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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Samedi 2 Septembre
Le samedi de la 21e semaine du temps ordinaire
Calendrier romain ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
Ste Ingrid de Skänninge , St Salomon Leclerq |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25,14-30.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur confia ses biens. |
À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, |
celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. |
De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. |
Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. |
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. |
Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.” |
Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” |
Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.” |
Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” |
Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. |
J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.” |
Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. |
Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. |
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. |
À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. |
Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022) |
« Le maître leur demanda des comptes »
La créature, que peut-elle bien connaître sans son créateur ? ce qu’elle a reçu de connaissance, il faudra bien qu’elle en rende compte, et de son action et de son activité, en toute justice et équité. En effet, pioche, faux, serpe et scie, hache, bâton, lance, dague et arc, javelot et tous les autres outils de l’existence, chacun possède sa propre opération ; mais ce n’est pas de lui-même qu’il la tient, c’est de nous bien sûr, et l’artisan fait travailler chacun de ces instruments dans les règles de l’art, pour ce qu’il a choisi de faire. (…) C’est bien ainsi, crois-moi, que Dieu nous a faits pour agir, chacun, fidèlement dans les actions de la vie. (…) |
Remarque-le (…), pas plus qu’il n’est possible, jamais, à un seul des outils nommés plus haut, de se mouvoir lui-même pour agir, ou de réaliser quelque chose sans la main de l’homme pour le prendre et, avec lui, fabriquer quelque chose, pas davantage l’homme ne peut, sans la main divine, concevoir quelque chose de bon ou le réaliser. Remarque-le : le Verbe artisan m’a fabriqué tel qu’il l’a voulu, il m’a placé dans le monde. Comment donc, dis-moi, pourrais-je penser ou réaliser, comment pourrais-je opérer quoi que ce soit sans la force divine ? |
Celui qui m’a fait don de l’intelligence, telle qu’il l’a voulue naturellement, c’est lui aussi qui me donne de penser tout ce qu’il sait m’être utile et qui m’accorde le pouvoir d’opérer ce qu’il veut. Si donc c’est cela que je fais, à coup sûr il me donnera davantage et m’accordera des pensées plus parfaites, dans son amour ; mais si je néglige même ce peu qui m’a été confié, à juste titre je subirai le châtiment d’en être pour de bon privé par Dieu qui me l’avait donné, et je me retrouverai inefficace, outil inutile, pour n’avoir pas voulu mettre en pratique les commandements du Créateur et m’être abandonné à la paresse et à la nonchalance. Voilà pourquoi j’ai été rejeté des mains du Maître. |
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