● Prudence pour les fêtes et passe vaccinal. Au-delà des recommandations attendues à l'heure où les Français s'apprêtent à célébrer Noël, Jean Castex a notamment annoncé hier soir, à l’issue du Conseil sanitaire de défense, la future transformation de l'actuel passe sanitaire en passe vaccinal. Voici ce qu'il faut retenir des derniers arbitrages de l'exécutif.

● Alerte enlèvement dans le Pas-de-Calais. Le dispositif a été déclenché ce samedi matin pour retrouver Hamza, un garçon de 12 ans qui aurait été enlevé hier vers 19h30 à Fouquières-lès-Lens, dans le Pas-de-Calais. Son père de 40 ans est soupçonné de vouloir quitter le territoire national avec lui.

● Testez-vous ! Le Conseil scientifique préconise l’utilisation massive de tests antigéniques ou d’autotests avant de retrouver ses proches pour les fêtes de fin d’année. Seulement, les capacités des laboratoires et pharmacies sont réduites et la fiabilité des tests n’est pas toujours au rendez-vous. Explications.

● Christiane Taubira sème le trouble. En déclarant «envisager» une candidature à la présidentielle, l'ancienne garde des Sceaux, qui promeut pourtant l'union de la gauche (idéalement derrière elle...), semble avoir encore un peu plus compliqué l'équation dans son camp.

● Disparition de Delphine Jubillar. Selon nos informations, les enquêteurs soupçonnent Cédric Jubillar d’avoir donné des indications à un ancien co-détenu sur le point d’être libéré pour retrouver le corps de son épouse Delphine. Le témoignage de ce prisonnier, jugé crédible, est à l’origine de la garde à vue de la petite-amie du mari suspect.

● Le Covid met le sport professionnel à genou. Matchs décalés, compétitions en suspens et athlètes contaminés, le combo 5e vague et variant Omicron laisse malheureusement augurer de semaines très compliquées pour les sportifs. On fait le point.

L’info. L'agence européenne des médicaments (EMA) vient d'approuver deux nouveaux traitements efficaces contre le Covid-19. On fait le point.

Quels traitements sont autorisés en France ? Evusheld, traitement par anticorps de synthèse conçu par AstraZeneca, se donne préventivement, en deux injections successives, et est réservé aux majeurs non éligibles à la vaccination. Le Ronapreve, développé par le Roche, est autorisé chez les adultes et les adolescents qui présentent un risque de développer une forme sévère. Son prix est très élevé : 1700 euros la dose. Les anticorps monoclonaux Bamlanivimab/etesevimab, d’Eli Lilly, sont enfin destinés à soigner les patients adultes à haut risque de développer une forme grave.

Quels autres traitements sont autorisés en Europe ? Le traitement de GSK, appelé Xevudy ou sotrovimab, «réduit considérablement» les hospitalisations chez les patients à risque, affirme l’EMA. Kineret est quant à lui un médicament immunosuppresseur qui peut «empêcher le développement d’une insuffisance respiratoire sévère chez les patients atteints du Covid-19», précise l’agence. Le Regkirona, développé par Celltrion, est un traitement à base d’anticorps monoclonal dont on doute toutefois de l’efficacité face à Omicron. Le Paxlovid, enfin, de Pfizer, vient d’être approuvé et suscite de très nombreux espoirs.

Et le Molnupiravir alors ? Le manque d’efficacité de ce traitement, annoncé comme prometteur il y a pourtant quelques semaines, a finalement poussé la Haute Autorité de santé à ne pas donner son feu vert pour sa commercialisation en France.