Et si c’était la troisième guerre mondiale ? Si la situation internationale dégénérait encore plus, que les États-Unis se désolidarisaient de l’Otan et que Poutine attaquait la Pologne ? Vous êtes dans votre lit et vos pensées tournent en boucle après avoir vu les nouvelles du soir. Puis, vous pensez à votre ado qui veut partir en Jordanie l’été prochain avec un garçon que vous n’avez jamais vu. Est-ce qu’il n’y a pas eu des attentats récemment en Jordanie ? Penser à se renseigner. Et puis zut ! Ce fichu projet à présenter demain après-midi, vous êtes sûr ça va mal se passer. Ça va encore être la catastrophe… Notre cerveau est une machine à envisager les différents scénarios possibles, nous explique le psychiatre David Gourion dans ce dossier. Parce que cela a augmenté nos chances de survie dans un monde hostile pendant des centaines de milliers d’années. Mais aujourd’hui, même sans prédateurs dans les parages, il continue à fonctionner de cette façon. Et quand il a vécu des épisodes difficiles, voire traumatisants, il ne cesse de nous repasser les images en boucle. Ce dossier nous apporte plusieurs bonnes nouvelles. Quand on se force régulièrement à ne plus penser à une chose, cela finit par fonctionner. Et en s’entraînant à avoir des pensées rassurantes, on revient à une vision plus rationnelle des problèmes. Les stratégies antiruminations sont nombreuses et il faut se tester pour trouver celle qui nous convient le mieux. Ce qui veut dire qu’il y a une solution pour tout le monde ! Bonne lecture ! Sébastien Bohler - Rédacteur en chef de Cerveau & Psycho. PS : Inscrivez-vous dès maintenant à notre nouvelle newsletter hebdomadaire Cerveau & Psycho pour ne rien manquer de l'actualité foisonnante de la psychologie et des neurosciences ! |