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La Chronique Agora
Paris, mardi 4 octobre 2022
 
•   Bruno Bertez : Le surendettement : grand gagnant du système
Les marchés préfèrent ignorer le poids de la réalité

•   Bill Bonner : La fête est finie
La gueule de bois de l'après-bulle se fait ressentir

•   Etienne Henri : Immobilier : gare au pricing power
Vous pensez investir dans les SCPI ? Rien ne presse...

 

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Le surendettement : grand gagnant du système

Nous parlons depuis hier des illusions, mensonges et tromperies sur lesquels la finance mondiale est fondée. Aujourd’hui, la monnaie se retrouve complètement déconnectée de ses sous-jacents, l’or et le travail. Mais on sait depuis le début que, si l’argent sort du système fictif pour aller dans le réel, alors le système sautera.

C’est pour cela que les marchés-papiers ont été multiplié, et notamment celui sur l’or.

La déconnexion du marché de l’or-papier a en effet ouvert la possibilité de déconnecter la demande d’or du marché de l’or réel. Il s’agissait de rendre infinie, sans limite, la capacité de satisfaire la demande d’or en éliminant l’or physique. Il s’agissait de faire "jouer" dans un univers ou on interdisait que la rareté se manifeste par la hausse des prix.

Le marché de l’or papier n’a pas de limite, et celui de l’or physique en a une qui a été depuis longtemps dépassée. Le marché de l’or papier est une colossale vente à découvert de l’or physique. C’est un exemple. Mais beaucoup de choses physiques ont été transformées en "classes d’actifs", comme on dit, c’est-à-dire en papier.

Un vieux naufrage

Le Financial Times titrait récemment : "La semaine qui a détruit nos finances personnelles au Royaume-Uni".

Non, le FT ment. Les " finances personnelles" du Royaume-Uni n’ont pas été ruinées durant cette semaine fatidique. Vous ne détruisez pas le système de retraite britannique en une semaine. Le naufrage dure depuis des années, voire des décennies. Une politique malavisée s’est concentrée sur le gonflement de la valeur des obligations, des actions et d’autres actifs financiers. Un écart considérable s’est développé entre la valeur perçue des actifs financiers et la véritable valeur économique des actifs réels qui sous-tendent les pensions et les finances personnelles britanniques et mondiales.

Cette semaine a été marquée par un réajustement désordonné des valeurs obligataires britanniques grossièrement gonflées et la panique associée. Ces types d’ajustements sont brutalement déstabilisants.

Comme je l’ai expliqué, le Titanic britannique, mal conçu et mal ajusté, a rencontré un iceberg ; et cet iceberg dont on ne voit que la pointe est colossal... et de taille mondiale.

Tout est dit, de la bouche du cheval, car le FT, plus que le Wall Street Journal, c’est la bouche du cheval de la finance : en une semaine !

Le FT est la pierre angulaire, la poutre maîtresse du système mensonger que l’on a bâti.

Ici, il dit la vérité du système, mais pas la réalité… Cliquez ici pour lire la suite.

[NDLR : Retrouvez toutes les analyses de Bruno Bertez sur son blog.]


 

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Un ralentissement économique mondial historique
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La fête est finie

"La fête est finie."
~ Carl Icahn

Jusqu’à présent, cette affirmation semble correcte.

Les actions sont en baisse d'environ 15%. Et les bons du Trésor à deux ans ont atteint les 4% fin septembre. Et dire que ce chiffre était de 0,17% en août de l'année dernière.  

Si seulement nous avions tout refinancé à l'époque... et bloqué ces taux ultra-bas, pour qu’ils restent ainsi jusqu’à la fin des temps !

Mais nous n'avons pas 30 000 Mds$ de dette à refinancer. Le gouvernement américain, si. C'est là que tout se joue... La question la plus importante de la finance est la suivante : comment et quand fera-t-il défaut ?

Hier, nous avons examiné la dynamique politique qui sous-tend le programme de resserrement de la politique monétaire de la Fed. L'inflation est toujours et partout un phénomène politique. Il y a inflation lorsque les politiciens dépensent plus qu'ils ne peuvent se permettre... et qu'ils "impriment" de l'argent pour combler leurs écarts. C'est fondamentalement un défaut de paiement pour les créanciers, qui récupèrent moins que ce qui leur a été promis. Pour tous les autres, l'inflation est une taxe – déguisée et retardée – qui est prélevée principalement sur les ressources des pauvres, des classes moyennes... et des individus qui n’ont pas conscience de ce qui se trame.

Et en ce moment, les politiciens des deux partis opposés sont d'accord – ils en veulent plus. L'inflation est la source de leur richesse et de leur pouvoir. Elle leur permet de dépenser de l'argent qu'ils n'ont pas pour financer des initiatives dont nous n'avons pas besoin. 

Mais ils ont également besoin d'une récession déflationniste... pour fournir une couverture à leur inflation renouvelée, et pour maintenir les prix à la consommation à la baisse pour les masses, alors qu'ils augmentent les prix des actifs pour l'élite.

Voilà leur formule magique. Le resserrement pour provoquer une crise, puis le relâchement pour sauver le monde. 

La partie la plus douloureuse

Nous ne pensons pas que les autorités américaines aient bien réfléchi à tout cela... Cliquez ici pour lire la suite.

 

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Extinction des feux !
Des douleurs "soudaines et violentes"
Une fausse façade
 


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auteur 3
 

Immobilier : gare au pricing power
- Etienne Henri -


La pierre-papier est un socle de l’épargne des français. Selon les derniers chiffres compilés par MeilleureSCPI, le nombre de détenteurs de parts de SCPI a dépassé le million au printemps 2022 (1 037 236), pour un capital moyen investi proche de 75 000 €.

Les soubresauts boursiers durant la pandémie n’ont fait que confirmer l’attrait pour ce placement qui allie solidité de l’immobilier et flexibilité de l’actionnariat : sur l’année 2021, la collecte a augmenté de 22% et atteint les 7,4 Mds€.

A l’heure où les Bourses plongent sur fond de risque énergétique, baisse de l’activité manufacturière, augmentation de l’inflation et des taux directeurs, il est plus séduisant que jamais de laisser passer la tempête en plaçant ses liquidités sur ce support – d’autant qu’avec les SCPI 100% en ligne, souscrire est plus simple que jamais.

Les épargnants qui pensent choisir la sécurité avec cet investissement doivent cependant garder à l’esprit que ce secteur est, lui-aussi, à un moment charnière de son existence. Si la stabilité du prix des parts, qui ne varie pas au quotidien comme les actions, peut donner un sentiment de solidité, la valeur réelle des SCPI reste soumise à la santé du sous-jacent qu’est l’immobilier.

En cette rentrée, trois menaces planent à moyen terme sur la valeur des SCPI : la hausse des taux, le niveau affiché des rendements, et les effets de l’inflation. A ce titre, il peut être judicieux d’attendre que les prix de souscription s’adaptent à la réalité économique avant toute nouvelle prise de participation.

Gare aux rendements affichés

Comme je vous l’indiquais au printemps, un grand ménage a été fait sur le mode de calcul des rendements des SCPI. Désormais, la loi impose à toutes les SCPI d’adopter une méthode de calcul commune. Fini le TDVM (Taux de distribution sur valeur de marché), qui permettait des ajustements au cas par cas rendant les comparaisons difficiles, place au Taux de distribution.

Son calcul est simple, mais a un fort impact sur les taux publiés… cliquez ici pour lire la suite.

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