*** Ce message a été rédigé avant l’attentat survenu vendredi dernier au lycée Gambetta Carnot à Arras.

 

Nos pensées vont aux familles, à la communauté éducative et aux parents d’élèves touchés par ce drame. ***


Madame, Monsieur,

 

Nos enfants ont repris le chemin de l’école depuis quelques semaines. Tout du moins pour ceux dont l’école n’a pas été détruite par les émeutiers au mois de juillet…

 

La « nouveauté » de cette rentrée c’est son ministre, Gabriel Attal, et son « programme » :

1/autorité,

2/lutte contre le harcèlement,

3/défense de la laïcité,

4/maîtrise des savoirs fondamentaux.

 

Un « programme » à 60 milliards d’euros ! 60 milliards d’euros de nos impôts pour apprendre à des enfants le respect, les lois de la République et enfin, loin derrière, à lire et à compter !

 

Car oui, l’école a renoncé à sa mission première d’apprentissage des savoirs.

 

En 2021, les compétences en lecture et compréhension d’un élève français de 10 ans étaient parmi les plus faibles d’Europe. France = bonnet d’âne !

 

Le budget de l’Éducation nationale n’a cessé d’augmenter depuis 40 ans. Et pour quel résultat ? Le système scolaire s’effondre lamentablement !

 

Plus on a mis d’argent sur la table, plus le niveau des élèves a périclité.

 

Mais comment avons-nous pu laisser notre système éducatif partir ainsi à vau-l’eau alors que nous avions l’un des meilleurs il y a encore 40 ans ? La France affiche des résultats honteux au classement PISA. Elle se classe 23e sur 79 pays évalués et la chute n’est pas terminée.

 

L’Éducation nationale, ce sont des milliards d’euros déboursés depuis 40 ans pour fabriquer plus de 40 000 illettrés par an et toujours plus d’échec scolaire.

 

Mais c’est aussi 40 ans de friche expérimentale !
Un ministre = une réforme !

 

Imaginez que la durée moyenne d’occupation du ministère est de 734 jours depuis 1958. Presque deux tiers des ministres n’ont pas eu le temps d’inscrire les réformes dans la durée. La preuve, Gabriel Attal à peine arrivé au ministère enterre la réforme Blanquer.

 

Nous arrivons à la deuxième génération d’enfants sacrifiée comme cobaye sur l’autel des hauts fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale et des syndicats. Des millions de petites victimes sacrifiées pour l’égo de ministres qui veulent tous laisser leur empreinte rue de Grenelle. Sans parler des enseignants, contraints de s’adapter à de nouvelles directives en permanence !

 

Tout cela dans une organisation unique au monde dans laquelle plus de 100 000 enseignants titularisés ne travaillent pas devant une classe d’élèves. Soit 12% des effectifs ! En « disponibilité », en détachement syndical, en formation, en mission, contraints à des tâches administratives….

 

Pourquoi des classes « surchargées » ? Parce que 12% des enseignants ne sont pas au poste pour lequel ils ont été embauchés.

 

Par ailleurs, le métier ne fait plus rêver. En dix ans le nombre de démissions a été multiplié par quatre et les concours d’intégration arrivent à avoir moins de candidats que de postes ouverts.

Pourtant, il y a 10 ans encore l’Education nationale française était le troisième plus gros employeur mondial après l’armée chinoise et les chemins de fer indiens !

Mais cet échec est aussi le résultat d’un changement évident de la société et de la typologie des élèves.

 

Il suffit d’observer ce qu’il se passe à l’école primaire. Armes blanches dans les cartables, parents ou grands frères qui viennent agresser les instituteurs qui ont osé sanctionner l’enfant perturbateur, insultant et violent. Des classes avec de plus en plus d’enfants qui parlent à peine notre langue. Des enseignants qui passent plus de temps à éduquer des enfants et leurs parents que d’enseigner la lecture et les mathématiques.

Et que dire des établissements du secondaire ! Harcèlement, vente de drogue, bagarres, professeurs insultés, violentés et récemment assassinés. On se rappelle tous le crime horrible perpétré par un islamiste sur la personne de Samuel Paty parce que ce dernier avait simplement voulu faire son métier.

Les programmes, les mots, les apprentissages doivent être adaptés, quitte parfois à frôler le faux historique pour ne pas froisser telle ou telle communauté.

Dans ces conditions, comment voulez-vous que le niveau de nos élèves français se maintienne alors que l’école passe son temps dans des combats qui n’ont rien à voir avec l’apprentissage des savoirs ?

 

Si nous avons quelques raisons de rester optimistes, c’est bien grâce à l’enseignement privé.

 

Lorsque le palmarès des meilleurs établissements en termes de résultats tombe, ce sont surtout les écoles privées qui tirent largement leur épingle du jeu.

 

Et le comble, c’est que les élèves du privé coûtent bien moins cher à l’État, donc à nous, que les élèves du public !

 

Dans le primaire, un élève à l’école publique coûte 6 910 € contre 3 120 € pour un enfant en école privée. Dans le secondaire, c’est 10 838 € contre 7 217 €.*

* Source « enseignement catholique »

 

Notamment parce que les professeurs assurent sans difficulté le remplacement ponctuel de leurs collègues absents, et que les classes sont plus chargées dans le privé que dans le public.

Mais si tout cela n’était pas
une question d’argent ?!!

Le problème : c’est le système.

 

À force de vouloir la mixité et les réformes sans fin, on a tiré le niveau scolaire vers le bas.

 

Mais à cela, il faut encore ajouter les grandes usines à gaz : la carte scolaire, Afelnet, Parcoursup...

 

La carte scolaire ! Ce système qui bloque votre enfant dans un établissement dont vous dépendez géographiquement alors que le niveau de l’enseignement et les résultats y sont médiocres, et l’influence  de certains élèves mauvaise.

 

Et que dire d’Afelnet, qui risque d’envoyer un enfant dans un lycée loin de chez lui car l’algorithme va favoriser un élève boursier avec une adresse « moins bien » que la vôtre avec des notes inférieures à celles de votre enfant et qui demandera le lycée à côté de votre domicile ! Dans les grandes villes, tous les ans au mois de juin les familles sont dans l’angoisse de savoir où leur enfant sera affecté. Car des élèves avec de moins bons résultats obtiennent des places dans de très bons lycées parce qu’ils sont issus « des quartiers », reléguant de biens meilleurs élèves dans des lycées moins cotés.

 

Vient enfin Parcoursup… ce grand machin que personne ne comprend vraiment, qui autorise – ou pas – l’accès aux établissements supérieurs de nos enfants sur la base de « on ne sait pas trop quel critère », provoquant tous les ans des stratégies d’ordre de choix dignes des plus grands joueurs d’échecs.

 

Les familles de 2 200 000 élèves, soit 17% des élèves ont décidé de ne plus subir le système de « La Fabrique du crétin », comme l’appelle l’enseignant et essayiste Jean-Paul Brighelli. Ils ont mis leurs enfants dans le privé.

 

Ces familles ont fait économiser « un pognon de dingue » à l’État et verront leurs enfants sortir de l’école avec un niveau globalement supérieur à celui des 10 000 000 d’élèves restés dans le public.

 

Imaginez que le non regretté Pap Ndiaye a menacé de couper les subventions accordées au titre de l’accord Lang-Cloupet de 1992 si le privé ne s’engageait pas à davantage de « mixité sociale ». Lui, le ministre dont les enfants sont à l’École Alsacienne, l’école privée la plus select de Paris.

 

Ça suffit ! nous devons dire stop à la mise à mort de l’école avec des programmes idéologiques saupoudrés de wokisme et de mixité à tout prix. Quand on voit la part qui est consacrée à l’enseignement de la sexualité, on en viendrait à penser que, pour certains, c’est plus important que de savoir lire et écrire !

 

J’ai décidé d’interpeller Gabriel Attal dès sa première rentrée des classes par cette grande campagne. Les contribuables doivent lui faire savoir qu’ils ne veulent plus payer pour une école devenue une fabrique à cancres… !

 

Les dossiers sont nombreux, il doit :

• mettre fin au recrutement de professeurs de moins en moins qualifiés.

 

• remettre au travail les 100 000 enseignants mis en disponibilité, notamment dans les syndicats. Il est inacceptable de payer des enseignants qui ne voient jamais un seul élève.

 

• mettre fin à l’avancement dans la grille salariale des chefs d’établissement sur le principe du « pas de vague », qui engendre un laxisme dans la gestion des problèmes.

 

• revenir à des méthodes pédagogiques qui ont fait leurs preuves et qui sont moins coûteuses pour le contribuable.

 

• réduire les temps de vacances scolaires pour les professeurs et imposer comme en Allemagne un nombre d’heures de présence dans l’établissement qui va bien au-delà des 18h, ou 15h pour les agrégés, comme c’est le cas aujourd’hui.

 

• mettre fin à la carte scolaire.

 

• stopper la mise en place de l’idéologie woke sous la pression des syndicats ultra politisés.

 

• rouvrir la discussion sur le chèque-éducation, qui permettrait aux parents de toute condition sociale de décider à quel établissement, public ou privé sous contrat avec l’État, ils confient leurs enfants.

 

Le chèque-éducation, déjà expérimenté au Chili, aux Pays Bas, en Suède et en Belgique, a fait ses preuves. Chaque famille bénéficie d’une subvention, équivalente à ce que coûte la scolarité de son enfant. Elle donne cette subvention à l’école dans laquelle elle décide d’inscrire son enfant. Les écoles sont de ce fait sans cesse obligées de s’améliorer pour attirer les meilleurs élèves.

 

Au lieu de tirer l’enseignement vers le bas on le tirerait vers le haut. Il permettrait d’améliorer sa qualité en instaurant une concurrence saine entre écoles et entre les réseaux d’enseignement public et privé.

 

Nous aurions des enseignants bien plus motivés, mieux rémunérés et fiers de faire partie d’un système qui vise l’excellence.

 

Il n’y a qu’à voir les moyens déployés pour les écoles en « zone sensible » au détriment des écoles qui « ne font pas de vagues ». On marche sur la tête !

 

La récréation est finie ! Le temps des économies et de l’efficacité a sonné. Les contribuables ne veulent plus payer pour un Ministère à la solde de syndicats ultra minoritaires qui exercent des pressions incroyables pour imposer leur idéologie.

Il est temps de revoir un système qui a montré 40 ans d’inefficacité.

Gabriel Attal doit mettre un coup d’arrêt à l’augmentation du budget, déjà colossale, de l’Education nationale.

 

Signez dès aujourd’hui votre pétition au ministre de l’Éducation nationale pour lui faire savoir que nous avons décidé de reprendre l’école en main. Cliquez ici ! Il sera soumis au contrôle continu par les contribuables.

 

Le « mammouth » doit se réformer une fois pour toute. Demandons la fin de l’abondance à fond perdu et demandons de renouer avec l’excellence. Nous n’avons plus le choix. Nous devons revenir aux méthodes d’enseignement qui ont forgé pendant des siècles le génie français.

 

Je dois pouvoir déposer des centaines de milliers de pétitions sur le bureau de Gabriel Attal. Nous n’avons plus de temps ni d’argent à perdre. Nous ne devons plus continuer à financer un système à bout de souffle.

 

Pour continuer à organiser la lutte des contribuables j’ai besoin de votre soutien financier. Votre don est la seule arme qui me permet de monter une campagne d’envergure.

 

Alors, s’il vous plait, retournez-moi dès maintenant votre pétition en cliquant ici avec notre demande de rendez-vous, accompagnée de votre don le plus généreux possible et permettez-moi de continuer le combat contre la gabegie et l’excès de dépense publique.

 

Je compte sur vous. Votre engagement est décisif pour l’avenir de nos enfants de France. Très sincèrement,


Signature Benoît Perrin

‍Benoît Perrin

Directeur

Benoît Perrin
Education nationale : stop au puits sans fond ! Je signe la pétition

N.B.1 : nous devons frapper fort au plus vite pour que les annonces de Gabriel Attal ne soient pas un "coup de com" supplémentaire ! Il doit sérieusement prendre les problèmes à bras le corps et redonner toute sa noblesse à l’école française.

 

N.B. 2 : s’il vous plaît, retournez-moi aujourd’hui même votre pétition accompagnée si vous le pouvez de votre don le plus généreux possible.


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