Laden...
l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Lundi 8 Mars
Le lundi de la 3e semaine de Carême
Calendrier ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St Jean de Dieu , Bx Faustin Míguez |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 4,24-30.
Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. |
En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; |
pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. |
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » |
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. |
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. |
Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Augustin (354-430) |
La veuve de Sarepta
La veuve sans ressources est sortie ramasser deux morceaux de bois pour se faire cuire du pain, et c'est alors qu'Élie l'a rencontrée. Cette femme était le symbole de l'Église ; parce qu'une croix est formée de deux morceaux de bois, celle qui allait mourir cherchait de quoi vivre éternellement. Il y a donc là un mystère caché... Élie lui dit : « Va, nourris-moi d'abord de ta pauvreté, et tes richesses ne s'épuiseront pas. » Quelle heureuse pauvreté ! Si la veuve a reçu ici-bas un tel salaire, quelle récompense n'est-elle pas en droit d'espérer dans l'autre vie ! |
J'insiste sur cette pensée : ne comptons pas recueillir le fruit de nos semailles dans ce temps où nous semons. Ici-bas, nous semons dans la peine ce qui sera la moisson des bonnes œuvres, mais c'est plus tard que nous en récolterons le fruit dans la joie, selon ce qui est écrit : « On s'en va, on s'en va en pleurant, jetant la semence. On s'en vient, on s'en vient en chantant, rapportant les gerbes » (Ps 125,6). Le geste d'Élie envers cette femme était en effet un symbole et pas sa récompense. Car si cette veuve avait été récompensée ici-bas pour avoir nourri l'homme de Dieu, voici de bien pauvres semailles, voici une bien maigre moisson ! Elle n'a reçu qu'un bien temporel : de la farine qui ne s'est pas épuisée, de l'huile qui n'a pas diminué jusqu'au jour où le Seigneur a arrosé la terre de sa pluie. Ce signe qui lui a été concédé par Dieu pour peu de jours, était donc le symbole de la vie future où notre récompense ne saurait diminuer. Notre farine, ce sera Dieu ! Comme la farine de cette femme ne s'est pas épuisée durant ces jours, Dieu ne nous manquera pas durant toute l'éternité... Sème en confiance et ta moisson viendra sûrement ; elle viendra plus tard, mais quand elle viendra, tu moissonneras sans fin. |
|
Si vous ne souhaitez plus recevoir l'évangile par courriel, cliquez ici. |
Laden...
Laden...