Faut-il craindre la hausse des taux?

Les banques centrales, Fed comme BCE, ont entamé une remontée de leurs taux directeurs. Une hausse qui permet de lutter contre l'inflation, mais qui a bien d'autres effets positifs.

Il y a fort à parier que la réforme qui s'annonce ne fasse qu'annoncer une autre réforme, paramétrique encore, sans que de l'action publique ne soit, elle, réformée.

L'environnement actuel d'envolée des prix des matières premières laisse planer la menace d'une « stagflation ». Mais les tensions sur les marchés du travail dans les pays développés ne valident pas ce scénario.

Alors que de nombreux pays sont confrontés à des sécheresses sans précédent, la crise alimentaire n'en est qu'à son début. Les pays africains doivent saisir ce moment pour reconstruire des systèmes alimentaires durables.

Le transport aérien ne va pas décroître au niveau mondial même s'il est raisonnable d'anticiper une modération des usages dans les pays développés.

Redécouvrir sous l'étiquette du « quiet quitting » l'existence de stratégies de retrait du travail qui existent depuis la mondialisation (mais se sont accélérées après la crise du Covid) conduira peut-être les entreprises à repenser leur fonctionnement pour dépasser - enfin ? - le taylorisme.

Dans son discours annuel sur l'état de l'Union européenne, Ursula Von der Leyen a souligné la nécessité d'une révision large des traités européens, tout en favorisant la transition écologique. Et si cette transition constituait un objectif fédérateur pour l'Union européenne ?

Alors que l'Europe traverse aujourd'hui une crise énergétique et climatique majeure, et que le gouvernement appelle à plus de sobriété, il est urgent de considérer que les déchets sont les sources de l'énergie de demain.

Le choc soudain et prolongé sur l'approvisionnement énergétique de l'Union européenne ressemble trait pour trait au début du scénario de transition désordonné imaginé comme scénario catastrophe par la BCE.

Nous avons payé cet été la facture de notre impréparation : nous n'avons pas suffisamment investi pour adapter nos territoires aux effets du changement climatique. Désormais, nous devons à la fois réduire le déficit, payer pour gérer l'urgence, et investir efficacement pour préparer l'avenir.