Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, Ce jeudi 18 juillet est une journée décisive pour Ursula von der Leyen en quête d'un second mandat à la tête de la Commission européenne. Dès 9h, elle prononcera un discours devant la plénière du Parlement européen pour exposer sa stratégie et ses projets à horizon cinq ans, avant un débat avec les eurodéputés. Ces derniers seront ensuite appelés à voter à bulletin secret. Pour valider son nouveau mandat, Ursula von der Leyen doit obtenir une majorité absolue (50 % plus un). Problème, son élection n'apparaît pas aussi évidente. Si le Parti populaire européen (PPE) auquel elle est rattachée reste la principale force du Parlement et qu'elle peut espérer sur les voix des sociaux-démocrates (S&D) et des libéraux de Renew, la dirigeante allemande n'est pas certaine de recueillir tous les suffrages au sein de ces groupes. Sans compter que les votes des groupes d'extrême droite pèseront aussi dans la balance. Le choix des eurodéputés du groupe CRE d’extrême droite auquel appartient le parti Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni, reste toujours en suspens comme l'expliquent Alessia Peretti et Charles Szumski. Malgré les efforts déployés pour rallier des soutiens, Ursula von der Leyen devrait obtenir les votes de cinq eurodéputés tchèques du PPE et peut-être trois autres des CRE sur les 21 eurodéputés tchèques récemment élus. Lire l'article d'Aneta Zachová. Le résultat final pourrait donc être serré. Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez-nous sur X ou à [email protected]. Sarah N'tsia Éditrice de l'Expresso |