Good Economie Les Echos Vendredi 06 janvier 2023
 
 
 
 
Le mot de la rédaction
 
 

Exception culturelle ne vaut pas exception écologique. Les professionnels du livre et de l’audiovisuel l’ont compris, qui s’organisent pour réduire leur empreinte environnementale. De quoi étoffer encore la liste des signes d’espoir dressée par Stefano Lupieri en ce début d’année. A tous ces acteurs de bonne volonté, l’article sur le Livre blanc « Transition durable, les expertises à développer pour transformer son entreprise », lu en exclusivité par « Les Echos », sera des plus profitables. Et celui sur la nouvelle loi antigreenwashing le complète fort à propos. Bonne lecture et bon week-end !

 
 
 
 
 
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Conso
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le chiffre de la semaine
 
50%
 

C’est la proportion des ménages qui a désormais accès à l’aide à l’achat d’un vélo électrique. Le relèvement du seuil d’éligibilité à partir de ce mois de janvier doit permettre de couvrir la moitié des Français les plus modestes.

 
 
 
 
 
 
 
La Chronique de Stefano Lupieri
 
 
Signes d’espoir

Difficile de se voiler la face. En ce début d’année, les raisons d’être pessimistes pour l’avenir de la planète ne manquent pas. D’ailleurs, les Français sont de plus en plus nombreux à exprimer leur inquiétude. Selon le dernier baromètre de l’Ademe « Représentations sociales du changement climatique », ils ne sont plus que 1 sur 4 à croire à l’hypothèse d’une adaptation « sans trop de mal » de nos sociétés, 72% estimant que « les conditions de vie vont devenir extrêmement pénibles » dans le futur. On pourrait égrener la longue liste de raisons qui justifient ces craintes. Choisissons plutôt, pour commencer l’année, de nous concentrer sur les signes d’espoir. Avec un petit florilège de produits ou services nouveaux qui prouvent que la mobilisation a commencé. Quitte à faire abstraction de leur côté parfois un peu gadget. La marque d’outdoor néo-zélandaise Kathmandu a ainsi conçu une doudoune unique en son genre. Privée d’oxygène, elle entame un rapide processus de dégradation. Ensevelie sous terre, elle disparaît en moins de cinq ans. La basket Cloudprime explore un autre champ de l’écocircularité. Sa semelle intermédiaire est réalisée en un matériau fabriqué à partir des émissions industrielles de monoxyde de carbone, récupérées à la source. Sur le front de la lutte contre la pollution, le fabricant d’électroménager Grundig a mis au point, de son côté, un lave-linge équipé d’un filtre à microplastiques intégré qui capture jusqu’à 90% des microfibres qui s’échappent de nos vêtements synthétiques. Le secteur des services n’est pas en reste. La carte bancaire suédoise Do Black évalue, via une application, les émissions carbone des achats effectués par son intermédiaire. Elle en informe son possesseur et va jusqu’à bloquer la transaction si le seuil préétabli est dépassé. On pourrait ainsi multiplier les exemples. Loin de nous dispenser d’un changement radical de comportement de consommation, ces inventions témoignent de notre potentiel pour changer les choses. Dès lors qu’on s’en donne les moyens. Mais nous font aussi regretter de ne pas s’être lancés sur cette voie… beaucoup plus tôt.

 
 
 
 
 
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