Bonjour Ă tous et Ă toutes,
8 mars 2022, l'occasion de partager avec vous mon constat sur l'Ă©volution des droits des femmes que j'ai pu observer au cours de ces dernières annĂ©es dans le secteur du recrutement en RSE.Â
Lorsque j’ai démarré ma carrière il y a près de 25 ans, le sujet de la maternité demeurait une vraie question. Evidemment à l’époque il était déjà interdit de poser la question à une femme. Mais de façon sous-jacente, une candidate pouvait être écartée d’un processus de recrutement ou d’une promotion si on estimait qu’il pouvait y avoir « un risque de congé maternité ».
Aujourd’hui je remarque que les choses ont évolué de façon très positive, en tout cas pour les femmes cadres dans la RSE : le congé maternité n’est plus un frein au recrutement ou à une promotion. Le besoin de féminiser et de rajeunir les instances dirigeantes plaident - à « compétences égales » - en faveur d'une candidature féminine. Nous le constatons dans les directions développement durable. Bien géré en amont, il est possible d’organiser un remplacement de façon sereine. Nous sommes d’ailleurs régulièrement sollicités par le biais de People4Impact pour ce type de mission d’une durée de quelques mois et cela concerne aussi de plus en plus le remplacement pour les congés paternité.
Pour faire évoluer le droit des femmes, il est indispensable aussi de faire évoluer le regard de la société sur la place des hommes et des pères. C’est à cette condition qu’ils pourront prendre leur juste place au sein des foyers, de la vie quotidienne, de l’éducation et que les femmes pourront prendre leur juste place au sein du monde économique.
Nous, professionnels du développement durable, avons un rôle d’exemplarité et de pionniers à jouer pour contribuer à cette évolution.
Je vous souhaite une bonne lecture ! |