Good Economie Les Echos Vendredi 24 février 2023
 
 
 
 
Le mot de la rédaction
 
 

« Chief rumination officer ». La fonction viendra peut-être d’ici peu s’ajouter de la liste des nouveaux postes aux intitulés parfois déroutants qui voient le jour sur le créneau porteur des métiers à impact. Car pour les éleveurs, comme dans la reforestation, le bâtiment ou le tourisme, l’urgence climatique et environnementale pousse à innover. Au-delà des questions vaches sur les émissions des bovins, le Salon de l’agriculture, qui s’ouvre ce week-end, sera aussi une occasion en or de reprendre contact avec le vivant, dont l’espèce humaine se coupe de plus en plus. Bonne lecture et bon week-end !

 
 
 
 
 
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Le chiffre de la semaine
 
1.000
 

C’est le nombre symbolique de sociétés à mission qui vient d’être atteint en France. Elles n’étaient qu’une poignée il y a trois ans, après l’adoption de la loi Pacte qui a instauré ce statut. Une étape symbolique qui traduit l’attrait de plus en plus fort de ce label, surtout pour les petites et moyennes entreprises.

 
 
 
 
 
 
 
L'entrepreneur à impact
 
 
 
 
 
 
 
 
La Chronique de Stefano Lupieri
 
 
Métiers à impact

Ça chôme pas dans la RSE ! Le cabinet de recrutement Birdeo, spécialiste de ce marché, a constaté l’an dernier une hausse de 25% des créations d’emplois sur les métiers à impact. Cet acteur a même dressé un palmarès des postes pour lesquels il reçoit le plus de demandes de la part de ses 250 entreprises clientes. Les intitulés ont de quoi dérouter car ces fonctions requièrent souvent des compétences hybrides. Ainsi le « responsable économie circulaire » doit cumuler des connaissances en gestion de projet, écoconception et sourcing de matériaux. Le « manager adaptation au changement climatique » doit savoir modéliser les risques tout en proposant des pistes d’adaptation en lien avec les parties prenantes. Le « chief value officer » doit être en mesure d’intégrer des paramètres extra-financiers dans la comptabilité et le contrôle de gestion de l’organisation. Le « juriste RSE » doit veiller au respect des nouvelles obligations réglementaires jusque dans la conformité des produits. Enfin, pour bien modéliser les données récoltées, le « responsable de la mesure d’impact et data ESG » doit être rompu au langage de la finance et de l’informatique. Un peu tous des moutons à cinq pattes, donc. D’autant plus difficiles à dénicher qu’il n’existe pas encore à proprement parler de formations ad hoc. Pas étonnant que les rémunérations soient plutôt alléchantes. A partir de 55.000 euros annuels pour un « responsable économie circulaire » et jusqu’à 100.000 euros pour un « chief value officer ». Mais, parallèlement à ces postes très spécialisés, la transition écologique offre un vrai vivier d’opportunités professionnelles. La mise en œuvre de la Stratégie nationale bas carbone devrait ainsi susciter d’ici à 2030 la création de 300.000 à 500.000 emplois nouveaux. En particulier dans la rénovation énergétique, les mobilités actives et le monde agricole. Des métiers souvent davantage porteurs de sens. On est loin de la « grande démission » !

 
 
 
 
 
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