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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Mardi 16 Mars
Le mardi de la 4e semaine de Carême
Calendrier ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St Jean de Brébeuf , St Joseph Gabriel Brochero |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 5,1-16.
À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem. |
Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, |
sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. |
[...] |
Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. |
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » |
Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » |
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » |
Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. |
Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » |
Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » |
Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » |
Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. |
Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » |
L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. |
Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Romanos le Mélode (?-v. 560) |
Le Carême, dernière préparation de ceux qui seront baptisés à Pâques
[Nouveaux baptisés,] enfants du baptistère, nous tous qui venons de recevoir la lumière, nous crions en te rendant grâces, Christ Dieu : « Tu nous as illuminés de la lumière de ton visage, tu nous as revêtus de la robe qui convient à tes noces (Ps 4,7; Mt 22,11). Gloire à toi, gloire à toi, car tel fut ton bon plaisir. » |
Qui dira, qui montrera au premier créé, Adam, la beauté, l'éclat, la dignité de ses enfants ? Qui racontera aussi à la malheureuse Ève que ses descendants sont devenus rois, vêtus d'une robe de gloire, et qu'avec grande gloire ils glorifient Celui qui les a glorifiés, tout brillants par le corps, l'esprit et le vêtement ? (...) Et qui les a exaltés ? C'est, bien sûr, notre Résurrection. Gloire à toi, gloire à toi, car tel fut ton bon plaisir. (...) |
Tu es brillant, tu es radieux, Adam (...). En te voyant, ton Adversaire se dessèche et crie : « Qui est celui que je vois ? Je ne sais pas. La poussière a été rénovée (Gn 2,7), la cendre a été divinisée. Le pauvre, l'infime a été invité, il s'est baigné, il est entré pour s'attabler. On l'entraîne au banquet, il a eu l'audace de manger et la hardiesse de boire Celui-là même qui l'a fait. Et qui lui a donné ? C'est, bien sûr, sa Résurrection. » — Gloire à toi, gloire à toi, car tel fut ton bon plaisir. |
« De ses fautes anciennes il n'a plus souvenir, de ses premières blessures il ne montre plus la moindre cicatrice. Ses longues années de paralysie, il les a rejetées dans la piscine, comme jadis le paralytique, et maintenant il ne porte plus son lit sur les épaules, mais en vérité il porte sur lui la croix de Celui qui l'a pris en pitié et qui, moi, m'a perdu. Autrefois, l'Ami des hommes (Sg 1,6) a souvent lavé beaucoup d'hommes dans les eaux, et ils n'ont pas brillé ainsi. Ceux-là, leur Résurrection les a rendus à présent éclatants ». — Gloire à toi, gloire à toi, car tel fut ton bon plaisir. (...) |
Te voici recréé, te voici renouvelé ; ne courbe plus le dos sous les péchés. Tu possèdes, nouveau baptisé, la croix comme bâton ; appuie-toi sur elle. Apporte-la dans ta prière, apporte-la à table, apporte-la dans ton lit et partout comme ton titre de gloire (...). Crie aux démons : « La croix en main, je me tiens debout, chérissant notre Résurrection ». — Gloire à toi, gloire à toi, car tel fut ton bon plaisir. |
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