Le problème : c’est le système.
À force de vouloir la mixité et les réformes sans fin, on a tiré le niveau scolaire vers le bas.
Mais à cela, il faut encore ajouter les grandes usines à gaz : la carte scolaire, Afelnet, Parcoursup...
La carte scolaire ! Ce système qui bloque votre enfant dans un établissement dont vous dépendez géographiquement alors que le niveau de l’enseignement et les résultats y sont médiocres, et l’influence de certains élèves mauvaise.
Et que dire d’Afelnet, qui risque d’envoyer un enfant dans un lycée loin de chez lui car l’algorithme va favoriser un élève boursier avec une adresse « moins bien » que la vôtre avec des notes inférieures à celles de votre enfant et qui demandera le lycée à côté de votre domicile ! Dans les grandes villes, tous les ans au mois de juin les familles sont dans l’angoisse de savoir où leur enfant sera affecté. Car des élèves avec de moins bons résultats obtiennent des places dans de très bons lycées parce qu’ils sont issus « des quartiers », reléguant de biens meilleurs élèves dans des lycées moins cotés.
Vient enfin Parcoursup… ce grand machin que personne ne comprend vraiment, qui autorise – ou pas – l’accès aux établissements supérieurs de nos enfants sur la base de « on ne sait pas trop quel critère », provoquant tous les ans des stratégies d’ordre de choix dignes des plus grands joueurs d’échecs.
Les familles de 2 200 000 élèves, soit 17% des élèves ont décidé de ne plus subir le système de « La Fabrique du crétin », comme l’appelle l’enseignant et essayiste Jean-Paul Brighelli. Ils ont mis leurs enfants dans le privé.
Ces familles ont fait économiser « un pognon de dingue » à l’État et verront leurs enfants sortir de l’école avec un niveau globalement supérieur à celui des 10 000 000 d’élèves restés dans le public.
Imaginez que le non regretté Pap Ndiaye a menacé de couper les subventions accordées au titre de l’accord Lang-Cloupet de 1992 si le privé ne s’engageait pas à davantage de « mixité sociale ». Lui, le ministre dont les enfants sont à l’École Alsacienne, l’école privée la plus select de Paris.
Ça suffit ! nous devons dire stop à la mise à mort de l’école avec des programmes idéologiques saupoudrés de wokisme et de mixité à tout prix. Quand on voit la part qui est consacrée à l’enseignement de la sexualité, on en viendrait à penser que, pour certains, c’est plus important que de savoir lire et écrire !
J’ai décidé d’interpeller Gabriel Attal dès sa première rentrée des classes par cette grande campagne. Les contribuables doivent lui faire savoir qu’ils ne veulent plus payer pour une école devenue une fabrique à cancres… !
Les dossiers sont nombreux, il doit :
• mettre fin au recrutement de professeurs de moins en moins qualifiés.
• remettre au travail les 100 000 enseignants mis en disponibilité, notamment dans les syndicats. Il est inacceptable de payer des enseignants qui ne voient jamais un seul élève.
• mettre fin à l’avancement dans la grille salariale des chefs d’établissement sur le principe du « pas de vague », qui engendre un laxisme dans la gestion des problèmes.
• revenir à des méthodes pédagogiques qui ont fait leurs preuves et qui sont moins coûteuses pour le contribuable.
• réduire les temps de vacances scolaires pour les professeurs et imposer comme en Allemagne un nombre d’heures de présence dans l’établissement qui va bien au-delà des 18h, ou 15h pour les agrégés, comme c’est le cas aujourd’hui.
• mettre fin à la carte scolaire.
• stopper la mise en place de l’idéologie woke sous la pression des syndicats ultra politisés.
• rouvrir la discussion sur le chèque-éducation, qui permettrait aux parents de toute condition sociale de décider à quel établissement, public ou privé sous contrat avec l’État, ils confient leurs enfants.
Le chèque-éducation, déjà expérimenté au Chili, aux Pays Bas, en Suède et en Belgique, a fait ses preuves. Chaque famille bénéficie d’une subvention, équivalente à ce que coûte la scolarité de son enfant. Elle donne cette subvention à l’école dans laquelle elle décide d’inscrire son enfant. Les écoles sont de ce fait sans cesse obligées de s’améliorer pour attirer les meilleurs élèves.
Au lieu de tirer l’enseignement vers le bas on le tirerait vers le haut. Il permettrait d’améliorer sa qualité en instaurant une concurrence saine entre écoles et entre les réseaux d’enseignement public et privé.
Nous aurions des enseignants bien plus motivés, mieux rémunérés et fiers de faire partie d’un système qui vise l’excellence.
Il n’y a qu’à voir les moyens déployés pour les écoles en « zone sensible » au détriment des écoles qui « ne font pas de vagues ». On marche sur la tête !
La récréation est finie ! Le temps des économies et de l’efficacité a sonné. Les contribuables ne veulent plus payer pour un Ministère à la solde de syndicats ultra minoritaires qui exercent des pressions incroyables pour imposer leur idéologie.