Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, Voilà une information qui fait couler beaucoup d'encre dans les médias espagnols depuis hier et l'enquête publiée par le site elDiario.es. L’eurodéputé et dirigeant du parti d'extrême droite Se Acabo La Fiesta (SALF), Alvise Pérez, est impliqué dans un scandale visant le financement de sa campagne pour les élections européennes. Il est soupçonné d’avoir accepté la somme de 100 000 euros de la part d’Álvaro Romillo, directeur de la société d’investissement en cryptomonnaies Madeira Invest Club (MIC) — qui a fait faillite la semaine dernière — , sans l'avoir déclaré aux autorités fiscales. Tous les détails à lire dans l'article de Charles Szumski et Fernando Heller. Selon elDiario.es, Alvise Pérez aurait reçu cet argent en échange de la promotion de MIC lors de divers événements publics de Se Acabo La Fiesta. D'après les messages du leader du SALF envoyés à Alviro Romillo, l’objectif de l'eurodéputé était de collecter « entre 300 000 et 360 000 euros » pour couvrir les frais de sa campagne électorale et payer divers « fournisseurs » du parti. Des sources au fait de l’affaire révèlent qu'il n’aurait finalement réussi à obtenir que 100 000 euros, en raison des problèmes de liquidité croissants de la plateforme d’investissement en cryptomonnaies. Le bureau du procureur espagnol a transmis les informations communiquées par le directeur de MIC à la Cour suprême espagnole, qui doit à présent enquêter sur le dossier. Alvise Pérez bénéficie toutefois de l'immunité parlementaire en tant qu'eurodéputé. Le SALF avait créé la surprise lors des élections européennes en Espagne, en totalisant plus de 800 000 voix et en remportant trois sièges au Parlement. Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez-nous sur X ou à [email protected]. Sarah N'tsia Éditrice de l'Expresso |