effet le 5 août. avec le Verbier Festival Chamber Orchestra en tournée, dirigé par Gábor Takács-Nagy, dans le Concerto pour piano « L’Égyptien » de Saint-Saëns. Et avec tous ces moments d’exception, ce sont bien des trésors au moins dignes du tombeau de Toutankhamon qu’Alexandre Kantorow réservent à ceux qui auront la chance d’y assister. Anne Payot-Le Nabour |
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Academy
Leo Nucci : « Se poser des questions, toujours et encore » |
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Son nom reste irrémédiablement associé à celui de Rigoletto, rôle qu’il a interprété des centaines de fois sur les plus grandes scènes du monde entier. Le baryton italien Leo Nucci est invité pour la première fois au Verbier Festival pour des masterclasses dispensées dans le cadre de la résidence d’opéra de l’Atelier Lyrique de l’Academy. Rencontre avec l’un des plus grands chanteurs verdiens de sa génération. Comment envisagez-vous votre rôle lors de ces masterclasses ? J’ai donné beaucoup de masterclasses, encore il y a quelques mois à Bergame, et je n’entends pas « enseigner » car c’est un grand mot. Je viens seulement avec l’espoir de donner à ces élèves des indications qui pourront être utiles dans leur vie de chanteur. Je cherche à leur faire comprendre le travail, pas si facile, que nous faisons. Dans quelle mesure le métier de chanteur d’opéra a-t-il évolué par rapport à vos débuts ? Je ne souhaite pas être sympathique en disant cela mais je constate qu’au terme de soixante ans de carrière, alors que j’ai commencé mes études de chant en janvier 1958, je continue à chanter sans problème. Comme avant moi la génération des Carlo Bergonzi ou Alfredo Kraus. Or pourquoi n’est-ce plus possible ? Les chanteurs d’aujourd’hui ont du mal à rester en pleine forme au-delà de cinquante ans et parfois de bien moins dans certains cas. Je me dois donc d’expliquer aux jeunes chanteurs qu’il nous faut exploiter avec beaucoup de soin le cadeau incroyable que la vie, la nature, Dieu, nos parents ou qui sais-je encore, nous ont fait. Car aucun instrument ne peut donner autant d’émotions que la voix humaine. Le jour où la technique est en place et que le don est là, il faut les mettre ensemble afin que se produise ce miracle incroyable de pouvoir chanter la musique littéralement magique de ces immenses compositeurs. La question n’est pas de faire carrière mais de produire de la poésie, de l’art. Verdi occupe une place privilégiée dans votre répertoire. Qu’en est-il de Falstaff pour lequel vous allez épauler ces étudiants en vue du concert du 4 août à la salle des Combins ? J’ai en effet chanté un certain nombre de fois Ford dans Falstaff qui n’est d’ailleurs pas le plus bel opéra de Verdi, selon les mots même du compositeur qui, dit-il, s’est « amusé » à le faire. Mon rôle consistera à montrer aux étudiants qu’il ne faut pas se contenter de jouer les notes mais se mettre entièrement à disposition de l’art et de cette musique incroyable, chercher la signification, le sens, la motivation de chaque indication notée par Verdi. Se poser des questions, toujours et encore. L’enseignement n’est pas mon métier. Je transmets pour le plaisir et la joie de faire de la musique car avec la musique, classique spécialement, on peut changer beaucoup de choses dans ce monde et apporter davantage de paix. Propos recueillis par Anne Payot-Le Nabour |
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Il était une fois en Val de Bagnes.. le 27 juillet 1868
Chaque jour, un clin d'œil à l'histoire de notre région Le premier moulin à grains de Chandonne a été installé le 27 juillet 1868, améliorant l'économie agricole locale. |
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VF GOLD
Chaque jour, découvrez un album de notre playlist VF Gold |
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THOMAS QUASTHOFF IN VERBIER VOL. 1 Schubert: Orchestrated Songs Mahler: Lieder eines fahrenden Gesellen J.S. Bach: Cantata BWV 56 Thomas Quasthoff and Friends Verbier Festival Orchestra James Levine Christoph von Dohnányi Thomas Quasthoff in Verbier, Vol. I (Live) by Thomas Quasthoff on Apple Music Classical |
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Un regard sur Verbier...
Chaque jour, une devinette en photo Devinez où ce détail a été photographié ? Réponse demain dans le prochain Quotidien ! Réponse du Quotidien d'hier : Réponse : Vieille télécabine, Route Bergerie 50 |
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À la rencontre d'un festivalier Chaque jour, un festivalier nous décrit en une phrase son Festival |
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« La masterclass de musique de chambre avec Gábor Tackás Nagy était exceptionnelle avec la visite surprise de András Schiff. Le travail de pédagogie et de transmission des professeurs de l'Academy est incroyable. L'échange avec les jeunes musiciens est ressource pour leur carrière. » Jean-Louis, 77 ans |
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Niklas Paschburg, un musicien entre mer et montagne |
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S’il confesse une passion particulière pour l’eau et la couleur bleue, le pianiste, compositeur et producteur allemand Niklas Paschburg fait une entorse à son inclination en se laissant inspirer, à l’occasion de sa première venue à Verbier dans le cadre de UNLTD, par les monts valaisans, même si la montagne n’était jamais bien loin dans son dernier EP. Comment définiriez-vous votre univers ? Comme il s’agit de musique instrumentale, je suis avant tout centré sur le fait de créer des atmosphères avec, la plupart du temps, des images en tête que j’essaie de décrire. Mon style se nourrit des esthétiques avec lesquelles j’ai grandi, ambient, électronique, un petit peu de classique et même parfois l’influence de la pop. Contrairement à avant où tout était prévu, je m’autorise maintenant davantage à improviser, afin d’exprimer ce que je ressens sur le moment. Mon objectif est d’ailleurs que l’improvisation prenne de plus en plus le dessus car, depuis ce début d’année, je suis vraiment en phase de transition dans la manière de faire et publier ma musique. Les instruments que j’ai sur scène, en l’occurrence, à Verbier, un piano, un accordéon, quelques synthétiseurs et une drum machine, constituent désormais un point de départ pour aller vers autre chose. Qu’apporte selon vous la configuration club telle qu’au Taratata ? C’est très inspirant car cela permet vraiment de ressentir les vibrations du public. Je suis toujours curieux de voir la manière dont cela impacte le concert et reste ouvert en fonction de cette interaction justement. De par mes expériences passées, dans une configuration aussi intime, je sais que tout est possible. Votre rapport à l’image vous a aussi amené à composer de la musique pour le cinéma… Ma composition la plus récente a été pour le documentaire polonais Silent Trees, une histoire intense magnifiquement racontée sur des réfugiés kurdes essayant de gagner l’Europe. J’avais auparavant écrit pour un film français, Presque, autre très belle expérience, et je travaille actuellement à nouveau sur un documentaire qui devrait sortir en janvier prochain. La composition pour le cinéma est un chapitre récemment ouvert que j’adore. S’il semble au premier abord différent, le processus au cinéma présente en fait des points communs avec mon travail habituel de composition car dans mes pièces, je suis aussi inspiré par les images, les choses que j’ai vues, si ce n’est que je suis libre de les choisir. La différence réside vraiment dans le fait que je doive me conformer à une histoire définie, le délai et que le travail se réalise en équipe car je suis sinon seul lorsque je compose. Mais jusqu’à présent, j’ai vraiment eu beaucoup de chance avec mes projets cinématographiques. Propos recueillis par Anne Payot-Le Nabour |
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La Billetterie est ouverte à Verbier tous les jours de 9:00 à 17:00, Rue de Médran 12, 1936 Verbier ou par télephone au +41 (0)848 771 882 [email protected] |
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