Ce vendredi 5 avril sera célébrée la journée internationale de la conscience, promue par l’ONU, qui vise à promouvoir une culture de la paix. Une initiative bienvenue, à l’heure où les conflits armés s’imposent avec force dans l’actualité internationale. Et une occasion de s’interroger sur les raisons fondamentales de ces conflits. Les groupes humains sont-ils voués à s’affronter violemment ? En 2019, R. Brian Ferguson, professeur d’anthropologie à l’université Rutgers, à Newark, aux États-Unis, dépassait la grille d’analyse classique séparant « faucons » et « colombes », pour détailler les circonstances qui rendent la guerre plus probable. Et rappelait que ces circonstances ne sont qu’une partie de l’histoire, car elles ne suffisent pas à prédire la survenue de la guerre. Elles étaient par exemple réunies pendant plusieurs milliers d’années dans le sud du Levant, sans que surgissent des conflits meurtriers. Pourquoi ? Explications, éclairantes, à (re)découvrir dans nos archives. ↓ |