Il faudra quelque chose de plus pour le faire chuter... |
Pour voir la version en ligne de cet e–mail, CLIQUEZ ICI. |
|
Paris, lundi 5 juin 2023 |
|
|
|
| Le dollar est-il destiné à mourir (un jour) ? Le dollar n’est pas faible. Il est contesté. Le dollar est fort. Il est fort non pas parce qu’il est cher ou pas cher, non ; il est fort parce qu’il fait ce qu’il veut, il impose sa loi et les autres s’y adaptent qu’ils le veuillent ou non, comme c’est le cas de la Chine en ce moment. On nous parle de dédollarisation un peu comme si le mot était magique. C’est un récit, mais ce récit n’est pas confirmé par ce qui se passe sur les marchés. Par ailleurs, le récit mélange tout : le dollar utilisé dans les transactions, le dollar en tant qu’unité de compte, le dollar en tant que monnaie de réserve, le dollar comme simple liquidité, le dollar assurance, etc. Le dollar est et reste la pierre angulaire de la construction économique, financière et monétaire globale. Pour échapper à sa dictature, il faut s’isoler hermétiquement. Le sentiment négatif envers le dollar est important actuellement. Ce n’est pas nouveau en soi, il y a eu de nombreuses périodes de doute ou de rejet du dollar dans le passé. Certains ont émis des jugements ou des prévisions définitifs ; ces jugements se sont – même pour les spécialistes les plus réputés – révélés erronés. Le dollar se négocie presque toujours dans une dynamique de prix apparemment séparée des récits médiatiques ; je pense que ce sera encore le cas cette fois avec le roman sur la dédollarisation. Le dollar s’autodétruit Pour vous livrer le fond de ma pensée, la dédollarisation ne sera ni une décision humaine, ni une politique. Non : ce sera un processus naturel, endogène au système, un processus qui se développera selon sa propre logique, sa propre vitesse, et selon l’articulation… de ses mystères. La chute du dollar est imprévisible, non parce qu’il évolue de façon irrationnelle, mais parce que les théories et modèles qui la prévoient sont des simplifications inadaptées : cliquez ici pour lire la suite.
[NDLR : Retrouvez toutes les analyses de Bruno Bertez sur son blog.] |
| |
|
Pour lire d'autres articles sur le même thème, cliquez sur leur titre ci-dessous
|
|
|
| Le fardeau de la richesse La semaine dernière, nous avons regardé à la télévision une interview de Robert Kennedy Jr, candidat à la présidentielle. Ses réponses étaient pertinentes. Mais sur un sujet, il a semblé être pris au dépourvu. "Vous êtes issu de l’une des familles les plus riches des Etats-Unis", a commencé le présentateur. "Que pensez-vous de la volonté de la sénatrice Elizabeth Warren d'instaurer un impôt sur la fortune pour réduire les inégalités ?" "Je ne sais pas... il faudrait que je regarde cela de plus près", a répondu Kennedy. Aujourd’hui, nous allons également nous pencher sur la question. Tendances primaires Notre objectif (pour rappel, ou pour les lecteurs qui viennent de nous rejoindre), est d’adopter un point de vue beaucoup plus large que la plupart des sociétés d'analyse financière. Nous cherchons à identifier les courants profonds des marchés – et de l'Histoire – qui aident à expliquer les choses curieuses qui apparaissent à la surface. En ce qui concerne votre patrimoine, c'est le fait d'être au bon endroit au bon moment – et non d'être intelligent – qui compte vraiment. Si vous étiez né aux Etats-Unis juste après la Seconde Guerre mondiale, par exemple, vous auriez vécu la période la plus éminemment aisée de l'histoire de l'humanité. Et si vous aviez surfé sur ce que nous appelons la "tendance primaire" du marché boursier américain après 1982, vous auriez pu mettre votre portefeuille d'investissement en pilotage automatique et profiter de 40 années de croissance. Eh oui... comme une odeur de curcuma dans un restaurant indien, un parfum de fatalisme plane sur nos idées. En effet, une fois que l'on a découvert la tendance principale, on s'aperçoit qu'elle fait partie d'un schéma plus large – ce n’est qu’un chapitre d'une histoire plus longue... une pièce d'un puzzle plus grand. L'histoire, bien sûr, a un début et une fin ; ce que vous pensez ou ce que vous voulez faire n'a pas d'importance. Le puzzle, lui… eh bien, il est ce qu'il est. C'est pourquoi tous les articles d'opinion affirmant qu’il faut faire ceci ou cela sont inutiles : cliquez ici pour lire la suite. |
| |
|
Pour lire d'autres articles sur le même thème, cliquez sur leur titre ci-dessous
|
|
|
| Euro : la fraude de la stabilité des prix - Simone Wapler - Jean-Claude Trichet, ex-président de la Banque centrale européenne, s’est exprimé fin mai dans Le Figaro, à l’occasion des vingt-cinq ans de la monnaie unique : "Nous avons traversé des crises mondiales et européennes très, très difficiles. Les résultats sont là : aucun pays n’a quitté la zone, huit nouveaux pays ont rejoint les douze premiers, et la stabilité des prix a été en moyenne sur vingt-cinq ans au moins aussi bonne qu’avec les meilleures monnaies nationales avant l’euro." Cette petite phrase mérite quelques commentaires. Tout d’abord voici comment a évolué l’indice des prix harmonisé de l’Eurozone depuis 1998 :
Cet indice des prix ne comprend pas l’immobilier. Pas la peine d’avoir un doctorat pour comprendre que nous avons affaire à une hausse des prix et non pas à une stabilité. Ensuite, ce graphique ne dit pas tout. En 2001, la Chine intègre l’Organisation mondiale du commerce (OMC). La mondialisation se met en place selon le schéma suivant : les pays dits développés font produire à bas coût dans l’usine du monde. Donc ils importent des baisses de prix. Mais la politique inflationniste (de création monétaire) de la BCE a plus que neutralisé la déflation importée. Quant à savoir si le franc, la lire, la peseta, le deutschemark, etc. auraient fait mieux dans les mêmes circonstances, c’est impossible ! D’où vient l’inflation ? Concernant la création monétaire et la gestion des taux, Jean-Claude Trichet profère deux énormités successives : Cliquez ici pour lire la suite. |
|
|
|
Vous aimerez aussi :
|
Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux | |
|
|
Vous recevez ce mail car vous êtes inscrit à La Chronique Agora, publié par Publications Agora France. © Tous droits réservés 2023. |
Pour recevoir chaque jour notre lettre d'informations, n'oubliez pas d'ajouter [email protected] à votre carnet d'adresses. |
|
La Chronique Agora est une publication des PUBLICATIONS AGORA FRANCE, société à responsabilité limitée de presse au capital de 42 944,88 euros, inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris sous le numéro 399 671 809, dont le siège social est 116 bis, avenue des Champs-Elysées CS 80056 - 75008 PARIS. Numéro de TVA intracommunautaire FR 88399671809. La reproduction partielle ou totale de la présente Chronique Agora est strictement interdite sans accord écrit de la société éditrice. Les informations contenues dans La Chronique Agora sont uniquement données à titre informatif. Toute utilisation des informations données est soumise aux conditions générales d'utilisation. Les informations vous concernant font l'objet d'un traitement informatique destiné à l'envoi de cette newsletter gratuite. Conformément à la loi "Informatique et Libertés" du 6 janvier 1978 modifiée et au Règlement européen n°2016/679/UE du 27 avril 2016, vous bénéficiez d'un droit d'accès, de rectification, de portabilité et d'effacement de vos données ou encore de limitation de traitement, en écrivant aux Publications Agora : [email protected]. Pour plus d'informations sur vos droits et l'utilisation que nous faisons de vos données personnelles, cliquez ici. Comme La Chronique Agora est financée grâce à nos publicités, vous avez reconnu avoir accepté de recevoir quotidiennement nos meilleures offres d'investissements. Retrouvez toutes nos publications quotidiennes sur https://la-chronique-agora.com et tous nos services sur notre site https://www.publications-agora.fr Une question, une remarque sur le contenu de nos publications ? Il suffit de nous écrire à [email protected]. Vous souhaitez vous désabonner de La Chronique Agora ? Cliquez ici. |
|
|