La Durance, le numéro de l'été de la revue L’Alpe disponible dès aujourd'hui en kiosque et en librairie
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Déjà livré à nos abonnés, le numéro d'été de la revue L’Alpe vient de paraître en kiosque et en librairie.
Au dossier :la Durance, une rivière alpine et méditerranéenne à la fois. Née près de Montgenèvre, elle court sur plus de 320 kilomètres jusqu’à Avignon, alimentant en eau toute la Provence.
Chantée par Giono, peinte par Paul-Camille Guigou, elle a pourtant longtemps eu mauvaise réputation. Il faut dire que ses crues torrentielles détruisaient gués, ponts, cultures et habitations. Muselée par des barrages et des canaux, la belle aujourd’hui assagie est courtisée pour ses ressources hydrauliques et touristiques.
À la une : Lavandières sur le bord de la Durance, une huile sur toile du peintre Paul Guigou (1866, National Gallery of Art, Washington). Source : Bridgeman Images.
Une ressource très convoitée. En soixante ans, la Durance est devenue l’archétype des rivières méditerranéennes hyper-aménagées, dont dépendent la basse vallée et les villes littorales. Retour sur la gestion de son eau, une histoire politique.
Par Jean-Paul Bravard, géographe des fleuves.
Le val des hirondelles. La Durance est un axe de circulation majeur depuis l’Antiquité. Bien avant les vacanciers, s’y sont croisés marchands et saisonniers, troupeaux et bergers.
Par Anne Montenach, historienne.
Métamorphoses. Tour à tour fleuve, canyon, glacier, rivière, la Durance s’est transformée radicalement au cours des temps géologiques récents.
Par Jean-Claude Hippolyte, géologue, et Cécile Miramont, géographe.
Portfolio. Peu connu du grand public, Paul Guigou fut un paysagiste talentueux. Pour la postérité, il demeure le chantre des Alpes de Haute-Provence et des bords de la Durance.
Par Jean-Louis Roux, critique littéraire et critique d'art.
Et aussi
« Grenoble et ses artistes au XIXe siècle », la nouvelle exposition du musée de Grenoble sur la place des artistes dauphinois dans une société qui vit les premiers bouleversements de la révolution industrielle. À découvrir jusqu'au 25 octobre.
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Ce numéro de L’Alpe, réalisé en partenariat avec le Musée dauphinois et l'Agence de développement des Hautes-Alpes, est disponible chez votre marchand de journaux jusqu’au mardi 1er septembre 2020, ainsi que toute l’année en librairie et sur notre site Internet, dont la boutique fonctionne à nouveau normalement.
Très belle lecture,
Sophie Boizard
Rédactrice en chef
Actualité
S’ouvre demain, jeudi 4 juin, la nouvelle exposition du Musée dauphinois : « Refuges alpins. De l’abri de fortune au tourisme d’altitude », qu’accompagne le numéro 88 de notre revue. Un panorama complet sur l’histoire des refuges, leurs fonctions, leurs mutations, l’imaginaire qu’ils ont engendré. À découvrir notamment la reconstitution du refuge de l’Aigle de 1910 par les Compagnons du Tour de France, le refuge Tonneau de Charlotte Perriand et de Pierre Jeanneret dans les jardins et la campagne photographique de l’Inventaire général du patrimoine culturel de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Plus d'informations sur le site du Musée dauphinois.
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