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La nomination de Lubomír Zaorálek (ČSSD) au poste de nouveau ministre de la Culture a été confirmée par le chef de file des sociaux-démocrates Jan Hamáček. Cette candidature est approuvée par le président Miloš Zeman, qui le nommera officiellement mardi prochain. Cette candidature qui fait enfin consensus met un terme au long feuilleton à rebondissements de la crise qui agite le gouvernement depuis au moins trois mois.
En avril dernier, le limogeage du directeur de la Galerie nationale de Prague, Jiří Fajt, avait suscité une vague de soutien en sa faveur et des appels à la démission à l’encontre du ministre de la Culture, Antonín Staněk. Le refus du président Zeman de signer le remplacement d’Antonín Staněk par un autre candidat du ČSSD, Michal Šmarda, avait poussé Jan Hamáček à parler de « crise constitutionnelle » et l'ombre d'un départ du ČSSD du gouvernement avait un temps plané sur la coalition gouvernementale. Le retrait de Michal Šmarda lundi a permis d'ouvrir la voie à la recherche d'un nouveau candidat acceptable pour toutes les parties.
Lubomír Zaorálek a été ministre des Affaires étrangères de 2014 à 2017 du gouvernement de coalition de Bohuslav Sobotka, formé déjà par les sociaux-démocrates et le mouvement ANO, ainsi que par les chrétiens-démocrates.
L'armée tchèque va acheter des hélicoptères aux Etats-Unis pour un montant total de 14,5 milliards de couronnes. Après de long mois de tractations, le contrat portera finalement sur huit appareils UH-1Y Venom et quatre AH-1Z Viper, fabriqués par la société Bell, d'après les informations rendues publiques ce jeudi par le ministre tchèque de la Défense Lubomír Metnar.
Seule une autre offre américaine portant sur des hélicoptères Black Hawk était également étudiée par Prague, qui avait auparavant éliminé une offre italienne d'appareils AgustaWestland AW139M.
L'armée tchèque devrait pouvoir disposer de ses 12 nouveaux hélicoptères en 2023, selon le ministre.
Huit ressortissants taïwanais ont déposé une plainte auprès de la Cour constitutionnelle tchèque contre la décision qui rend possible leur extradition vers la Chine. Selon eux, il existe un risque d'être torturé, voire exécuté en Chine, notamment au regard des tensions entre Pékin et Taipei.
La Chine demande à Prague l'extradition de ces personnes soupçonnées d'avoir monté un gang pour extorquer plusieurs dizaines de millions de couronnes à trois Chinoises installées en Australie. La ministre tchèque de la Justice doit valider leur potentielle extradition mais le ministère de l'Intérieur leur a accordé une protection subsidiaire pour une année, bloquant ainsi le processus.
Début ce jeudi à České Budějovice de la foire internationale Země živitelka, grand salon de l'agriculture organisé chaque année en Bohême du Sud. Plusieurs centaines de visiteurs faisaient déjà la queue avant l'ouverture jeudi matin de cette foire où sont réunis environ 600 exposants et qui se terminera le 27 août. "Les défis de l'agriculture tchèque" est le thème de cette édition 2019, avec une attention particulière accordée au défi environnemental, selon les organisateurs.
Plusieurs pays européens et non-européens sont représentés cette année, dont le Japon et le Brésil. Parmi les visiteurs sont attendus ce jeudi le président de la République Miloš Zeman et le ministre de l'Agriculture Miroslav Toman.
Ce sont les services secours tchèques qui sont arrivés mercredi en premier sur les lieux après l'atterrissage en urgence d'un avion de tourisme, qui s'est retourné dans un champ près de la commune allemande de Seifhennersdorf, à quelques kilomètres de la frontière tchèque. Le pilote de 21 ans et la femme de 61 ans qui l'accompagnait n'ont été victimes que de blessures légères. Ils avaient décollé de l'aéroport de Bautzen en Saxe.
Le quotidien Bild indique que les secouristes tchèques sont arrivés en premier avec un hélicoptère, avant que les pompiers allemands et tchèques des communes voisines ne les rejoignent sur place.
Plusieurs milliers de personnes ont participé à la marche de commémoration organisée mercredi soir à Prague à l'occasion du cinquantième anniversaire de la répression contre le rassemblement du 21 août 1969, qui marquait la première année de l'invasion de la Tchécoslovaquie pour écraser le Printemps de Prague.
La police a estimé à environ 5000 le nombre de participants à cette manifestation initiée par le mouvement Milion chvilek pro demokracii, déjà organisateur de plusieurs grandes manifestations contre le gouvernement et le président de la République cette année. La marche s'est terminée dans la soirée devant le Château de Prague, siège de la présidence de la République, où les organisateurs ont tenu à amener un exemplaire de la Constitution du pays, qui n'est pas respectée par Miloš Zeman selon eux.
La marque Škoda Auto, filiale du constructeur Volkswagen, annonce ce jeudi avoir ouvert un nouveau bâtiment pour la peinture de carrosserie dans l'usine principale de son siège historique de Mladá Boleslav. Un investissement de 214,5 millions d'euros selon les informations fournies par l'entreprise, qui indique que 650 personnes pourront désormais y travailler et que le nombre de véhicules laqués sur place pourra passer à 812 000 par an, soit 168 000 de plus qu'actuellement.
Selon l'agence de presse ČTK, une bonne partie du travail sera effectuée par des robots dans ce nouveau bâtiment équipé des technologies les plus modernes.
Retour du soleil, avec des températures en hausse ce vendredi, autour de 26°C pour les maximales, et un week-end beau et chaud en perspective.
Mercredi soir a été donné le coup d’envoi du festival de la culture baroque, Theatrum Kuks. Comme son nom l’indique, il se déroule dans le site préservé de Kuks, en Bohême de l’Est, rêve incarné du comte Špork au XVIIIe siècle qui voulait en faire une cité idéale, où corps et esprit seraient également en harmonie. Le festival s’efforce de faire revivre ce projet.
Quelque 10 000 personnes ont participé, mercredi soir à Prague, à la marche organisée à l’occasion des 51e et 50e anniversaires respectivement de l’invasion de la Tchécoslovaquie et de la répression des manifestations contre l’occupation du pays. Pour ses participants, ce rassemblement, qui s’est achevé devant le Château de Prague, siège du président de la République, a aussi été l’occasion d’exprimer leur mécontentent quant à la situation politique actuelle.
Le New York Times consacre cette semaine un article au marché de l’immobilier dans la capitale tchèque. Sans surprise, le quotidien constate que la situation est tendue et que les prix s’envolent.
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