| |  | L'essentiel du matin |
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| Bonjour à tous. On se penche aujourd'hui sur le variant brésilien du Covid-19, et la menace qu'il représente. Egalement au programme de votre newsletter, la fusillade survenue hier midi dans l'ouest parisien, le rapt de plusieurs religieux à Haïti, les élections régionales et le match retour très attendu, ce soir, entre le PSG et le Bayern. Bonne lecture, et bonne journée. |
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Cette édition a été préparée par Claire Hache, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle |  | | ● Le variant brésilien menace. Des spécialistes alertent sur ce mutant qui fait des ravages, notamment au Brésil. Même si cette souche est encore peu présente en France, ils appellent à renforcer les mesures de sécurité et à instaurer une quatorzaine contraignante. «Laisser l’épidémie prendre de l’ampleur, c’est étendre les capacités du virus à se répliquer», met par ailleurs en garde le virologue Bruno Lina, membre du conseil scientifique.
● La vaccination par la médecine du travail enfin lancée ? Autorisée depuis un mois et demi, la vaccination par la médecine du travail est un échec pour l'instant. L'ouverture de la campagne aux plus de 55 ans, sans conditions, va-t-elle changer la donne ?
● Une fusillade en plein Paris. Un homme est mort et une vigile a été grièvement blessée par balles hier devant l'hôpital Henry Dunant, dans le XVIe arrondissement. Le tireur, qui a pris la fuite à scooter, est toujours recherché. Une enquête pour «assassinat et tentative d’assassinat» a été ouverte et confiée à la brigade criminelle de la Direction régionale de la police judiciaire. La piste d’un règlement de comptes est privilégiée à ce stade.
● Le Cned hacké. La plate-forme «Ma Classe à la maison» avait été victime mardi dernier d’une attaque informatique, à l’occasion du premier jour des cours à distance pour les élèves confinés. Il s'agissait de cyberattaques venues de Russie et de Chine, a-t-on appris depuis.
● Rapt à Haïti. Au mauvais endroit au mauvais moment, ou cibles d’un groupe armé ? Sept religieux catholiques, dont deux Français (voir plus bas), ont été enlevés dimanche à Haïti, près de la capitale Port-au-Prince. Le pays est confronté à l’emprise grandissante des gangs sur son territoire. On vous explique tout ici.
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A suivre | Le coup d'envoi du ramadan | Le ramadan commence ce soir. Et il va à nouveau être bousculé par les restrictions liées au Covid-19. A Montfermeil, c'est toute une organisation qu’il a fallu revoir pour s’adapter aux contraintes sanitaires. La prière de nuit, principal moment de rassemblement de la communauté, sera reléguée… en visio sur Facebook, couvre-feu oblige. «On va aussi organiser de petites conférences à 18 heures les vendredi, samedi et dimanche pour tenir les dernières heures de la journée et expliquer comment faire la veillée nocturne», relate Farid Kachour, le vice-président de cette mosquée de Seine-Saint-Denis. Notre reportage à lire ici.
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1 minute pour comprendre |  | La France contrôle-t-elle assez les vols depuis les zones à risques? | L’info. Le variant brésilien «P1» ou «20J/501Y.V3», déjà présent en France même s’il ne circule qu’à des niveaux très bas pour le moment, serait de 40% à 120% plus transmissible que la souche prédominante jusqu’au début de l’année. Il échapperait aussi en partie à l’immunité, acquise après une infection ou grâce au vaccin. Sans parler des 92 autres variants identifiés au Brésil.
Quelles mesures ont été prises ? Depuis le 31 janvier, tout déplacement depuis le Brésil est soumis à la présentation d’un motif impérieux, à un test PCR négatif réalisé «moins de 72 heures avant le départ», à une attestation sur l’honneur certifiant que l’on n'est ni symptomatique ni cas contact, et à l'engagement de s’isoler une semaine en France. Mais ces mesures sont jugées trop souples par de nombreux scientifiques. Le cadre actuel comporte «des trous dans la raquette», estime Rémi Salomon, le président de la Commission médicale d’établissement de l’AP-HP. «Si vous vous contaminez la veille ou l’avant-veille du départ, vous serez en pleine période d’incubation donc asymptomatique et non-détectable au test», expose-t-il, plaidant pour un isolement obligatoire et contraint, comme au Royaume-Uni. Le chercheur Eric Billy suggère de son côté d’imposer un nouveau test à l’arrivée en France.
Que répond le gouvernement ? «On ne peut pas empêcher un Français de revenir sur le territoire national et, pour les autres, il faut un motif impérieux et un test PCR, sinon vous n’embarquez pas. Si des compagnies ne respectent pas les règles, on les suspend», a martelé le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Clément Beaune. Quant à la possibilité de suspendre tous les vols avec le Brésil, comme l’a fait le Portugal, ce serait contraire au droit, d’après le ministre délégué en charge des Transports Jean-Baptiste Djebbari. | |
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Réseaux sociaux, sections locales... |  | Comment l'Action française (re)tisse sa toile | Jouissant d’un regain de popularité auprès d’un public rajeuni, l’association royaliste et nationaliste, revigorée en dépit d’une base idéologique inchangée, enchaîne les ouvertures de sections locales. Elle étend son maillage aux nouvelles plateformes de communication, dans un curieux mélange avec ses convictions traditionalistes. | |
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| Merci d'avoir lu cette newsletter. On se retrouve demain, à 7h30. D'ici là, passez une excellente journée et n'oubliez pas de souhaiter une bonne fête aux Ida qui vous entourent. |
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