Ce mois-ci, la Fondation est heureuse de mettre en lumière deux cinéastes aux parcours atypiques : Thomas Lilti et Jean Breschand. Tous deux sont venus au cinéma par des chemins de traverse ; pour le premier c’est la pratique médicale qui a nourri l’histoire de ses films, pour le second, c’est le cinéma documentaire et la philosophie. Thomas Lilti, qui tourne actuellement son quatrième long métrage PREMIÈRE ANNÉE, a accepté d’être le parrain de la Fondation et de présider son jury de l’Aide à la création. Écoutez-le évoquer le souvenir à la fois joyeux et douloureux de son premier film. Fervent ambassadeur de la diversité, il s’apprête à endosser ce rôle de dénicheur de talents en refusant tout formatage, mais avec la conscience de l’importance de sa tâche. Il sait, pour l’avoir vécu, combien la première aide sur scénario peut être décisive, féconde. Jean Breschand nous offre, avec son premier long métrage LA PAPESSE JEANNE, une expérience de cinéma inspirante. Ce film se déroule à une époque où règnent une grande tolérance, une coexistence harmonieuse entre les religions et le paganisme, les hommes et la nature. Une jeune femme, Jeanne, accède au pouvoir et affirme que l’on peut vivre ensemble, en toute égalité, en désirant une liberté et en partageant un savoir. Pour Jeanne, l’altérité est une nécessité, un plaisir de la vie. Une parole revigorante en cette période électorale. Déjà au 9ème siècle, on se plait à penser qu’un autre monde est possible… Dominique Hoff Déléguée générale de la Fondation. |
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