Le BICE vous souhaite une heureuse année 2023. Notre engagement et nos actions en faveur du respect de la dignité et des droits de l’enfant se poursuivent avec, toujours, la volonté de faire mieux. Ensemble, mobilisons-nous pour que chaque enfant ait un avenir ! |
| Enfants dits invisibles. « Une situation injuste et humiliante » Dans la région rurale du sud-est du Togo, le partenaire du BICE, A2PEJF continue ses actions en faveur du droit à l’identité, soutenu par notre association. Soglo, aujourd’hui scolarisée en CM2, a retrouvé le chemin de l’école grâce à ce projet. Reportage. Assise au 2e rang, Soglo, uniforme rose et bleu marine, écoute attentive l’enseignant. Dans sa salle de classe en terre battue, briques et charpente apparentes, toit de tôle, une trentaine d’enfants sont installés comme elle derrière leur bureau d’écolier en bois. Face à eux, un immense tableau noir recouvert d’écriture et le maître qui les prépare à l’examen de fin d’année de CM2, le Certificat d’étude du premier degré (CEPD), indispensable pour passer en 6e. Exclusion du système scolaire faute d’acte de naissance « J’aime les mathématiques et le français. J’aime étudier pour comprendre les choses, confie la fillette, scolarisée à Attitogon au sud-est du Togo. Je suis tellement contente depuis la rentrée de pouvoir à nouveau venir en classe. » Car oui, Soglo a été privée d’école pendant près d’un an. Un an à tourner en rond, livrée à elle-même, ou à aider ses parents dans leurs activités professionnelles. La raison de cette exclusion du système scolaire ? Elle n’a pas été enregistrée à l’état civil à sa naissance. Et sans cette formalité administrative, impossible de passer le CEPD et de continuer ses études en 6e. « Quand on m’a renvoyée au début du CM2 l’année dernière, j’étais tellement triste et inquiète. Nous étions plusieurs dans le même cas. Nous ne comprenions pas. C’était injuste et humiliant… » Dans cette zone rurale du sud-est maritime du Togo, ce qu’a vécu Soglo est loin d’être un cas isolé... |
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« La fraternité humaine est notre plus grand trésor » Dans son message pour la 56e Journée mondiale de la paix, le pape François nous appelle à nous interroger sur les trois années passées, marquées par la pandémie, et à agir pour rendre notre monde meilleur. Pensons à un bien « qui soit vraiment commun », nous dit-il, à un « nous » ouvert à la fraternité universelle. Relevons ensemble les défis de nos sociétés. |
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Prière pour le pape émérite Benoît XVI Le BICE fait part de sa profonde tristesse à l’annonce du retour au Père du pape émérite Benoît XVI. Nous tenons à rendre grâce pour sa réflexion théologique qui a aidé nombre de catholiques à approfondir leur foi, sa douceur et son humilité, signes d’un Dieu qui se fait proche de chacun, pour tous les fruits de son ministère sacerdotal. |
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Favoriser la résilience des enfants vulnérables Au Liban, le BICE s’investit aux côtés de l’association Fratelli, qui accompagne sur les plans éducatif et psycho-social les enfants, syriens et libanais, fragilisés par la guerre, l’exil et/ou la crise. « Dans nos centres, nous aidons les enfants à reprendre confiance en eux et en les autres. » |
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Témoignage d’un mineur sur la prison À 16 ans, Jean connaît « l’inhumain », le bâtiment C de la Maca, la prison centrale d'Abidjan en Côte d'Ivoire, réservé aux grands bandits et aux criminels. Puis le bâtiment A et le centre d'observation des mineurs. Trois ans de détention. Libéré en juin dernier, il nous raconte son histoire. |
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Des professionnels engagés aux côtés de jeunes en situation de handicap Au Tadjikistan, notre partenaire Iroda travaille à la formation et à l’insertion professionnelle de jeunes en situation de handicap mental. Parmi ses actions mises en place dans le cadre d’un projet soutenu par le BICE, Iroda s’attache à développer un réseau de parrains. Ces professionnels donnent de leur temps, une à deux fois par semaine, pour transmettre aux jeunes intéressés un savoir-faire, une pratique artistique, un métier… Un exemple : le chef-cuisinier du café Laҳza à Douchanbé, Umedtchon, forme depuis plusieurs mois Khouchbakht. Et c’est un succès ! « Tout se passe très bien. Ses progrès sont formidables. Et Khouchbakht est appliqué, courageux, poli, joyeux, témoigne le chef-cuisinier. J’ai toujours voulu travailler avec des personnes dites à besoins spécifiques ou en situation de handicap. Je me disais que ce serait une collaboration enrichissante pour elles comme pour moi. Et je ne suis pas déçu, bien au contraire. » À tel point que Umedtchon a décidé récemment d’accueillir un nouveau jeune en formation, atteint de trisomie. Umed se rend donc depuis peu sur son lieu de stage deux fois par semaine, accompagné d'un job-coach professionnel, présent pour faciliter les échanges, l’apprentissage et l’intégration du jeune stagiaire. |
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Crédits photos : T. Poidevin / BICE, Fratelli, Pixabay, Iroda |
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