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| | | Quelle juste place doit prendre l’humain sur la seule planète qui lui assure vivre et couvert, à l’heure où ses actes menacent, justement, vivre, couvert et, au-delà, l’existence même des autres êtres espèces ? Pourrons-nous devenir des « jardiniers de la biosphère », repoussant toujours plus loin le domaine de la domestication, ou même piloter notre développement en respectant le devenir des autres êtres vivants, par-delà nos propres intérêts ? Les écologues François Sarrazin et Jane Lecomte explorent ces horizons, dans notre dossier spécial, en partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle, consacré aux limites et perspectives de l’anthropocène. La question de sa juste place dans le monde est posée à l’être humain comme être vivant, mais aussi comme être pensant, à présent que nous créons des machines aptes à accomplir des tâches cognitives toujours plus complexes. « Quel serait l’intérêt pour l’humanité d’avoir des machines capables d’énoncer des conjectures et d’autres en mesure de les prouver, le tout sans intervention humaine ? », demande le mathématicien Michael Harris. Parions, au moins, que la créativité humaine n’en aurait pas moins toute latitude à s’exercer. Bonne lecture ! L'équipe Pour la Science |
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| | | N°535 - Mai 2022 Mathématiques : l'humain bientôt dépassé par les machines ? |
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| | Mathématiques
Les mathématiciens face au défi des machines | | | | Des logiciels capables de vérifier des démonstrations très difficiles, des intelligences artificielles en mesure de formuler des conjectures… Face à ces performances vertigineuses, les mathématiciens sont amenés à s’interroger sur la part des humains dans leur discipline. La créativité reste l’apanage de ces derniers. |
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| | Écologie
De quoi l’anthropocène est-il le nom ? | | | | De nombreuses entreprises privées se lancent dans la course à la fusion nucléaire. Elles espèrent mettre au point des réacteurs commercialement exploitables au cours de la prochaine décennie. |
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| | | Analyser en profondeur des tissus, des organes voire des embryons par imagerie avec de la lumière visible est souvent indispensable en biologie, quand par exemple les rayons X sont inopérants. Mais comment composer avec leur caractère opaque ? En procédant à une clarification ou transparisation ! Susanne Bolte, responsable de la plateforme d’imagerie cellulaire à l’Institut de Biologie Paris-Seine (IBPS) nous explique les secrets et les enjeux de cette technique révolutionnaire. |
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| | | | | | | Mensuel – Hors-série – Thema | | | | |
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