ACTU DES MARCHÉS AU 15 MAI 2024 |
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| ACTU DES MARCHÉS AU 15 MAI 2024 |
| | | L'analyse de Chris Campbell
• Pour Chris Campbell, il faudrait envisager d’autoriser le dopage dans le sport.
• Mais pas uniquement pour affoler les chronomètres...
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Chris Campbell
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Des Jeux Olympiques... sous dopants !
[Des JO sous dopants, qui l’eût cru ? Si le projet paraît totalement fou d’un point de vue sportif, il pourrait représenter une expérience intéressante d’un point de vue scientifique. Ici, notre analyste américain Chris Campbell nous explique en quoi le fait de sortir la science de ses carcans institutionnels habituels favorise les découvertes, et comment les scientifiques les plus audacieux financent ces projets avant-gardistes. Cliquez ici pour lire l'article.]
Le célèbre Peter Thiel refait des siennes...
Non content d’avoir cofondé PayPal et le spécialiste du big data Palantir, il a aidé à financer Próspera, cette ville startup du Honduras où j’ai séjourné... et il a récemment financé les "Enhanced Games" [NDLR : des jeux améliorés] où les athlètes ont le droit d’utiliser (et on les y ENCOURAGE) "ouvertement et honnêtement" des produits dopants en vue d’améliorer leurs performances.
Des stéroïdes anabolisants ? Oui.
Des hormones de croissance ? Oui.
Des thérapies de remplacement de la testostérone (TRT) ? OUI.
Et qu’est-ce que j’en pense ? Je suis pour.
Non seulement ils pourraient surpasser les Jeux Olympiques en termes d’audience (et de divertissement) mais nous en saurions davantage sur la façon dont le corps réagit à ces produits. Or, la connaissance est une bonne chose, surtout quand les participants sont volontaires.
Et ces jeux olympiques autorisant le dopage nous révèleront des choses que nous ne savions pas au sujet de "l’amélioration biologique" ("biological enhancement").
La semaine de l’intelligence artificielle (IA)
Il y a quelques mois, une série de conférences ont eu lieu à Vitalia, cité éphémère créée dans Próspera. Après celle intitulée "Cryptomonnaies et les villes startup", nous sommes entrés sur le territoire de l’Intelligence Artificielle.
Cliquez ici pour agrandir l’image.
Les discussions portaient sur de nombreux sujets : la "bio-singularité", l’IA dans le domaine de la biotechnologie, mais aussi décentraliser Hollywood, la philosophie techno-optimiste, utiliser l’IA pour créer une organisation "trustless" [NDLR : n’obligeant pas à se fier à un tiers/intermédiaire de confiance pour réaliser une transaction sécurisée], et beaucoup d’autres choses encore.
Comme les spécialistes intervenant à Vitalia s'intéressent énormément à la longévité, une idée forte a retenu mon attention : la science décentralisée, ou "DeSci".
Le problème que pose la science centralisée
C’est ironique mais, dans le domaine de la science centralisée, une bonne partie des plus grands progrès de l’Histoire ne s’est pas accomplie au sein de grandes institutions.
Et ces grands progrès n’ont pas fait non plus l’objet d'une planification centrale, ni même été accomplis volontairement.
Bon nombre d’entre eux ont été accomplis par des individus – souvent des outsiders – qui ont tenté quelque chose de nouveau et fait des découvertes de façon fortuite :
La pénicilline de Fleming ? Un accident.
Les rayons X de Röntgen ? Fortuits.
Le caoutchouc vulcanisé de Goodyear ? Une erreur !
La plupart des gens ont conscience des gros problèmes que pose la science centralisée. Non seulement elle étouffe l’innovation, la créativité et les nouvelles découvertes... mais elle dresse également des barrières compliquant l’accès et la participation.
Les financements et les ressources étant concentrés dans les mains de quelques rares institutions ou individus (rigides), la recherche peut se focaliser sur certains domaines jugés "rentables" ou "sûrs", et négliger potentiellement des idées révolutionnaires.
DeSci : la science décentralisée, c’est plus cool...
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Meme stocks américaines/ small caps françaises : même combat ?
[Après trois semaines de hausse, les marchés américains font du sur-place. Alors que les indices boursiers et les big caps attendent les nouveaux chiffres de l’inflation publiés cet après-midi puis demain, une nouvelle allocution de Jerome Powell (le président de la Fed) est également au programme aujourd’hui. Dans le même temps, les "meme stocks" reviennent sur le devant de la scène... Cliquez ici pour lire l'article.]
Si vous n’êtes pas familier du terme, sachez que l’appellation "meme stocks" regroupe les titres qui gagnent en popularité via les réseaux sociaux.
Dans l’absolu, cette thématique n’est pas nouvelle. Elle avait fait ses premières armes début 2021 où, après le Covid, les néo-boursicoteurs américains (en quête de divertissement post-confinements) s’étaient regroupés sur des petites valeurs tout sauf qualitatives, (type Bed Bath & Beyond ou encore Hertz), pour les faire exploser à la hausse du jour au lendemain.
Ces valeurs structurellement très déficitaires (et/ou au bilan plus que tendu) étant fortement vendues à découvert par les hedge funds, ces derniers se retrouvent forcés de couper leurs positions. En d’autres termes, ils doivent racheter leurs positions short, ce qui autoalimente le phénomène bien connu de short squeeze (liquidation forcée des positions courtes).
Et hier, rebelote, puisque le même schéma s’est produit sur des titres comme AMC et surtout Gamestop (cf. ellipses orange sur mes deux graphiques journaliers ci-dessous).
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
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Keith Gill, connu sous le pseudo "Roaring Kitty" sur les réseaux sociaux américains, semble être à l’origine de ce squeeze sur la chaîne de distribution de jeux vidéo.
L’homme n’était plus actif depuis trois ans maintenant et a choisi la fin du week-end dernier pour revenir avec quelques posts vidéo qui ont fait leur effet (cf. le screenshot ci-dessous tiré de son compte Twitter/X).
Même si aucune référence directe aux actions susnommées n’est visible, les spéculateurs américains ont juste fait le parallèle avec ce qui s’était produit en janvier 2021.
Avec l’idée d’un nouveau raid boursier qui a fait son petit effet.
Le cours de Gamestop a tout de même doublé peu après l’ouverture de Wall Street – par rapport au niveau de clôture précédent – avant de retomber un peu en fin de séance hier soir (il affiche toutefois un bond de 74 % sur la seule séance de lundi !).
Même phénomène en France sur les small caps ?
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