Depuis cette folle soirée de juin où Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale, les Français savent qu'ils doivent être prêts à tout endurer : une gauche délirante qui croit pouvoir imposer au pays son programme – en fait celui de LFI – et une Première ministre sortie de nulle part ; un président qui procrastine pendant des semaines alors que le besoin de réformes est plus criant que jamais ; des députés qui, loin de prendre au sérieux le recentrage du pouvoir vers le Parlement, se comportent comme des enfants capricieux, sèchent la séance publique parce qu'ils ne sont pas majoritaires pour ceux du socle commun, votent des dizaines de milliards d'impôts supplémentaires pour la gauche, parfois alliée à l'extrême droite contre laquelle elle a pourtant réinventé, cet été, le « front républicain ». Lire l'article |