Un frère mineur franciscain invité chez les frères prêcheurs dominicains à donner la Parole de Dieu : un immense merci pour la confiance que vous me faites ! Et merci au Jour du Seigneur !
Nos deux ordres ont été fondés exactement à la même époque : saint François et saint Dominique se seraient même peut-être rencontrés au concile de Latran IV en 1215 dans la mouvance du renouveau des cœurs grâce à l’Évangile qu’ils ont vécu radicalement. Cet Évangile, le voici :
Christ est né pauvre dans une crèche ; il n’a fait que du bien autour de lui ; et, parce que les ténèbres ont horreur de la lumière, il a été conduit au cœur de sa passion jusqu’à cette mort infâme sur la croix, instrument de supplice réservé aux incroyants. Et par le don qu’il fait de sa propre vie, Dieu l’a relevé, l’a ressuscité, parce que son amour a été plus fort que la haine.
Aujourd’hui, nous fêtons l’entrée de Jésus dans sa passion par une porte de Jérusalem sur un petit âne, un âne déjà présent à la crèche, roi sans pareil acclamé par une foule d’amis. Mais deux jours après, cette même foule va le renvoyer aux chefs religieux et politiques en leur demandant sa mort à la place d’un meurtrier.