Lors de la Munich Security Conference qui se tenait se week end en Allemagne, Joel Kaplan, directeur mondial des affaires publiques de Meta, a affirmé que l’entreprise n’hésiterait pas à solliciter l’intervention du président Donald Trump si l’Union européenne appliquait ses réglementations numériques de manière discriminatoire à l’encontre de ses produits. Il a souligné que les sanctions infligées aux entreprises technologiques américaines pourraient être perçues comme une forme de taxation injustifiée, reprenant ainsi un argument avancé par Trump lors du Forum économique mondial de Davos. Meta, qui a déjà écopé de plus de 2 milliards d’euros d’amendes pour infractions aux règles européennes sur la concurrence et la protection des données, fait également l’objet d’une enquête au titre du Digital Services Act. Kaplan a mis en garde contre une approche réglementaire qui mesurerait son efficacité à l’aune des sanctions imposées, estimant qu’elle placerait l’économie européenne dans une position de « désavantage considérable ». Cet avertissement de Joel Kaplan intervient juste après que Meta Platforms ait été contraint par la Commission Européenne d’assouplir l’accès à Facebook Marketplace pour les plateformes de petites annonces concurrentes en Europe et de payer une amende de 798 millions d’euros pour abus de position dominante. Anthropic défend Google contre les restrictions américaines sur l’IA. Anthropic s’oppose juridiquement à une mesure du gouvernement américain qui interdirait à Google d’investir dans les startups d’intelligence artificielle. Dans sa requête, la société affirme qu’une telle interdiction nuirait à la concurrence en favorisant des rivaux comme OpenAI et Meta, tout en mettant en péril son propre développement.
Google, qui a investi environ 3 milliards de dollars dans Anthropic, est au cœur des sanctions visant sa position dominante dans la recherche en ligne. Pour Anthropic, forcer Google à couper ses liens affaiblirait son modèle économique, alors que le secteur de l’IA nécessite d’importants financements pour soutenir la compétition exacerbée notamment par les besoins en puissance de calcul. Amazon accusé par l’Italie d’évasion fiscale sur 1,2 milliard d’euros de TVA. Les autorités fiscales italiennes reprochent à Amazon d’avoir éludé 1,2 milliard d’euros de TVA entre 2019 et 2021, dans le cadre de la vente de biens importés de Chine et d’autres pays hors UE via sa plateforme. La société américaine fait l’objet d’une réclamation totale de 3 milliards d’euros, incluant pénalités et intérêts. Amazon conteste ces accusations, affirmant respecter l’ensemble des lois fiscales en vigueur.
Brevo affiche une forte croissance et investit 50 millions d’euros dans l’IA sur 5 ans. Brevo, acteur européen du CRM, annonce une croissance soutenue avec un ARR de 179 millions d’euros en 2024, en hausse de 32 % sur un an grâce à son activité organique, qui représente 85 % de son chiffre d’affaires. L’entreprise affiche une rentabilité à deux chiffres et renforce son expansion internationale, avec 70 % de son activité réalisée hors de France, notamment aux États-Unis et en Allemagne (15 % chacun)... 👉 Lire l'article |