S'il fallait une preuve que la gauche n'est plus la gauche, la voici : son assourdissant silence après l'arrestation de l'écrivain Boualem Sansal à Alger, où les autorités l'accuseraient, entre autres, d'« intelligence avec l'ennemi ». À part quelques réactions qui ont sauvé l'honneur, celles de François Hollande, Carole Delga, Michaël Delafosse ou Karim Bouamrane (1), les cheiks et les émirs du NFP n'ont pas protesté. Pas un mot, rien. Rasant les murs, ils sont ainsi devenus, de facto, les complices d'une dictature militaro-islamiste corrompue. Il est vrai qu'ils ont l'habitude. Lire l'article |