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Il est ENFIN en librairie 🔥

📣 Retrouvez le premier tome du 𝑺𝒐𝒓𝒄𝒆𝒍𝒆𝒖𝒓 de Andrzej Sapkowski dans notre catalogue. Une saga littéraire unique d’une richesse prodigieuse, qui a déjà conquis des millions de lecteurs dans le monde.
💬« Notre ambition est de faire découvrir Andrzej Sapkowski à des lecteurs qui ne se tournent pas naturellement vers les littératures de l’imaginaire, explique à Livres Hebdo Véronique Cardi, directrice générale de JC Lattès. En installant 𝑳𝒆 𝑺𝒐𝒓𝒄𝒆𝒍𝒆𝒖𝒓 en littérature générale, nous voulons montrer qu’il transcende les genres, un peu à la manière d’un Tolkien qui est aujourd’hui considéré comme un auteur classique. » - Véronique Cardi Présidente-Directrice Générale des éditions JC Lattès, pour Livres Hebdo
✍ Andrzej Sapkowski est né en Pologne en 1948. Il est l’auteur de la saga 𝑳𝒆 𝑺𝒐𝒓𝒄𝒆𝒍𝒆𝒖𝒓, un succès mondial. Son œuvre a été couronnée cinq fois par le prix Janusz A. Zajdel ainsi que par le prix David Gemmell.

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La bimbo, animal politique 💅

« 'Tu sais, Edie, tu n’es pas que tes seins. J’adore aussi ton visage.'

Je fréquente un garçon depuis peu de temps quand il me sort cette phrase qui, sans qu’il le sache, va créer un bouleversement dans ma vie. Comment a-t-il pu penser que porter des décolletés pouvait signifier que je déteste tout le reste de ma personne ? Et en même temps, je suis prise d’un doute : et s’il voyait juste ? Et si je mettais ma poitrine en valeur pour qu’on m’aime ?

Tout à coup, je réexamine ma vie sentimentale avec cette nouvelle interrogation. Et si mon ex, de qui je viens de me séparer, s’était fait aussi la même réflexion ? Et si cela avait conduit à notre rupture ? Est-ce que lui aussi trouvait que j’en faisais trop ? Mais « trop » quoi ? Pourquoi demande-t-on aux filles d’être séduisantes, mais pas trop ? Cette double injonction conduit quasi toutes les femmes à se retrouver comme moi devant leur armoire mal rangée à se demander si aujourd’hui ce sera plutôt décolleté ou col roulé. Car on peut aimer s’habiller sexy, mais dans une société où les femmes sont sans cesse renvoyées à leur apparence, c’est parfois difficile de l’assumer.

Mais une autre question me trotte dans la tête : j’ai beau m’autoconvaincre depuis longtemps que je m’habille pour mon propre plaisir, est-ce que pendant ma relation, je ne choisissais pas mes tenues pour essayer de séduire chaque jour un peu plus mon ex ? Alors que je me suis toujours perçue comme libre et n’écoutant que mon désir, est-il possible que j’aie inconsciemment assimilé l’idée qu’une femme doit toujours être parfaite et excitante pour être aimée ?

Mes réflexions dignes d’un Socrate en talons hauts, qui se gratterait la barbe, l’air perplexe, se poursuivent : pourquoi est-ce que j’aime m’habiller sexy ? Est-ce que je le fais pour moi ou pour les autres ? Alors que les femmes sont souvent réduites à des objets, est-il seulement possible de se réapproprier le plaisir de se sentir séduisante rien que pour soi ? Peut-on être féministe tout en cherchant à être sexy ? D’où vient le lien que la plupart d’entre nous établissons entre le degré de séduction d’une tenue et l’intelligence de celle qui la porte ? Et puis pourquoi mon ex a-t-il voulu arrêter notre histoire, alors que j’étais super hot ? (Faites comme si vous n’aviez pas lu cette dernière question gênante.) Plus j’y réfléchis, plus il me semble que s’habiller sexy est plus complexe et surtout plus politique qu’il n’y paraît… »

Cette semaine en librairie 🔥

À la semaine prochaine ! 😉

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