Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, Quittons brièvement les frontières de l'Union européenne (UE) pour prendre la direction d'une autre frontière, entre la Russie et l'Ukraine, dans la petite commune russe de Soudja. Le contexte : Mercredi 7 août, la Russie a annoncé que les forces ukrainiennes avaient pénétré sur son territoire. Les combats se sont déroulés dans le secteur de Soudja, le dernier point de transbordement de gaz naturel russe vers l’Europe, passant par l’Ukraine. Soudja revêt donc une importance stratégique et énergétique pour l’Europe comme l'explique le reportage de Clara Marchaud depuis Sumy, en Ukraine. Malgré les mesures restrictives de l’UE pour limiter le flux d’énergie en provenance de Russie, certains États membres comme la Slovaquie, la Hongrie et l’Autriche, dépendent toujours du gaz russe acheminé par le gazoduc de Soudja. Au total, cinq grands gazoducs traversent la région de Soudja. « La menace principale est militaire. Si la Russie commence à utiliser l’artillerie lourde et les frappes aériennes, le risque de dommages techniques sur l’infrastructure est très élevé », a déclaré Serhiy Makogon, ancien directeur de l’opérateur du système de transmission de gaz de l’Ukraine, au média ukrainien NV. Dans le même temps, pour soutenir les efforts de guerre ukrainiens, la ministre tchèque de la Défense, Jana Černochová, a indiqué que l’UE a officiellement chargé la République tchèque de recourir aux revenus des avoirs russes gelés pour financer la prochaine livraison de munitions à l’Ukraine. Lire l'article d'Aneta Zachová. Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez-nous sur X ou à [email protected]. Sarah N'tsia Éditrice de l'Expresso |