Liens vagabonds, la semaine de Méta-Media
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Meta-Media - Liens vagabonds
Mark Zuckerberg, PDG de Meta
Liens Vagabonds : Dans le Métavers, Meta pense monétisation
👓 Des objets virtuels en vente dans le Métavers - Meta a annoncé donner la possibilité à des créateurs de contenus de vendre des objets virtuels aux utilisateurs de Horizon Worlds, des accessoires de mode à des parties d’un monde. Le géant cherche à attirer des créateurs de contenus susceptibles d'attirer à leur tour de nouveaux utilisateurs. Ceux-ci pourraient toutefois être échaudés par les taux de prélèvement appliqués. Au total, les prélèvements de Meta s’élèveront à 47,5% sur les objets vendus, bien plus que la promesse initiale de Mark Zuckerberg.

🐦 Elon Musk veut acheter Twitter - Après l’annonce de l’achat de plus de 9% de Twitter et son refus de siéger au conseil d’administration, Elon Musk a déclaré vouloir acquérir tout Twitter pour plus de 40 milliards de dollars. En cas d’acquisition du réseau social, le milliardaire souhaite assouplir les politiques de modération de l'entreprise et rendre public son algorithme de classement des contenus. Les conservateurs s’en réjouissent. C’est moins le cas des employés de Twitter, et encore moins des dirigeants et administrateurs de la compagnie.

🗳️ Cibler les électeurs pour contourner les médias ? - Durant cette campagne présidentielle, beaucoup d’électeurs ont reçu des SMS des candidats ou des messages sur le répondeur de leurs téléphones. Les campagnes politiques utilisent les données personnelles pour cibler leurs potentiels électeurs. En 2022, presque tous les candidats ont utilisé le logiciel américain NationBuilder. Les données de quelques 38 millions de Français sont stockées en partie aux Etats-Unis sur un serveur d’Amazon. Serait-il devenu plus rentable de cibler directement les électeurs plutôt que de s’adresser à eux via les médias ?
Tous les liens vagabonds
LE GRAPHIQUE DE LA SEMAINE
Graphique montrant l'activité suspecte sur Twitter durant l'invasion de l'Ukraine
 
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Se livrer à une synthèse du Festival International du Journalisme de Pérouse 2022, sous l’angle de l’état de la presse démocratique, c’est risquer le désespoir, tant le tableau est noir. Mais quelques raisons d’espérer émergent, à commencer par l’incroyable affluence, boostée par les étudiants italiens très nombreux, à l’assaut de salles désormais trop exigües.
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Des corps dans les rues de Boutcha (Ukraine) au 20 heures le 3 avril dernier sur @infofrance2. Des preuves de tirs d’artillerie sur des zones « civiles », mais aussi d’exécutions de personnes attachées. Voilà ce que le monde a découvert après le retrait de l’armée russe. Depuis quand ces corps étaient-ils là ? Avant ou après le repli ? Et donc qui a commis ces crimes de guerre présumés ? Nous avons pu avoir de sérieux débuts de réponse dès le lendemain de la découverte des corps, grâce au « géo journalisme », ou journalisme satellitaire, que les rédactions commencent à pratiquer, à l’aide d’experts. Vus de l’espace, juste après le repli russe, avant l’arrivée des éléments avancés ukrainiens, les corps étaient bien là. Ils n’ont pas été déplacés ensuite. Le lieu, le moment et le mode opératoire tendent à désigner l’armée russe.
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