L’État, c’est quoi ?
« L'État est une maladie qui se fait passer pour son propre remède. »
À la question : « l’État, c’est quoi ? », Staline aurait répondu « Ce n’est jamais qu’une bande de mecs armés ».
En 2024, avec tout ce que nous venons de vivre comme horreurs depuis la sanglante répression des Gilets Jaunes par les fonctionnaires aux ordres des politiciens professionnels, dont l’Éborgneur en chef, Emmanuel Macron, et depuis que des « soignants » auraient euthanasié dans les EHPAD, à coup de « Ri-vo-tril », des dizaines de milliers de personnes âgées, combien serions-nous à pouvoir répondre ainsi à la même question : « l’État c’est quoi ? Ce n’est jamais qu’une bande de criminels qu’il faudra juger après avoir rétabli la peine de mort ! »
Lorsque le chaos qu'ils sèment aura emporté les milliardaires mondialonazis adeptes de la dépopulation de la Planète, et leurs sbires des gouvernements occidentaux et de l’Union européenne, il nous reviendra l'importante responsabilité d'organiser de nouvelles sociétés humaines, afin de garantir à l'humanité que plus jamais une bande de psychopathes ne pourra la menacer.
Dans ce travail que les vainqueurs des mondialonazis devront entreprendre rapidement, car notre victoire est inéluctable, n'en doutons pas un instant, la fameuse question « Devons-nous créer un nouvel État ? » se posera.
Cette question devra être débattue, et c'est par anticipation que nous participons à ce débat en affirmant notre ferme position : non à ce qu'on appelle l'État, non au contrôle des nouvelles sociétés humaines par des cliques de fonctionnaires et de politiciens qui nous pillent et nous tyrannisent (pour ceux qui trouveraient ces propos exagérés, qu'ils se remémorent ce qu'ils nous ont fait subir depuis la prétendue pandémie de « C19 »).
Nous voulons que ces nouvelles sociétés humaines soient fondées sur les libertés individuelles, sur le « libre marché » et sur les droits humains inaliénables et sacrés à la propriété privée, à la liberté thérapeutique totale (médicale et pharmacologique), à la liberté d’aller et de venir, et à celle pour chaque individu de « battre sa propre monnaie ».
Dans le cadre de ce débat par anticipation, pour illustrer notre position, nous soumettons les travaux de l’École autrichienne d’économie, et en particulier ceux de Murray Newton Rothbard, dont nous recommandons la lecture à tous ceux que le sujet intéresse.
Murray Newton Rothbard : une figure emblématique de l’École autrichienne d’économie
Murray Newton Rothbard, né le 2 mars 1926 à New York (États-Unis), est un économiste, historien et philosophe (philosophie politique), largement reconnu comme l’une des figures majeures de l'École autrichienne d'économie.
Il a enseigné au « Brooklyn Polytechnic Institute » et à l’« University of Nevada, Las Vegas » (UNLV). Avec ses écrits, il a contribué de manière significative au développement théorique de l'anarcho-capitalisme et à la défense des droits individuels. Il préconise, en le justifiant, l’abolition de l'État et la privatisation de toutes les fonctions publiques.
Murray Newton Rothbard a inspiré de nombreux penseurs libertariens et reste une figure emblématique des questions qui opposent les libertés individuelles aux politiciens et aux fonctionnaires (l'État oppresseur des libertés individuelles).
Il a cofondé le « Mises Institute » (États-Unis), un centre de recherche et de promotion des idées de l'École autrichienne créé en l’honneur des travaux de Ludwig von Mises (1881-1973) sur le capitalisme de « laissez-faire » et le rejet que nous devons avoir du socialisme (ouvrage majeur : « Human Action »).
Principales contributions théoriques de Murray Newton Rothbard
Rothbard était un disciple de Ludwig von Mises et un défenseur du principe de l'économie du « libre marché », rejetant toute intervention de l'État. Son ouvrage « L'homme, l'économie et l'État : traité de principes économiques » (“Man, Economy, and State: A Treatise on Economic Principles”) publié en 1962 est un traité majeur de l'École autrichienne d'économie.
Huit citations pour découvrir Murray Rothbard et les principes philosophiques de l’École autrichienne d’économie
1. « L’État n’est rien de plus ni de moins qu’une bande de bandits à grande échelle. » “The State is nothing more nor less than a bandit gang writ large.”
In « Anatomie de l'État » (Anatomy of the State”), édition Mises Institute, 1974.
2. « Chaque homme a le droit absolu à sa propre vie, à sa liberté et au produit de son travail. » (“Each man has the absolute right to his own life, to his liberty, and to the product of his labor.”)
In « Pour une nouvelle liberté : le manifeste libertaire » (“For a New Liberty: The Libertarian Manifesto”), éditions Macmillan, 1973.
3. « Chaque service fourni par le gouvernement pourrait être fourni plus efficacement par l’entreprise privée » (“Every service provided by the government could be provided more efficiently by private enterprise.”)
In « Pour une nouvelle liberté : le manifeste libertaire » (“For a New Liberty: The Libertarian Manifesto”), éditions Macmillan, 1973.
4. « Nous ne sommes pas le gouvernement, le gouvernement n’est pas « nous ». Le gouvernement ne « représente » pas, au sens propre du terme, la majorité de la population. » (“We are not the government, the government is not ‘us.’ The government does not in any accurate sense ‘represent’ the majority of the people.”)
In « Anatomie de l'État » (“Anatomy of the State”), édition Mises Institute, 1974.
5. « Le droit à l'autopropriété est une étape cruciale sur la voie de la liberté humaine et de la prospérité. » (“The right to self-ownership is a crucial step on the road to human freedom and prosperity.”).
In « L'éthique de la liberté » (“The Ethics of Liberty”), éditions Humanities Press, 1982.
6. « C'est dans le libre marché que l'homme se rapproche le plus de la pleine humanité » (“It is in the free market that man comes closest to being fully human.”)
In « L'homme, l'économie et l'État : traité de principes économiques » (“Man, Economy, and State: A Treatise on Economic Principles”), édition Mises Institute, 1962.
7. « Le système de la Réserve fédérale est la principale source d’inflation dans l’économie américaine. » (“The Federal Reserve System is the primary source of inflation in the American economy.”)
In « Le mystère de la banque » (“The Mystery of Banking”), éditions Richardson & Snyder 1983.
8. « La loi naturelle est un système d'éthique, qui peut être compris par la raison, qui nous enseigne ce que nous devons faire et ce que nous devons nous abstenir de faire. » “Natural law is a system of ethics, which can be understood by reason, which teaches us what we should do and what we should refrain from doing.”
In « L'éthique de la liberté » (“The Ethics of Liberty”), éditions Humanities Press, 1982.
Résumés des principaux ouvrages de Murray Newton Rothbard
- « Anatomie de l'État » (“Anatomy of the State”)
Dans cet essai, Rothbard analyse la nature de l'État et le rôle qu'il joue dans la société. Il commence par définir l'État comme une organisation qui revendique le « monopole de la violence légitime » sur un territoire donné, et il critique l'idée que l'État soit une entité nécessaire ou bienveillante. Selon lui, l'État survit en extorquant la richesse de la population à travers l'imposition et l'inflation, tout en prétendant agir dans l'intérêt public. Il qualifie l'État de « gang de voleurs » légitimé par des mythes et des idéologies qui le justifient.
Rothbard critique également la manière dont l'État manipule l'opinion publique par la propagande, créant une illusion de consentement pour ses actions coercitives. En exposant les véritables motivations de l'État, à savoir le pouvoir et le contrôle de la population et des structures sociales, Rothbard cherche à démontrer que la société pourrait prospérer sans cette institution parasitaire. “Anatomy of the State” est un brillant réquisitoire contre la coercition étatique et, pour la défense de nos droits d’êtres humains, un appel nécessaire à l'abolition de l'État.
« Anatomie de l'État » (“Anatomy of the State”), édition Mises Institute, 1974.
- « L'homme, l'économie et l'État : traité de principes économiques » (“Man, Economy, and State”)
Cet ouvrage monumental est l'une des œuvres les plus importantes de l'école autrichienne d'économie. Rothbard y développe une théorie complète de l'économie basée sur le principe de l'action humaine (praxéologie), en se basant sur les travaux de Ludwig von Mises. Le livre traite des fondements de l'économie de marché, en expliquant comment les prix, la production et la distribution des biens et services sont déterminés par les interactions libres entre individus. Rothbard s'oppose fermement à toute forme d'intervention de l'État, affirmant que l'économie fonctionne de manière optimale dans un environnement de marché totalement libre.
Dans la seconde partie de l'ouvrage, Rothbard critique en profondeur l'interventionnisme étatique, en démontrant ses effets néfastes sur le marché, l'allocation des ressources et la liberté individuelle. Il réfute également les théories économiques keynésiennes et autres systèmes qui justifient l'implication gouvernementale. “Man, Economy, and State” est une œuvre majeure de la philosophie de l’École autrichienne d’économie, c’est également une œuvre incontournable pour comprendre les liens entre nos libertés fondamentales, nos droits d’êtres humains et le « libre marché ».
« L'homme, l'économie et l'État : traité de principes économiques » (“Man, Economy, and State: A Treatise on Economic Principles”), édition Mises Institute, 1962.
- « L'Éthique de la liberté » (“The Ethics of Liberty”)
Dans «The Ethics of Liberty», en se concentrant sur les droits naturels et la notion de propriété individuelle, Rothbard explore la base éthique et philosophique du libertarianisme. Il soutient que chaque individu possède un droit absolu sur son propre corps et sur sa propriété, et que toute atteinte à ces droits constitue une agression illégitime. Le livre est une défense vigoureuse du principe de non-agression, qui affirme que l'usage de la force n'est justifié que pour se défendre contre une attaque directe.
Rothbard applique ces principes à divers problèmes sociaux et politiques, tels que l'esclavage, l'avortement et la défense nationale. Il propose également une critique morale de l'État et des systèmes de gouvernement qui reposent sur la coercition. “The Ethics of Liberty” est un complément philosophique à ses écrits économiques et constitue un point de repère pour la justification morale du libertarianisme.
« L'éthique de la liberté » (“The Ethics of Liberty”), éditions Humanities Press, 1982.
- « Pouvoir et marché : gouvernement et économie » (“Power and Market: Government and the Economy”)
“Power and Market: Government and the Economy” est une analyse détaillée des interactions entre l'État et l'économie, analyse dans laquelle Rothbard explique comment l'intervention gouvernementale perturbe le fonctionnement naturel des marchés, entraînant une inefficacité économique et une diminution des libertés individuelles. Il expose et critique les différents types d'interventions économiques, tels que les taxes, les subventions, les régulations et les monopoles, en montrant leurs effets délétères sur la productivité et la justice sociale.
Dans ce live, face aux effets néfastes de l’intervention étatique en économie, Rothbard propose des solutions fondées sur le « libre marché ». Il démontre que les interventions gouvernementales ne peuvent aboutir qu'à une centralisation du pouvoir, une augmentation des privilèges des élites politiques et une réduction du bien-être général de la population. Ce texte est un plaidoyer contre toute forme de planification ou de contrôle centralisé de l'économie.
« Pouvoir et marché : gouvernement et économie » (“Power and Market: Government and the Economy”, éditions «Institute for Humane Studies», 1970.
- « Pour une nouvelle liberté : le manifeste libertaire » (“For a New Liberty: The Libertarian Manifesto”)
Dans ce livre, Rothbard plaide pour une société où la liberté individuelle prime sur toute forme de coercition étatique. Il critique vivement l'État, une institution fondée sur le monopole de la force, souvent justifiée par le slogan « l’usage de la violence légitime », une notion si chère aux politiciens français et à tous les variants du nazisme et du communisme. Rothbard démontre avec pertinence que les services que fournit l'État (sécurité, justice, santé, éducation, économie) pourraient être bien plus performants, efficaces, justes et plus économiques s'ils étaient gérés par des acteurs privés dans un système de libre marché. Rothbard propose une société sans État, où tous les échanges et services sont régis par des contrats volontaires et le respect des droits de propriété. “For a New Liberty: The Libertarian Manifesto” est considéré comme un texte fondateur de l’anarcho-capitalisme, offrant une alternative à la structure traditionnelle des États modernes.
« Pour une nouvelle liberté : le manifeste libertaire » (“For a New Liberty: The Libertarian Manifesto”), éditions Macmillan, 1973.
Autres citations de Murray Newton Rothbard
« Plus l'État planifie, plus la planification devient difficile pour l'individu. »
« Le plus grand danger pour l'État est la critique intellectuelle indépendante. »
« Pourquoi le peuple obéit-il à l'État ? Les gens ont tendance à s'asservir eux-mêmes, à se laisser gouverner par des tyrans. »
« L'État est une maladie qui se fait passer pour son propre remède. »
« L'État est cette grande fiction par laquelle chacun cherche à vivre aux dépens des autres. »
« L'État est une mafia. »
« La liberté ne repose pas sur un individualisme étriqué. Elle repose sur la reconnaissance qu'il y a des choses plus importantes que son propre intérêt. »
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« La liberté ne repose pas sur un individualisme étriqué. Elle repose sur la reconnaissance qu'il y a des choses plus importantes que son propre intérêt. »
La défense de nos droits d’êtres humains, qui est la défense de l’humanité que les mondialonazis veulent détruire, ne doit-elle nous sublimer et devenir notre principale préoccupation quotidienne ?