♦️♦️♦️ « Souvenez-vous dans les années 1980, recevoir un diagnostic de VIH était une sorte de condamnation à mort. Aujourd’hui, la plupart des infections au VIH peuvent être contrôlées par un cocktail de médicaments. Les personnes séropositives peuvent mener une vie saine et leur espérance de vie est presque normale. Je pense qu’à l’avenir, cela pourrait aussi être le cas du cancer. » ♦️♦️♦️ Jane McLelland ne devrait pas être en vie De 1994 à 2004, Jane a lutté contre deux cancers agressifs à propagation métastatique, tous deux classés comme « terminaux ». Puis est survenue une leucémie secondaire aux traitements. Déterminée à trouver un remède, elle décide de s'appuyer sur ses connaissances médicales, et d'explorer la littérature scientifique pour y chercher un moyen de freiner ou combattre le cancer. "Je n'avais pas grand-chose à perdre"se souvient-elle. Lors de ses recherches, Jane découvre qu’avant d’être considérée comme une maladie du génome, le cancer était vu comme une maladie du métabolisme. C'est Otto Warburg qui a émis en 1926 l'hypothèse que le cancer se développe à partir de défauts dans la respiration cellulaire. Jane apprend que les cellules cancéreuses tirent leur énergie de plusieurs « nourritures » : glucose, glutamine, acide gras, cétones, graisses saturées. Elle découvre alors le chaînon manquant pour lutter au mieux contre le cancer : il faut l’affamer. "Mais comment pouvais-je affamer le cancer et le priver de ces nutriments sans m’affamer moi-même ? C’est à cette question que j’ai voulu répondre, en me servant de moi-même comme cobaye.." Elle décide alors de traiter son cancer par voie métabolique : régime alimentaire anticancer, supplémentation et association de médicaments qui habituellement ne sont pas prescrits contre le cancer (la metformine, par exemple, est un antidiabétique...). Cela lui permet de diminuer sa dose de chimiothérapie. "J’ai commencé à suivre un régime anti-cancer, en éliminant le sucre et les autres aliments dont le cancer aime se nourrir. Quand cela n’a pas suffi, j’ai ajouté des compléments alimentaires puissants. En fin de compte, c’est une combinaison de vieux médicaments peu utilisés, de régime et des compléments qui a fait disparaître mes cellules cancéreuses." Tout ce que Jane a entrepris comme traitement métabolique a une justification scientifique et médicale. Jane McLelland ouvre ainsi une nouvelle voie entre la médecine fonctionnelle et la médecine conventionnelle. Même si l’on vous dit qu’il n’y avait plus rien à faire, le message de Jane est que ce n’est certainement pas le cas. |