Il y a un peu moins d’un an et demi, le 16 novembre 2022, les États-Unis ont ranimé le rêve de fouler le sol de la Lune : le lanceur SLS (100 mètres de haut, 2 600 tonnes au décollage), développé par la Nasa, a emporté le vaisseau Orion, destiné à faire alunir un équipage humain. Le test se limita à une insertion en orbite lunaire, avant un retour sur Terre. Avant-hier, jeudi 14 mars, ce sont le vaisseau Starship et son lanceur Super Heavy (120 mètres de haut, au total) qui se sont élancés vers l’espace… avant d’être déclarés « perdus » par l’équipe de contrôle au sol, plusieurs dizaines de minutes plus tard. C’est le troisième échec du lanceur superlourd de SpaceX. Il a amené la Nasa à réviser l’agenda des missions Artemis, qui doivent s’appuyer sur le vaisseau Orion, mais aussi sur le Starship, pour accéder au sol lunaire. En janvier 2023, nous détaillions les différents composants du projet américain d’accès à notre satellite naturel. ↓ |