À LA UNE ● La cryptographie, cette discipline à l’origine des algorithmes de chiffrement protégeant nos données, est menacée par les progrès des ordinateurs quantiques. Ceux-ci seront bientôt à même de « casser » les algorithmes les plus robustes actuellement utilisés. Les spécialistes anticipent, cherchant encore à développer des codes qui leur résisteront. Mais faut-il poursuivre cette « course aux armements » ? Un nouveau protocole de chiffrement, conçu avec des dispositifs …quantiques, vient d’être testé expérimentalement : il est possible de garantir une sécurité sans faille, que l’attaquant soit équipé d’ordinateurs quantiques ou non. En clair : c’est assurément la physique quantique qui écrira l’avenir de la cryptographie. Et aussi : L’empreinte naturelle de la peur…des humains Dans la nature, il est fréquent que le comportement des proies soit sous l’influence de la présence des prédateurs. La peur d’être mangé est un motif structurant des comportements animaux. La peur des humains, qu’éprouvent même les grands prédateurs – pumas, panthères, loups…- ne l’est pas moins. En modifiant le comportement des plus grands prédateurs, qui les craignent, les humains modifient les écosystèmes en profondeur. Une analyse d’Asia Murphy, écologue à l’université Penn State. La communauté d’Ella Ella est une jeune femme dont l’esprit abrite 12 personnalités différentes, d’âges variés. Rebeccas Lester (université de Washington à Saint Louis), la psychothérapeute qui soigne cette patiente souffrant de trouble dissociatif de l’identité est aussi anthropologue. Elle s’est appuyée sur ces expériences de recherche en anthropologie pour apprendre à Ella à faire de ses personnalités une communauté vivant en paix, et fait le récit de ce cas. Les deltas sont-ils en voie de disparition ? Leurs terres sont fertiles, donnent accès aux océans, et ont vu naître les grandes civilisations urbaines. Les deltas abritent 500 millions de personnes aujourd’hui. Les terres de nombre d’en eux disparaissent peu à peu, notamment sous l’effet du réchauffement climatique. Ils pourraient perdre 50% de leur surface en quelques centaines d’années. Les explications du géomorphologue Jan Nienhuis, de l’université d’Utrecht. Et bien plus encore à découvrir dans ce nouveau numéro de Pour La Science. Bonne lecture... et bonnes fêtes de fin d'année ! ● François Lassagne - Rédacteur en chef de Pour la Science |