Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, L’Europe a retenu son souffle dimanche 7 juillet, point culminant d’un mois d’une rare intensité dans la vie politique française après l’annonce de la dissolution par Emmanuel Macron le 9 juin. L’Allemagne a suivi toute cette séquence avec un intérêt manifeste, attachée à sa relation diplomatique si spéciale avec la France. Pourtant, malgré le « soulagement » du gouvernement allemand après la défaite de l’extrême droite aux élections législatives françaises, celui-ci craint désormais un éventuel vide de pouvoir à Paris qui pourrait compromettre la relation entre les deux pays alliés. Tous les détails dans l’article de Nick Alipour. Un Premier ministre français d’extrême droite aurait été « un grand défi » pour l’intérêt de l’Allemagne à la réussite du projet européen, qui n’est « possible qu’avec la France », a réagi le chancelier Olaf Scholz, hier, rassuré. Il faut dire que la coordination franco-allemande est souvent déterminante pour l’obtention de consensus entre les États membres de l’UE. L’avenir politique de la France reste toutefois confus avec une Assemblée nationale sans majorité absolue, et, par conséquent, des affaires franco-françaises à gérer. Ce contexte pourrait ainsi accroître l’influence de la Pologne au niveau européen, déjà membre du Triangle de Weimar, et une coopération plus importante avec le gouvernement de Donald Tusk. Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez-nous sur X ou à [email protected]. Sarah N'tsia Éditrice de l'Expresso |