L’affichage des noms de deux professeurs sur les murs de l’IEP de Grenoble, marque une nouvelle étape. L’enjeu des accusations de fascisme, de l’exigence de démission, de la proclamation que "l’islamophobie tue", dépasse la qualification d’ "injure à un particulier" pour laquelle une enquête est ouverte. D’abord il y a là une trop réelle menace pour la sécurité de ces deux collègues. Ensuite, la volonté d’intimider se veut exemplaire et situe au-delà de la question de la liberté d’expression. |