10/10/24 Voir dans le navigateur
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Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso,

Le Premier ministre Michel Barnier dévoile aujourd’hui la première mouture de son budget pour 2025, et Berlin comme Bruxelles attendent du gouvernement français des mesures fortes pour réduire le déficit public.

Alors que celui-ci devrait atteindre 6,1% du PIB en 2024, l’exécutif espère revenir d’ici 2029 sous la limite des 3% imposée par le Pacte de stabilité et de croissance, adopté au printemps dernier, sous peine de se voir théoriquement infliger chaque année une amende équivalente à 0,1 % du PIB. Tous les détails à lire dans l’article de Laurent Geslin et Nick Alipour.

Pour éviter ce scénario peu enthousiasmant, un plan d’économie massif et totalement inédit sera mis en oeuvre l’année prochaine. Au menu : 40 milliards d’euros de baisse des dépenses publiques, avec des coupes attendues dans tous les ministères ou encore un gel des retraites, et 20 milliards d’euros de recettes supplémentaires, grâce à des taxes sur les grandes entreprises et les ménages les plus fortunés.

D’ici le 31 octobre, Paris doit présenter à Bruxelles sa trajectoire financière de quatre à sept ans, assortie d’un programme d’investissements et de réformes alors que l’instabilité politique française continue de poser question.

« La Commission européenne a longtemps fermé les yeux sur la France, ce qui rend Bruxelles en partie responsable de la situation financière du pays », souligne pour Euractiv le député allemand Thomas Hacker, chargé des affaires européennes pour le FDP, parti libéral-démocrate. « Une approche plus stricte aurait probablement atténué la sévérité des mesures qui vont désormais être mises en œuvre ».

Reste ensuite à voir quelle sera la longévité du gouvernement de Michel Barnier, et si les mesures d’austérité qu’il lancera permettront de redresser les finances publiques sans faire plonger la croissance, qui devrait cette année s’établir à 0,7%.



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Sarah N'tsia
Éditrice de l'Expresso

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Les Capitales
BERLIN

L’Allemagne se prépare à une récession en 2024. Le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck (Les Verts), a annoncé une révision à la baisse des prévisions précédentes du gouvernement pour 2024 et qu’il s’attendait désormais à ce que le PIB se contracte de 0,2 % cette année. La croissance du pays stagne depuis 2018 en raison de problèmes structurels enracinés. Par Jeremias Lin.

PRAGUE | VARSOVIE 

La République tchèque et la Pologne rejettent les contrôles à long terme aux frontières intérieures de l’UE. Selon les déclarations du Premier ministre tchèque Petr Fiala qui a accueilli son homologue polonais à Prague, les gouvernements des deux pays estiment que l’immigration ne peut être combattue par l’introduction de contrôles à long terme aux frontières internes de l’Union européenne. Par Ondřej Plevák.

MADRID

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez demande une mise en œuvre rapide du Pacte sur la migration et l’asile. Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé qu’il demanderait à la Commission européenne d’avancer d’un an l’entrée en vigueur du Pacte européen sur Ia migration et l’asile. La déclaration du Premier ministre espagnol intervient dans un contexte de crise migratoire croissante en Espagne, dans les îles Canaries et dans les enclaves de Ceuta et Melilla en Afrique du Nord. Par Charles Szumski et Fernando Heller.

ROME

Italie : le nouveau plan budgétaire sur 7 ans approuvé malgré les critiques. Le plan budgétaire structurel à moyen terme du gouvernement, qui vise à gérer la dette et à renforcer la crédibilité fiscale, a été approuvé par les législateurs, et ce malgré les critiques de l’opposition concernant les prévisions de croissance optimistes et les détails de financement vagues. Par Alessia Peretti.

SOFIA

Plan de relance bulgare : la Commission européenne perd patience. La Commission européenne est de plus en plus impatiente face au retard accusé par la Bulgarie dans l’adoption des réformes nécessaires à la poursuite des paiements européens au titre de son plan national de relance et de résilience. L’institution a exprimé son mécontentement par la voix du commissaire à l’Économie, Paolo Gentiloni, lors d’une rencontre avec la ministre bulgare des Finances, Lyudmila Petkova. Par Krassen Nikolov.
L'actu des institutions européennes
Un cadeau empoisonné ? Viktor Orbán tresse les louanges de Bruno Retailleau. Alors que le Premier ministre hongrois d’extrême droite Viktor Orbán critiquait le bilan de la Commission européenne en matière d’immigration à Strasbourg, il a contre toute attente fait part de son approbation à l’égard du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et de son discours en matière de politique migratoire. Par Théo Bourgery-Gonse.

À Strasbourg, confrontation entre Ursula von der Leyen et Viktor Orbán. Viktor Orbán a exposé le programme de la présidence hongroise du Conseil de l’UE lors de la plénière du Parlement européen à Strasbourg, mais l’évènement a tourné à la confrontation avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Par Nicoletta Ionta.

L’UE prévoit de renforcer son aide au Liban malgré l’absence de cessez-le-feu. Malgré l’échec de l’UE à imposer un cessez-le-feu, Bruxelles souhaite renforcer son aide en direction du Liban, et pousser pour que Beyrouth se débarrasse du Hezbollah. Par Alexandra Brzozowski.

Stratégie Global Gateway : une étude révèle que les aides de l’UE sont détournées au profit d’entreprises européennes. Une récente étude constate que plus de 60 % des projets de la stratégie « Global Gateway » bénéficient à des entreprises européennes. En clair, il existe donc un risque que l’UE détourne son budget pour l’aide afin de servir ses intérêts commerciaux et géopolitiques. Par Nicoletta Ionta.

L’UE durcit le ton à l’égard de la Géorgie à l’approche des législatives du 26 octobre. Alors que la Géorgie se prépare à des élections législatives le 26 octobre prochain, les dirigeants de l’UE s’apprêtent à rappeler à Tbilissi de ne pas revenir sur son orientation pro-européenne actuelle, selon un projet de conclusions d’un sommet européen à venir consulté par Euractiv. Par Alexandra Brzozowski.

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