| | Le mot de Neile Thiry Chaque jour, un membre de l'équipe vous raconte son Festival |
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Quel meilleur moment que cette période olympique pour célébrer l’esprit d’équipe ? Au sein du Festival, on nous surnomme la « Comm », une abréviation pour l'équipe de communication. Sous ce nom se cache une petite ruche constituée d’une quinzaine de profils aux multiples talents, toujours prêts à épauler les collègues des autres services avec un seul credo : contribuer au rayonnement du Festival. Au contact tant des artistes que du public, couvrant réseaux sociaux, merchandising, site internet, graphisme, photos, programme, distribution, mise en avant des sponsors ou encore la rédaction d’articles pour Le Quotidien… La Comm se retrouve toujours impliquée d’une manière ou d’une autre dans tous les projets du Festival. Cela fait trois ans que j’ai la chance d’être la Responsable marketing & communication pour le Verbier Festival. J’attache beaucoup d’importance au travail d’équipe : je suis fière que nos collaborateurs d’été et les bénévoles de la Comm reviennent tous les ans se joindre à nous et c’est avec plaisir que nous accueillons de nouveaux membres. Ma rencontre avec Martin Engstroem a été un tournant dans ma carrière. Après des années dans le luxe et l’horlogerie, il était important pour moi de travailler autrement. Faire partie de la famille du Verbier Festival c’est travailler au service de la culture et favoriser la formation des jeunes musiciens. En trois ans à ce poste, j’ai fait beaucoup de rencontres inédites ! Neile Thiry Responsable marketing & communication |
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Le questionnaire de Proust : Julien Quentin
Chaque jour, un artiste se prête au jeu ! |
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Le principal trait de mon caractère : L’optimisme Mon principal défaut: L’impatience Ma principale qualité: La détermination Mes héros de fiction: Julien Sorel Mes héros dans la vie réelle: Mon fils Damian Ma nourriture et boisson préférées: La cuisine japonaise et le Barolo Ce que je déteste par-dessus tout: Les bêtises Le don de la nature que je voudrais avoir: Voyager entre les étoiles Comment j'aimerais mourir: Entouré de ceux que j'aime Ma devise: « Carpe diem » |
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Mainstage
« Cordes sensibles » |
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Les débuts du violoncelliste, Abel Selaocoe au Verbier Festival. Si, dans la Bible, la relation fraternelle d'Abel à son frère se termine plutôt mal, il en est tout autrement de celle développée avec le sien par l’Abel qui nous intéresse ici, Selaocoe, et qui s’apparenterait presque à un conte de fées. Né en 1992 de parents modestes dans un township d’Afrique du Sud, Abel Selaocoe ne tarde pas à rejoindre son grand frère au sein d’un orchestre de quartier, dont la vocation est d’éviter le désœuvrement de la jeunesse locale le dimanche après-midi. Et cet aîné va se révéler un véritable mentor pour son cadet, à qui il fait travailler la théorie et écouter quantité de cassettes de musique classique : « Je les rejouais en plaçant mes doigts sur le papier, sur lequel il avait dessiné les cordes du violoncelle. J’ai appris à l’oreille avant de savoir lire la musique », précise celui que rien aujourd’hui ne semble plus pouvoir arrêter. Cet intense travail de l’ombre finit par payer, puisque le jeune violoncelliste obtient, d’abord une bourse pour le St John’s College de Johannesburg, avant de s’envoler vers Manchester et son Royal Northern College of Music où, pendant huit ans, il confesse avoir mené, en tout bien tout honneur il s’entend, « une double vie » : « D’un côté, le cursus académique occidental, de l’autre, la découverte de l’héritage de mes ancêtres. Intuitivement, j’ai cherché des ponts – des rythmes, des mythes… – pour concilier les deux mondes qui cohabitaient en moi et trouver une voie qui me permettrait d’exprimer qui j’étais. » Cette identité, il envisage bien de la décliner lors de son récital ce soir à l’église, mêlant ses propres compositions à de la musique traditionnelle africaine et des pages baroques de Marin Marais et Bach. Il convie le public à venir écouter une histoire, la sienne ? « Je me suis beaucoup inspiré de la façon dont mes parents se réappropriaient les Suites pour violoncelle de Bach que je répétais à la maison : spontanément, ils reprenaient les mélodies, les interprétaient à leur façon et les transformaient. Je procède de la même manière : je pars d’un rythme africain, d’un instrument à cordes de Tanzanie ou du Lesotho, d’une légende ou d’un sentiment, et je me sers de mon violoncelle, de ma voix et du potentiel percussif de mon corps pour raconter une histoire. » En hébreu, « Abel » signifie « souffle, respiration » et c’est bien un air nouveau que paraît insuffler Abel Selaocoe au monde de la musique classique, semble-t-il porté par des vents particulièrement favorables. Anne Payot-Le Nabour |
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Academy
Votre 1er août avec l’Academy & UNLTD |
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Ce jeudi 1er août, UNLTD, le labo créatif du Verbier Festival, offre une programmation originale et gratuite dans toute la station. Au fil de la journée, animations de rue, spectacle familial et parade nocturne célèbrent la Fête nationale. Les musiciens de rue agitent Verbier dès 15h rue de Médran, renommée pour l´occasion « UNLTD Avenue ». Avec leurs concerts surprenants et leurs spectacles originaux, ils viennent de toute la région et d’ailleurs, leurs bagages remplis de toutes les musiques du monde. En soirée, vivez la Nuit Coucou d´UNLTD ! À 20h45, « Le Peuple Lumière » enchante la Place de Jeux Orny. La compagnie Zappar réunit en un bestiaire onirique le loup et le renard, le bouquetin et le cerf-biche, la chouette et l’aigle royal. Un spectacle envoûtant à voir en famille, suivi d´un cortège magique aux lanternes fabriquées la veille par les festivaliers et la sculptrice Isabelle Barthélemy.
Le programme se termine Place de l’Ermitage avec de nombreuses surprises musicales du Verbier Festival Junior Orchestra et des chanteurs la Verbier Festival Academy Atelier Lyrique ainsi que les discours officiels, à découvrir dès 22h. Pour clore la soirée en apothéose musicale, la Buskers Jam des musiciens de rue se déroulera au Lumi dès 23h. Un moment exceptionnel qui invite tout le public à la fête ! Jean-Philippe Jutzi |
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Il était une fois en Val de Bagnes.. le 1er août 1997
Chaque jour, un clin d'œil à l'histoire de notre région Le 1er août 1997 : depuis 27 ans, la Fête nationale coïncide avec la Fête patronale de la Saint-Pierre aux Liens à Versegères-Prarreyer. |
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VF GOLD
Chaque jour, découvrez un album de notre playlist VF Gold |
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FELIX MENDELSSOHN Yuja Wang Piano Concerto No. 1 in G Minor, Op. 25, MWV O7 Piano Sextet in D Major, Op. 110, MWV Q16 Yuja Wang Kirill Troussov David Aaron Carpenter Maxim Rysanov Sol Gabetta Leigh Mesh Verbier Festival Orchestra Kurt Masu https://classical.music.apple.com/nl/album/1615589508?l=en-GB |
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Un regard sur Verbier...
Chaque jour, une devinette en photo Devinez où ce détail a été photographié ? Réponse demain dans le prochain Quotidien ! Réponse du Quotidien d'hier : Au Jardin extraordinaire Skibroa, Chemin des Moulins 1 : Up-cycling de vieux skis |
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À la rencontre d'une festivalière Chaque jour, une festivalière nous décrit en une phrase son Festival |
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« Mon mari Simon et moi parcourons le monde pour apprécier la musique classique mais Verbier est le meilleur endroit grâce à son atmosphère et son environnement fantastique ! Nous apprécions particulièrement l'interaction entre les musiciens professionnels de haut niveau et les jeunes talents et nous sommes ravis que notre participation aux concerts mainstage permette la gratuité des masterclasses. » Luisa, originaire de Londres. |
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« Une invitation à la rêverie » |
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Convaincue que l’art doit pouvoir surgir au coin des rues, la Compagnie Zappar propose le 1er août un spectacle tout en poésie, qui sera suivi d’une déambulation de masques et sculptures lumineuses, pour une soirée entièrement placée sous le signe du merveilleux. Rencontre avec son fondateur, Yannick Cochand. Pouvez-vous nous présenter votre compagnie. La compagnie est un collectif d’artistes venus de Suisse, de France, du Burkina Faso et même de Palestine, qui se réunissent au projet. Historiquement, sa force est de permettre à différents publics d’appréhender, à travers l’art, des problématiques de société. Pendant la période du Covid, la compagnie a quasiment été mise à l’arrêt puisqu’elle travaillait beaucoup à l’étranger, mais elle a retrouvé vie autour de la construction de petites marionnettes puis de ces fameux masques du Peuple Lumière. Il s’agit en fait d’une mythologie naïve, inventée de toutes pièces, partie d’un essai scénographique pour devenir un conte qui s’écrit au fur et à mesure. Ce bestiaire enchanté réunit, par paires, des animaux de nos montagnes à savoir bouquetin, cerf-biche, renarde, loup, aigle et chouette, et il apparaît au soleil couchant, venant ainsi prolonger le jour, d’où toute une métaphore sur la lumière. Il vient quand les hommes sont prêts à le recevoir, durant les temps de fêtes, qu’ils sont en paix, sereins et ont le cœur au pardon. Quelles sont vos sources d’inspiration ? L’idée première est un oiseau farfelu, le calao, que l’on retrouve dans plusieurs pays mais surtout en Côte d’Ivoire chez les peuples Sénoufos. Cet animal est doté d’un grand bec et d’un dos large pour supporter les difficultés. Farceur, il passe du monde des vivants à celui des morts, permettant d’entrer en contact avec l’esprit des ancêtres. Il prend toutefois quelques libertés avec la vérité, déformant au passage les messages, ce qui expliquerait que les demandes des hommes ne soient pas toujours entendues par les dieux. Les masques réalisés pour ce Peuple Lumière ont attiré l’attention d’artistes, notamment de la chanteuse Okali qui a tourné un clip avec eux, si bien que cela nous a donné d’écrire une suite à l’histoire. Nous avons imaginé que ces masques avaient rencontré en Okali une reine qui leur avait donné à chacun une mission et une graine de courage, leur permettant de poursuivre leur chemin, comme de nouveaux pouvoirs. Comment ce Peuple Lumière envisage-t-il d’investir l’espace de Verbier ? Il y aura tout d’abord un spectacle, Les Cauchemars de Lune, Lune étant une petite fille – ici interprétée par une clown – dont Le Peuple Lumière aura la mission de faire disparaître les cauchemars. Au moment où un horrible cauchemar voudra s’emparer de sa peluche fétiche, Le Peuple Lumière apparaîtra, un peu comme s’il était descendu des montagnes, afin d’éloigner ces terreurs nocturnes. Lune invitera ensuite le public à suivre Le Peuple Lumière au gré de sa déambulation dans les rues de Verbier. Cet événement, ode au ralentissement autant qu’invitation à la rêverie, offre une parenthèse un peu hors du temps. Propos recueillis par Anne Payot-Le Nabour |
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La Billetterie est ouverte à Verbier tous les jours de 9:00 à 17:00, Rue de Médran 12, 1936 Verbier ou par télephone au +41 (0)848 771 882 [email protected] |
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