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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Samedi 1 Août
Le samedi de la 17e semaine du temps ordinaire
Calendrier ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St Alphonse de Liguori , Bx Alexis Sobaszek |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 14,1-12.
En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, apprit la renommée de Jésus |
et dit à ses serviteurs : « Celui-là, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » |
Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison. C’était à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe. |
En effet, Jean lui avait dit : « Tu n’as pas le droit de l’avoir pour femme. » |
Hérode cherchait à le faire mourir, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète. |
Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa au milieu des convives, et elle plut à Hérode. |
Alors il s’engagea par serment à lui donner ce qu’elle demanderait. |
Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. » |
Le roi fut contrarié ; mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner. |
Il envoya décapiter Jean dans la prison. |
La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère. |
Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, qu’ils ensevelirent ; puis ils allèrent l’annoncer à Jésus. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Jean-Paul II (1920-2005) |
Jean Baptiste, martyr de la vérité
L'Église du premier millénaire est née du sang des martyrs : « Sanguis martyrum semen christianorum ; le sang des martyrs est une semence de chrétiens » (Tertullien). Les événements historiques (...) n'auraient jamais pu garantir à l'Église un développement comme celui qui se réalisa durant le premier millénaire s'il n'y avait eu les semailles des martyrs et le patrimoine de sainteté qui caractérisèrent les premières générations chrétiennes. Au terme du deuxième millénaire, l'Église est devenue à nouveau une Église de martyrs. Les persécutions à l'encontre des croyants — prêtres, religieux et laïcs — ont provoqué d'abondantes semailles de martyrs dans différentes parties du monde. Le témoignage rendu au Christ jusqu'au sang est devenu un patrimoine commun aux catholiques, aux orthodoxes, aux anglicans et aux protestants, comme le notait déjà Paul VI (...). C'est là un témoignage à ne pas oublier. (...) |
En notre siècle, les martyrs sont revenus ; souvent inconnus, ils sont comme des « soldats inconnus » de la grande cause de Dieu. Dans toute la mesure du possible, il faut éviter de perdre leur témoignage dans l'Église. (...) Il faut que les Églises locales fassent tout leur possible pour ne pas laisser perdre la mémoire de ceux qui ont subi le martyre, en rassemblant à cette intention la documentation nécessaire. |
Et cela ne saurait manquer d'avoir un caractère œcuménique marqué. L'œcuménisme des saints, des martyrs, est peut-être celui qui convainc le plus. La voix de la « communio sanctorum », la communion des saints, est plus forte que celle des fauteurs de division. (...) Le plus grand hommage que toutes les Églises rendront au Christ au seuil du troisième millénaire sera de montrer la présence toute-puissante du Rédempteur par les fruits de foi, d'espérance et de charité chez des hommes et des femmes de si nombreuses langues et races qui ont suivi le Christ dans les diverses formes de la vocation chrétienne. |
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