29/01/25 Voir dans le navigateur
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Chers lecteurs et chères lectrices de l'Expresso, 

Ces derniers jours, la question du financement de clôtures physiques aux frontières de l'UE refait surface, et cette fois-ci, l’évolution du débat politique sur l’immigration en Europe ainsi que la pression accrue de l'extrême droite pourrait influer sur la position de la Commission européenne. 

Alors que l'exécutif se refusait jusqu'à présent à envisager cette solution au motif que « les clôtures ne sont pas l’outil le plus efficace pour améliorer la gestion des frontières », le commissaire européen chargé de la Migration, Magnus Brunner, a récemment affirmé que leur gestion « doit être réévaluée ».

En 2021, plusieurs États membres avaient signé une lettre exhortant la Commission à abandonner ses réserves et à autoriser à ce que les « barrières physiques » soient « financées de manière adéquate » avec l’argent de l’UE. 

L'Union alloue déjà un budget destiné aux systèmes complexes et numérisés pour la surveillance des frontières, mais elle ne subventionne pas la construction ou l’entretien de murs. 

Selon une étude du Parlement européen, 12 pays de l’espace Schengen disposaient de barbelés à différents endroits de leurs frontières en 2022. 

Au début des années 1990, l'Espagne a été le premier pays européen à installer des barricades à ses frontières extérieures, érigeant un mur de six mètres de haut autour des villes autonomes de Ceuta et Melilla, dans le nord du Maroc. Au fil des ans, ces territoires espagnols ont enregistré un nombre important de décès de migrants tentant de franchir la clôture frontalière. 

Face à ces tragédies humaines et au caractère éminemment politique du dossier, la position de l'UE n'a pas fini d'être volatile. 

 

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Sarah N'tsia
Éditrice de l'Expresso

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Les Capitales
ROME

Giorgia Meloni fait l’objet d’une enquête après l’expulsion d'un responsable libyen recherché par la CPI. La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, fait l’objet d’une enquête du parquet de Rome pour complicité et détournement de fonds dans le cadre de l’expulsion d’Ossama al-Masri, chef de la police judiciaire libyenne et commandant de la prison libyenne de Mitiga, recherché par la Cour pénale internationale (CPI). Par Alessia Peretti.

PARIS

La France « prête à réfléchir » à l’envoi de troupes européennes au Groenland. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, n’exclut pas l’envoi de troupes européennes au Groenland « si nos intérêts de sécurité sont en jeu », a-t-il affirmé hier sur les ondes de Sud Radio. Par Théo Bourgery-Gonse.


NUUK

Seuls 6% des Groenlandais souhaitent rejoindre les États-Unis et se séparer du Danemark, selon un sondage. Seuls 6 % des Groenlandais sont favorables à ce que leur pays semi-autonome se sépare du Danemark pour rejoindre les États-Unis, tandis que 43 % d’entre eux considèrent l’intérêt de Donald Trump comme une opportunité pour l'indépendance du pays. Par Magnus Lund Nielsen.

BELGRADE

Le Premier ministre serbe démissionne à la suite des manifestations qui secouent le pays. Le Premier ministre serbe Miloš Vučević a annoncé sa démission au milieu d’une vague de manifestations publiques déclenchées après l’un des accidents les plus meurtriers de l’histoire récente de la Serbie — l’effondrement d’un auvent de gare dans la ville de Novi Sad au mois de novembre. Par Charles Szumski.

VARSOVIE

La Pologne espère un consensus avec la France sur le programme de l'UE pour l'industrie de la défense. La Pologne souhaite trouver un consensus sur le programme de l’UE pour l’industrie de la défense, signalant ainsi à Paris qu’un accord ne sera pas adopté à la hâte malgré l’opposition du pays. Par Darius Kölsch.

PRAGUE

Le gouvernement tchèque retarde l’adoption de mesures contre le blanchiment d’argent. Le gouvernement tchèque a reporté l’adoption d’une législation cruciale pour lutter contre le blanchiment d’argent par le biais des comptes de passage, qui permettent à des milliards de fonds illicites de circuler sans contrôle dans le pays sous le couvert de transactions commerciales. Par Aneta Zachová.

BERLIN

L’arme secrète de l’Allemagne contre les États-Unis et la Russie. À l’approche des élections allemandes, la pression politique exercée par la Russie et les États-Unis sur les réseaux sociaux est considérable. Pour garantir un processus électoral sans ingérence étrangère, Berlin pourrait faire appel à l’aide de l’UE, et notamment au mécanisme de crise inscrit dans le règlement sur les services numériques. Par Anupriya Datta.

LONDRES

Donald Trump rassure le Royaume-Uni en faisant l’éloge de Keir Starmer. Lors du premier appel téléphonique entre les dirigeants américain et britannique depuis l’investiture de Donald Trump, le président républicain a offert un peu de répit à Downing Street, louant le Premier ministre Keir Starmer pour « avoir fait du très bon travail ». Par Bella Zielinski.

SOFIA

Une compagnie maritime bulgare nie être à l’origine du sabotage d’un câble en mer Baltique. La société bulgare BMF, propriétaire du navire Vezhen arrêté par les autorités suédoises pour avoir endommagé un câble sous-marin, a démenti les soupçons de sabotage, rejetant la faute sur le mauvais temps. Par Krassen Nikolov.
L'actu des institutions européennes
L’UE s’apprête à lancer un « marché unique de l’espace ». L’UE développera un « marché unique de l’espace » afin de garantir que les chaînes d’approvisionnement soient plus fiables et moins dépendantes des pays étrangers, a annoncé le commissaire européen chargé de la Défense et de l’espace, Andrius Kubilius. Par Darius Kölsch.

L’UE accepte d’alléger progressivement les sanctions contre la Syrie. Les ministres des Affaires étrangères de l’UE se sont mis d’accord sur le principe d’un assouplissement progressif des sanctions imposées à la Syrie afin de soutenir la reprise économique du pays après la chute du régime de Bachar al-Assad. Par Alexandra Brzozowski.

Gaza : l’UE approuve la relance des contrôles supervisés au passage de Rafah à partir de février. Les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont approuvé la réactivation des contrôles supervisés par l’Union au poste-frontière de Rafah, entre Gaza et l’Égypte, ouvrant ainsi la voie à une reprise des opérations début février. Par Aurélie Pugnet et Darius Kölsch.

Quelle crise automobile ? Les constructeurs automobiles gagnent toujours des milliards, selon le patron d’une ONG. À l’approche du « dialogue stratégique » de l’UE sur l’avenir de l’industrie automobile, William Todts, directeur exécutif de Transport & Environment (T&E), le plus puissant lobby environnemental de Bruxelles, affirme que les constructeurs automobiles ne traversent pas de crise majeure. Par Jonathan Packroff.

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Merci à nos éditrices Anne-Sophie Gayet, Anna Martino, Alice Bergoënd, et nos traductrices Marine Béguin et Sarah Chaumot.  

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