En politique, nul n'est censé ignorer l'art du « Mistigri », ce jeu de cartes où le vainqueur est toujours celui qui bluffe le mieux. La séquence que nous vivons aujourd'hui, celle du choix du nouveau, ou nouvelle, locataire de Matignon, s'apparente à ces parties stressantes, connues aussi sous le nom de Pouilleux, où les participants mentent sans vergogne, multiplient les fausses pistes, les leurres, histoire de cacher leur jeu le plus longtemps possible, jusqu'à la dernière fatidique minute où il faut bien désigner un vainqueur. Lire l'article |