La taxe Ad Tech La publicité ciblée ne serait pas si rentable pour les éditeurs de médias selon une étude relevée par le Wall Street Journal. Une équipe de chercheurs de l'Université du Minnesota, de Californie, d'Irvine et de Carnegie Mellon a analysé les impacts de la publicité ciblée sur les revenus des éditeurs en ligne: elle ne génèrerait que 4 % environ de chiffre d'affaires supplémentaire par rapport à la publicité non ciblée, ne s'appuyant pas sur l'usage de cookies. Ce gain modeste contraste avec les l'engouement des annonceurs pour ce format. Selon une étude réalisée en 2009 par Howard Beales, professeur à l'école de commerce de l'université George Washington, les annonceurs se disaient prêts à payer 2,68 fois plus pour une annonce ciblée. Alors pourquoi un si faible revenu pour les éditeurs ? Où est passé l'argent ? Dans la poche des fournisseurs de technologies, les Ad Tech, selon les responsables de l'étude interrogés par le WSJ. Ceux-ci confisqueraient une grande partie de la marge, sans que leur apport soit clairement identifié. C'est la fameuse "Ad Tech Tax". « La valeur du ciblage comportemental pour les éditeurs a été extrêmement exagérée depuis le jour où ce dernier a été inventé », conclut Michael Zimbalist, le directeur de la stratégie et de l'innovation de Philadelphia Media Network. A l'heure où les Etats-Unis entendent légiférer, cette annonce apparaît comme un argument de poids à ceux qui entendent durcir les règles pour la protection de la vie privée. | | UN PAVÉ DANS LA JUNGLE | La publicité digitale serait moins efficace en termes d'attention et d'efficacité que les médias traditionnels. C'est en tout cas ce qui ressort de la dernière étude de My Media, une agence de conseil et d'achat d'espace. « La mémorisation des campagnes en presse digitale n'atteint que 5 % alors qu'elle s'élève à 16 % en presse papier et peut atteindre 27 % pour une double page de publicité », résume l'agence. Pourquoi c'est un pavé ? Pour être efficaces, les marques doivent s'appuyer sur les spécificités de chaque canal digital. « Les agences, mais aussi les annonceurs doivent élaborer des formats propres au média digital, au lieu de se contenter de copier-coller des spots TV de 20 ou 30 secondes sur le Web. Le digital est un média en soi, qui exige son propre langage », expose Zysla Belliat-Morgensztern, présidente de la société média MMZ Conseil. | UN FORMAT À LA LOUPE | | Pour éveiller les consciences, le National Geographic a imaginé un format immersif sur le plastique et la pollution des océans. En alliant des infographies illustrées, des vidéos et du texte, ce reportage nous plonge au milieu de l'océan Pacifique, sur l'île Henderson. Cet espace naturel, envahi par les déchets, compterait jusqu'à 671 morceaux de plastique au mètre carré ! Grâce au mix media – un format qui a le vent en poupe –, la terrible réalité n'en est que plus saisissante... | LE CONTENU QU'ON AURAIT ADORÉ FAIRE | | Le métro est un monde bien étrange. Artistes, fêtards costumés, animaux inattendus, vendeurs à la sauvette... une faune particulière s'agite dans nos labyrinthes souterrains. Grâce aux tweets d'usagers amusés, le New York Times a immortalisé dans un portfolio loufoque et drôle ces passagers non conventionnels. On vous invite à jeter un œil à ce carnet, qui mêle aussi bien des iguanes, des gros chiens empaquetés dans des sacs que des extraterrestres. | UNE DERNIÈRE LIANE POUR LA ROUTE | Après le difficile passage à vide provoqué par la fin de Game of Thrones, Story Jungle vous propose de rebondir avec une nouvelle série, tout aussi addictive et terrifiante ! Chernobyl, minisérie de HBO et diffusée sur OCS, reconstitue la plus grosse catastrophe nucléaire du XXe siècle. Ne manquez pas cette plongée dans les entrailles d'une centrale en fusion, au milieu des habitants, des pompiers, des ouvriers et des représentants politiques dans le déni ! |
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