Laden...
l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Lundi 22 Avril
Le lundi de la 4e semaine de Pâques
Calendrier romain ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
St Soter , St Léonide |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10,1-10.
En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. |
Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. |
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. |
Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. |
Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » |
Jésus employa cette image pour s’adresser à eux, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. |
C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. |
Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. |
Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. |
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Partager l'évangile sur Facebook
Saint Thomas d'Aquin (1225-1274) |
« Je suis le bon pasteur » (Jn 10,11)
Jésus a dit : « Je suis le bon pasteur » (Jn 10,11). Il est évident que le titre de pasteur convient au Christ. Car de même qu’un berger mène paître son troupeau, ainsi le Christ restaure les fidèles par une nourriture spirituelle, son propre corps et son propre sang. |
Pour se différencier du mauvais pasteur et du voleur, Jésus précise qu’il est le bon pasteur. Bon, parce qu’il défend son troupeau avec le dévouement d’un bon soldat pour sa patrie. D’autre part, le Christ a dit que le pasteur entre par la porte et qu’il est lui-même cette porte (cf. Jn 10,7). Quand donc il se déclare ici le pasteur, il faut comprendre que c’est lui qui entre, et par lui-même. C’est bien vrai, car il manifeste qu’il connaît le Père par lui-même, tandis que nous, nous entrons par lui, et c’est lui qui nous donne la béatitude. Remarquons bien que personne d’autre que lui n’est la porte, car personne d’autre n’est la lumière, sinon par participation. Jean-Baptiste « n’était pas la lumière, mais il vint pour rendre témoignage à la lumière » (Jn 1,8). Le Christ, lui, « était la lumière qui éclaire tout homme » (v. 9). Personne ne peut donc se dire la porte, car le Christ s’est réservé ce titre. |
Mais le titre de pasteur, il l’a communiqué à d’autres, il l’a donné à certains de ses membres. En effet, Pierre le fut aussi, et les autres apôtres, ainsi que tous les évêques. « Je vous donnerai. dit Jérémie, des pasteurs selon mon cœur » (3,15). Bien que les chefs de l’Église – qui sont des fils de celle-ci – soient tous des pasteurs, le Christ dit : « Je suis le bon pasteur », pour montrer la force unique de son amour. Aucun pasteur n’est bon s’il n’est uni au Christ par la charité, devenant ainsi membre du pasteur véritable. |
|
Si vous ne souhaitez plus recevoir l'évangile par courriel, cliquez ici. |
Laden...
Laden...