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Paris, 22 octobre 2018 |
∞ La NASA veut faire hiberner ses astronautes
∞ Tendances_Quel horizon pour le cannabis boursier ?
∞ En image_Les 2/3 des métiers du futur n'existent pas encore |
| *** Spécial crise italienne *** | | Le vendredi 28 septembre 2018, les banques italiennes ont été suspendues de cotation pour éviter la contamination ! | Danger imminent
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|  La NASA veut faire hiberner ses astronautes
Par Etienne Henri
Après avoir fait rêver l'humanité en emmenant des hommes sur la Lune dans les années 1960, la NASA s'est transformée en monstre bureaucratique dont les innovations se sont réduites comme peau de chagrin.
Pour éviter que l'agence en charge de la course à l'espace ne devienne une structure gouvernementale terne et poussiéreuse, il a été décidé que la NASA délèguerait une partie de ses activités de Recherche & Développement (R&D) à des entités externes. Les petites structures sont en effet connues pour être plus agiles, constituées d'équipes plus jeunes, et profitent de leur absence de bureaucratie pour oser sortir des sentiers battus.
C'est à cette heureuse décision que nous devons la naissance (et le succès) de SpaceX, qui a réussi en quelques années à réaliser plus de progrès sur la conception de fusées que la NASA n'avait pu le faire durant des décennies.
Les financements de la NASA ne sont cependant pas uniquement destinés à des programmes "terre-à-terre" comme la réalisation de lanceurs. L'agence réserve une partie de ses crédits à des réalisations bien plus fantasques dont certaines relèvent plus de la science-fiction que de la R&D.
Parmi elles : le projet de faire hiberner les astronautes lors des longs voyages interplanétaires.
|  | Les voyages vers Mars se feront peut-être dans un profond sommeil.
Crédit : SpaceWorks
Comment faire passer le temps dans l'espace ?
Envoyer des engins vers Mars ne présente plus de difficulté pour les agences occidentales. Les fusées commerciales sont désormais capables d'emporter des charges moyennes en orbite martienne, voire de faire atterrir des sondes sur la Planète rouge.
Transporter des modules habités plutôt que des sondes inertes n'est une question de taille de lanceur ; ce problème devrait être réglé d'ici quelques années par SpaceX et sa fusée BFR (Big Falcon Rocket).
Reste un problème avant de pouvoir emporter des astronautes : la durée du voyage.
Les êtres humains sont nettement moins patients que les appareils électroniques, et rester confinés durant des mois dans un espace clos leur pose de nombreux problèmes.
Au niveau physiologique, l'atrophie musculaire et la perte de solidité osseuse, inévitables lors des séjours en apesanteur, ont de fâcheuses conséquences sur le métabolisme et les capacités motrices.
Loin de la protection du champ magnétique terrestre, les voyageurs de l'espace reçoivent également des doses colossales de radiations cosmiques. Vieillissement accéléré, cancers : les conséquences risquent d'être désastreuses dans un voyage interplanétaire.
Enfin, reste le problème relationnel. La cohésion des équipes est primordiale dans le milieu hostile qu'est l'espace, et éviter les tensions dans un environnement confiné et intrinsèquement stressant n'est pas une mince affaire.
Accélérer le trajet n'étant pas une option économiquement viable, la NASA cherche à prendre le problème à l'envers en faisant passer le temps plus vite pour les voyageurs.
Pour ce faire, l'agence finance actuellement un programme de R&D basé sur l'hibernation.
Le refroidissement, la solution aux maux de l'espace
L'hypothermie a des effets fascinants sur les animaux. La littérature médicale regorge d'exemples de noyés dans des eaux froides qui, une fois réchauffés, se réveillent sans séquelles neurologiques alors que l'issue aurait été fatale à température ambiante.
Nombre d'animaux hibernent en faisant baisser leur température corporelle, et ne souffrent d'aucun trouble musculaire ou squelettique au printemps malgré le manque d'activité.
Les médecins espèrent donc pouvoir protéger le corps humain des effets physiques de l'apesanteur en refroidissant les astronautes.
Un effet secondaire intéressant est que l'hypothermie conduit à l'endormissement. N'étant plus conscients du temps qui passe, les voyageurs seront moins enclins à avoir des problèmes interpersonnels.
SpaceWorks : vers des voyages interplanétaires reposants
Dans l'espoir de faire des voyages vers Mars une cure de sommeil, la NASA a apporté son soutien financier à la startup SpaceWorks. L'entreprise travaille à l'élaboration de caissons qui permettront d'endormir ses utilisateurs durant 14 jours.
Cette durée a été choisie pour éviter les perturbations métaboliques trop importantes, et aurait comme avantage de permettre de réveiller les voyageurs très régulièrement au cours du voyage.
Une première enveloppe de 100 000 $ a été versée en 2013. Elle a servi à financer des tests préliminaires dont les résultats ont été jugés encourageants.
La NASA a décidé de poursuivre les recherches et a lancé la Phase II du projet. SpaceWorks a désormais pour mission de travailler sur les questions d'ingénierie et de sureté médicale de ses appareils.
La course est lancée. Qui, du lanceur BFR de SpaceX ou du caisson d'hibernation SpaceWorks, sera prêt le plus rapidement ?
Les paris sont ouverts...
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|  Tendances_ Quel horizon pour le cannabis boursier ?
Par Edern Rio
Connaissez-vous l'ETF Horizons Medical Marijuana Life Sciences (TSX :HMMJ) ?
Composé d'une quarantaine de valeurs liées de près ou de loin au cannabis thérapeutique, il cherche à reproduire le North American Marijuana Index, l'indice des valeurs canadiennes et américaines liées à l'industrie naissante du cannabis médical.
Ce serait un moyen simple d'investir dans le secteur du cannabis médical sur le continent américain, mais il est difficilement accessible par les brokers européens.
Pour autant, jetons tout de même un coup d'œil à ses récents mouvements car il est un excellent baromètre de l'état du cannabis boursier.
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| Nous constatons que depuis la mi-septembre, l'ETF évolue entre 23 $ et 26 $. Les prochains jours nous dirons si nous devons assister à un nouvel effondrement des cours comme cela avait été le cas lors de la flambée de janvier 2018, ou à une nouvelle hausse des cours.
Il est probable que le résultat des midterms et les quelques 20 millions d'Américains qui pourraient basculer dans un Etat où la marijuana thérapeutique est légale soit le déclencheur de ce nouveau mouvement. Rendez-vous donc le 6 novembre pour en savoir plus.
Comme on le sait, ce marché, bien qu'installé sur une tendance lourde, est pour l'instant hautement spéculatif et volatil. Il y aura forcément de la casse en chemin... [En revanche, nous connaissons une valeur qui est encore à l'achat et qui nous promet des gains à court terme.]
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En image_ 65% des enfants scolarisés aujourd'hui exerceront des métiers qui n'existent pas encore
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| Dans notre monde toujours plus connecté, notre environnement se redessine à une vitesse toujours plus formidable. S'il est donc difficile d'imaginer de quoi sera fait le quotidien des prochaines générations, les débats sont en cours.
Dans une étude intitulée Le Futur du travail (2016), par exemple, le forum économique mondial (Davos) a conclu que "65% des enfants scolarisés aujourd'hui exerceront des métiers qui n'existent pas encore" alors qu'une autre étude, signée Dell et Institute for the Future (2017), assure de son côté que "85% des emplois qui existeront en 2030 ne sont pas encore de ce monde".
Pour le dire autrement : les emplois de demain sont les grands absents d'aujourd'hui. Mais, si nous ne les connaissons pas encore, nous pouvons d'ores et déjà affirmer que nous nous dirigeons vers des activités toujours plus automatisées, digitalisées et... intelligentes.
La quatrième révolution industrielle s'esquisse à peine, des technologies émergent, d'autres fusionnent et les lignes de partage entre les territoires physiques, digitaux et biologiques se floutent... N'est-ce pas passionnant ?
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